Moi, ben j'ai suivi le troupeau et comme mes goûts correspondaient relativement bien avec le marché de l'emploi (en tout cas quand je les ai commencée en 1989, 5 ans après c'était moins rose).
J'aimais les maths, j'avais fait de l'économie en secondaire (correspondant au bac en France), ma mère travaillait dans une banque, mes deux tantes travaillaient dans des banques (à des niveaux moyen, pas directrices (hélas ?)) c'était un secteur qui marchait bien sur le marché de l'emploi au milieu des années 80 avant que les gens ne soient poussés à faire les opérations eux-mêmes par internet et par selfbanking. Donc j'ai fait un Bac+4 en économie...
5 ans plus tard en 1993 (pas réussi la première année

), les banques ne voulaient pas de moi, comme maintenant ils voulaient jeune, diplômé, trilingue (le chinois est un plus) et expérimenté... Alors à part des profils très pointus (langue rare comme le coréen ou spécialisé en marché d'actions (le style Jérome Kerviel)), çà n'engageait plus le diplômé lambda comme moi... donc j'ai pris ce que j'ai trouvé après 7 mois de chômage: contrôleur d'impôt payé niveau Bac+2 . La dépression après 4ans, postulation de temps en temps pour changer d'univers quand çà a été un peu mieux (et être payé bac+4 aussi) et miracle, un jour un courrier inattendu: 9 ans après la fin de mes études et sur base d'un examen réussi à l'Etat plus de 4 ans avant, un boulot Bac+4 dans un service informatique où je suis depuis 11 ans. Demain, si il faut faire autre chose, on verra.
Un conseil ? choisir un domaine qu'on aime au moins un peu car quand on aime pas... regarder les débouchés (même si 2013 n'est pas 2023, c'est mieux que rien)... l'artistique est sans doute un milieu fabuleux mais il y a peu d'élu qui peuvent en vivre... Et puis, profiter du jour présent et pas se stresser inutilement surtout quand on est à risque.
