Anxiété généralisée - vraiment ?
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- Messages : 19
- Enregistré le : dimanche 26 novembre 2023 13:35
Anxiété généralisée - vraiment ?
Bonjour à tous,
Je poste ce message car je suis assez désespéré et espère non pas une solution, mais des pistes de réflexions, avis et/où témoignages...
Il y a 4ans j'ai commencé à souffrir aléatoirement de vertiges (non rotatoires, plutôt une sensation d'ébriété), grosses nausées et malaises général qui restaient acceptables uniquement lorsque j'étais au calme, couché et au repos.
J'ai consulté mon médecin traitant qui après quelques analyses me dit que c'est un trouble anxieux et m'a prescrit une benzodiazépine, que je n'ai pas vraiment pris car je ne sentais aucune différence avec.
Le temps est passé et mes symptômes se sont calmés... pour revenir quelques temps plus tard puis repartir... puis ça a commencé à devenir n'importe quoi : parfois un jour ça allait bien, parfois pas ; parfois une heure ça va puis d'un coup plus. Ajoutez à cela de nouveaux symptômes : insomnies, maux de ventre, maux de tête et une fatigue constante !
À ce jour et depuis des mois je dirais que globalement les symptômes ne partent plus du tout, j'ai juste de temps en temps un peu de répit ce qui me permet de souffler un peu tant j'ai l'impression de vivre dans l'horreur.
En 4ans j'ai essayé beaucoup de choses :
- j'ai consulté maintes fois mon généraliste qui après nombreux examens dit que c'est de l'anxiété généralisé
- j'ai consulté divers spécialistes en rapport avec mes symptômes : rien
- divers examens (irm cérébral, prises de sang, gastroscopie, coloscopie) : rien
(on m'a toutefois trouvé sur une échographie des séquelles de thyroïdite et une prise de sang montre des anticorps anormalement présents mais selon mon médecin, si la tsh est normale alors il n'y a rien).
J'ai finit par aller consulter dans un CMP (psychologue) et un psychiatre et là ça y est l'étiquette est posé, j'ai forcément une maladie mentale...
En CMP, j'ai consulté bien 1an : EMDR, TCC, psychanalyse; aucun changement par contre sur interprétation d'un test avec des tâches ou on doit décrire ce que l'on voit, on m'a diagnostiqué bipolaire. Cela étant dit je n'ai jamais eu aucun symptôme en lien avec cette pathologie.
Le psychiatre que je consulte depuis 1an est plus réservé, il ne m'attribue aucune pathologie, toutefois selon lui mes symptômes "ressemblent à un trouble psychologique" (ce sont ses mots).
J'ai essayé beaucoup de molécules différentes : antidépresseurs que je ne supporte jamais (trop d'effets secondaires et importants), on m'a fait prendre un thymorégulateur pendant des mois sans aucun changement (à part mon poids), anxiolytiques (benzodiazépines ou non), neuroleptiques etc...
Au final on me recommande de me faire hospitaliser en psychiatrie car rien ne marche et en plus beaucoup d'effets secondaires !
Honnêtement, je ne sais plus quoi penser, je reconnais que mes symptômes sont clairement affectés par le stress et se calment lorsque je suis détendu ; néanmoins ils ne disparaissent jamais et ne cèdent sous aucun traitement (psychiatriques ou pas).
Je m'interroge sur la recommandation à me rendre dans un hôpital psychiatrique "pour qu'on me trouve un traitement adapté" et me demande si je ne souffre pas plutôt d'une maladie éventuellement rare mais surtout difficile à diagnostiquer !
J'insiste sur le fait que je ne ressens pas ou peu de symptômes psychologiques (quelques fois des angoisses car je m'inquiète de mon état de santé), mes symptômes sont très majoritairement la naussée avec ballonements, la fatigue et des sensations vertigineuses.
Pour info, j'ai 40ans, avant cette mésaventure j'étais en parfaite santé.
Merci à ceux qui auront eu la patience de tout lire et éventuellement de m'aider...
Je ne sais plus quoi faire et en dernier recours j'irais me présenter dans un hôpital psychiatrique bien que au fond de moi je suis intimement persuadé que cela n'est pas la solution (et j'ai même peur qu'on m'abrutisse pour rien avec des médicaments ou pire de subir une masse d'effets secondaires pour au final aucune amélioration voir pire des séquelles).
Je poste ce message car je suis assez désespéré et espère non pas une solution, mais des pistes de réflexions, avis et/où témoignages...
Il y a 4ans j'ai commencé à souffrir aléatoirement de vertiges (non rotatoires, plutôt une sensation d'ébriété), grosses nausées et malaises général qui restaient acceptables uniquement lorsque j'étais au calme, couché et au repos.
