- communication
- propriété
- règles
- etc
Pourtant nous sommes des animaux, doués d'émotions et de pensées
Comment avons-nous pu créer des "outils" qui nous régissent ? Ou plutôt auxquels nous tentons d'obéir...
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Je me demande si c'est la dépression qui me fait transformer la réalité
Si étant dépressive je ne vois/entends/comprends plus "normalement"
Fonctionnaire en arrêt maladie, je me soigne et suis inquiète
- quant à ma capacité à guérir, au temps nécessaire, aux répercussions sur mon entourage (mari, enfants...) ; c'est une histoire entre moi et mon médecin, qui avance et recule mais avance globalement
- quand à ce que je vais trouver à mon retour au travail : je fais des recherches sur le net, et interroge mon employeur ; je ne me sens pas aidée ni accompagnée, je me sens rejetée. C'est moi qui attends de mon employeur ce qu'il ne peut/veut donner ?
J'ai demandé à l'assistante sociale, aux différents services de ressources humaines, à la médecine du travail
Voici les types de réponses que j'ai reçues
- l'autruche ( pas de réponse ! j'ai relancé )
- le pas de côté ( pas de réponse de l'interlocuteur, réponse de quelqu'un d'autre)
- laconique (réponse minimum basée sur un ou deux mots de ma question, donc incomplète voire hors-sujet)
Illumination : en écrivant ceci, en essayant d'y voir clair, je me dis que je n'ai peut-être pas été assez claire...
Dois-je dire que j'ai besoin d'être rassurée ?
Que j'attends qu'on me dise allez reviens vite
Je ne me vois pas faire ça. Parce que ça me semble évident que tout agent attend cela. Mais j'ai découvert que souvent ce qui me semble évident à moi est totalement absent chez d'autres. Je serais la seule à avoir ce besoin ?
Dernière "expérience"
Essayant encore une fois de me motiver à avoir envie de retourner au travail un jour
16 juin je demande par mail à mon chef de service un rendez-vous téléphonique (" Bonjour, Puis-je vous joindre par téléphone prochainement ? J'aimerais m'informer sur le poste dont je suis titulaire mais n'assure plus les missions depuis de nombreux mois. Dans l'espoir d'une réponse positive je vous adresse mes sincères salutations")
19 juin je reçois un message d'une chef de service RH (" Bonjour Madame, je reviens vers vous suite à une demande de MrX de clarifier votre situation au regard de votre poste. Je rappelle que vous êtes titulaire du poste. Je vous informe que votre service a pris en charge en votre absence le traitement de votre mission. A votre retour vous serez reçue afin d’étudier un changement de poste vous concernant.
Cordialement")
20 juin je réponds à chef de service RH ("Bonjour Madame, Merci beaucoup pour ces informations, que je connaissais déjà.J’ai sollicité un rendez-vous téléphonique avec Monsieur X mon chef de service, et en attendant sa réponse je vous adresse mes sincères salutations. Bien cordialement")
26 juin je relance mon chef de service ("Bonjour Monsieur, Pas de réponse ? Bonne continuation, bien cordialement")
29 juin il me répond (" Bonjour Madame, Je vous remercie de votre message. Le mail de Madame Y me semblant très clair, je n’ai rien de plus à préciser. Je vous invite à vous mettre en relation avec les RH de manière à envisager un positionnement en accord avec vos attentes.
Vous souhaitant une très bonne semaine
Bien cordialement")
29 juin je réponds à mon chef de service ("Bonjour Monsieur, L'objet de mes questions était plus de m'informer de l'évolution du poste, à savoir est-ce que le retard de traitement est rattrapé ou en cours et bien avancé, où en est la mise à jour des logiciels, en bref des informations pratiques et techniques. Je vous souhaite une bonne continuation. Bien cordialement")
En conclusion
- je demande à parler au téléphone on me répond par écrit
- je demande à parler à mon chef c'est kk1 d'autre qui répond
- on me parle d'étudier un changement de poste, d'envisager un positionnement en accord avec mes attentes
Suis-je paranoïaque si je dis que je me sens rejetée ?
Je suppose que je vois la situation par le bout de ma lorgnette : je suis absente et malade je vois le retour comme une épreuve : repasser par l'immense porte impressionnante lourde imposante sombre couverte de clous bien durs et brillants comme des éclairs
Mon employeur doit gérer plein de fourmis les faire passer toutes par le même chemin et celles qui s'en écartent sont des em...deuses

Ralala
C'est dur de suivre ma ligne de vie que je me suis fixée : être objective et avancer
Je n'arrive pas à voir avec les yeux des autres
Je n'arrive pas à avancer avant hier j'ai couru une heure et depuis je suis au fond du lit
Punaise de punaise de punaise
Vous tous qui écrivez et lisez sur ce forum sachez que je suis consciente d'être une parmi des milliers, pas la plus mal lotie car j'ai un toit une famille et je touche encore mon salaire plein ; pas la mieux lotie car pour moi le confort de l'esprit passe par la disparition des incertitudes et là il y en a tant...
Si vous voulez bien éclairer ma lanterne : me dire ce que vous auriez pensé et ressenti à ma place, comment vous vivez votre relation à votre employeur en tant que malade, dépressif/ve, en arrêt maladie, je vous remercie d'avance
Fonctionnaire ou pas, FPT? FPE? FPH? En arrêt maladie depuis peu ou depuis longtemps, projet de reprise ou pas, la relation avec votre employeur qui vous sait en dépression est-elle conflictuelle ou pacifique, déprimante ou encourageante ? Robotisée ou humaine ?