J'ai consulté mon médecin traitant qui après quelques analyses me dit que c'est un trouble anxieux et m'a prescrit une benzodiazépine, que je n'ai pas vraiment pris car je ne sentais aucune différence avec.
Le temps est passé et mes symptômes se sont calmés... pour revenir quelques temps plus tard puis repartir... puis ça a commencé à devenir n'importe quoi : parfois un jour ça allait bien, parfois pas ; parfois une heure ça va puis d'un coup plus. Ajoutez à cela de nouveaux symptômes : insomnies, maux de ventre, maux de tête et une fatigue constante !
À ce jour et depuis des mois je dirais que globalement les symptômes ne partent plus du tout, j'ai juste de temps en temps un peu de répit ce qui me permet de souffler un peu tant j'ai l'impression de vivre dans l'horreur.
En 4ans j'ai essayé beaucoup de choses :
- j'ai consulté maintes fois mon généraliste qui après nombreux examens dit que c'est de l'anxiété généralisé
- j'ai consulté divers spécialistes en rapport avec mes symptômes : rien
- divers examens (irm cérébral, prises de sang, gastroscopie, coloscopie) : rien
(on m'a toutefois trouvé sur une échographie des séquelles de thyroïdite et une prise de sang montre des anticorps anormalement présents mais selon mon médecin, si la tsh est normale alors il n'y a rien).
J'ai finit par aller consulter dans un CMP (psychologue) et un psychiatre et là ça y est l'étiquette est posé, j'ai forcément une maladie mentale...
En CMP, j'ai consulté bien 1an : EMDR, TCC, psychanalyse; aucun changement par contre sur interprétation d'un test avec des tâches ou on doit décrire ce que l'on voit, on m'a diagnostiqué bipolaire. Cela étant dit je n'ai jamais eu aucun symptôme en lien avec cette pathologie.
Le psychiatre que je consulte depuis 1an est plus réservé, il ne m'attribue aucune pathologie, toutefois selon lui mes symptômes "ressemblent à un trouble psychologique" (ce sont ses mots).
J'ai essayé beaucoup de molécules différentes : antidépresseurs que je ne supporte jamais (trop d'effets secondaires et importants), on m'a fait prendre un thymorégulateur pendant des mois sans aucun changement (à part mon poids), anxiolytiques (benzodiazépines ou non), neuroleptiques etc...
Au final on me recommande de me faire hospitaliser en psychiatrie car rien ne marche et en plus beaucoup d'effets secondaires !
Honnêtement, je ne sais plus quoi penser, je reconnais que mes symptômes sont clairement affectés par le stress et se calment lorsque je suis détendu ; néanmoins ils ne disparaissent jamais et ne cèdent sous aucun traitement (psychiatriques ou pas).
Je m'interroge sur la recommandation à me rendre dans un hôpital psychiatrique "pour qu'on me trouve un traitement adapté" et me demande si je ne souffre pas plutôt d'une maladie éventuellement rare mais surtout difficile à diagnostiquer !
J'insiste sur le fait que je ne ressens pas ou peu de symptômes psychologiques (quelques fois des angoisses car je m'inquiète de mon état de santé), mes symptômes sont très majoritairement la naussée avec ballonements, la fatigue et des sensations vertigineuses.
Pour info, j'ai 40ans, avant cette mésaventure j'étais en parfaite santé.
Merci à ceux qui auront eu la patience de tout lire et éventuellement de m'aider...
Je ne sais plus quoi faire et en dernier recours j'irais me présenter dans un hôpital psychiatrique bien que au fond de moi je suis intimement persuadé que cela n'est pas la solution (et j'ai même peur qu'on m'abrutisse pour rien avec des médicaments ou pire de subir une masse d'effets secondaires pour au final aucune amélioration voir pire des séquelles).
- Philea
- Messages : 3981
- Enregistré le : jeudi 23 octobre 2008 19:59
Anxiété généralisée - vraiment ?
Coucou @Utilisateur
Je ne savais pas qu'on pouvait diagnostiquer quelqu'un d'après un test avec des rorschach, surtout quand aucun symptôme ne justifie ce diagnostic : un peu du grand n'importe quoi selon moi...
A te lire, je dirai aussi qu'il s'agit de troubles psychologiques d'ordre anxieux. Maladie mentale est un bien grand mot, pas vraiment approprié dans ton cas. J'imagine que les psychiatres que tu as consulté n'utilise pas ces termes te concernant. On ne peut pas dire de quelqu'un qui souffre de trouble anxieux qu'il est un "malade mental", du moins c'est mon avis.
Ma première dépression était uniquement basée sur des dysfonctionnements physiques, divers et variés : malaises, problèmes d'équilibres, digestifs, grande fatigue, etc. Comme toi, beaucoup d'anxiété par rapport à ces troubles (je pensais à une grave maladie mais pas psychologique). Au final, c'était une dépression masquée avec beaucoup de symptômes psychosomatiques ,réels cependant, bien sûr.
Il me semble qu'un an est une durée courte pour être soigné en TCC ou en psychanalyse. Ce n'est pas magique, il faut du temps pour l'une et l'autre de ces thérapies, surtout en psychanalyse.
L'avantage d'une hospitalisation serait quand même que tu aies un traitement anti-dépresseur pendant assez longtemps et de voir ses effets. Je ne pense pas qu'on sorte d'une hospitalisation avec des séquelles de traitements donnés et heureusement.
Il y a forcément un anti-dépresseur qui te convient parmi la panoplie de ces traitements. Les effets secondaires apparaissent au début mais finissent par s'estomper. Parfois, il est utile de commencer par de faibles doses pour augmenter petit à petit pour diminuer les éventuels effets secondaires. Ce qu'a fait une psychiatre pour un anti-dépresseur qui ne me convenait pas jusque-là (grosse fatigue avec ; donc en plus d'un démarrage à faibles doses, elle m'a conseillé de le prendre le soir).
Il est possible que ces effets secondaires soient psychologiques et que ce soit l'anxiété masquée face à cette prise d'A.D qui les provoque.
Voilà ce qui me vient quand je te lis.
Je te souhaite une bonne fin d'après-midi.
Je ne savais pas qu'on pouvait diagnostiquer quelqu'un d'après un test avec des rorschach, surtout quand aucun symptôme ne justifie ce diagnostic : un peu du grand n'importe quoi selon moi...
A te lire, je dirai aussi qu'il s'agit de troubles psychologiques d'ordre anxieux. Maladie mentale est un bien grand mot, pas vraiment approprié dans ton cas. J'imagine que les psychiatres que tu as consulté n'utilise pas ces termes te concernant. On ne peut pas dire de quelqu'un qui souffre de trouble anxieux qu'il est un "malade mental", du moins c'est mon avis.
Ma première dépression était uniquement basée sur des dysfonctionnements physiques, divers et variés : malaises, problèmes d'équilibres, digestifs, grande fatigue, etc. Comme toi, beaucoup d'anxiété par rapport à ces troubles (je pensais à une grave maladie mais pas psychologique). Au final, c'était une dépression masquée avec beaucoup de symptômes psychosomatiques ,réels cependant, bien sûr.
Il me semble qu'un an est une durée courte pour être soigné en TCC ou en psychanalyse. Ce n'est pas magique, il faut du temps pour l'une et l'autre de ces thérapies, surtout en psychanalyse.
L'avantage d'une hospitalisation serait quand même que tu aies un traitement anti-dépresseur pendant assez longtemps et de voir ses effets. Je ne pense pas qu'on sorte d'une hospitalisation avec des séquelles de traitements donnés et heureusement.
Il y a forcément un anti-dépresseur qui te convient parmi la panoplie de ces traitements. Les effets secondaires apparaissent au début mais finissent par s'estomper. Parfois, il est utile de commencer par de faibles doses pour augmenter petit à petit pour diminuer les éventuels effets secondaires. Ce qu'a fait une psychiatre pour un anti-dépresseur qui ne me convenait pas jusque-là (grosse fatigue avec ; donc en plus d'un démarrage à faibles doses, elle m'a conseillé de le prendre le soir).
Il est possible que ces effets secondaires soient psychologiques et que ce soit l'anxiété masquée face à cette prise d'A.D qui les provoque.
Voilà ce qui me vient quand je te lis.
Je te souhaite une bonne fin d'après-midi.
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- Messages : 19
- Enregistré le : dimanche 26 novembre 2023 13:35
Anxiété généralisée - vraiment ?
Bonjour @Philea ,
Merci pour ta réponse.
En effet les professionnels que j'ai consulté n'utilise pas le terme maladie mentale pour qualifier mon trouble, mais la frontière est mince (d'après mon ressentit); je consulte des professionnels qui exercent en milieu hospitalier psychiatrique et en libéral à côté.
Ces professionnels me proposent un séjour dans l'hôpital de rouffach qui est quand même un hôpital qui soignent de grosses pathologies et je ne me vois vraiment pas aller là bas !
Mon généraliste quant à lui est plus raisonnable et pense que je devrais aller dans une clinique qui soigne des troubles plus "légers" (dépression, burn out etc...).
Ce qui me dérange dans cette hospitalisation c'est le risque qu'on essaie coûte que coûte de m'administrer un traitement psychique alors que PEUT-ÊTRE ce n'est pas ça mon problème .
Hypothèse que je soutiens parce que aucun anxiolitique ne semble me soulager et que je n'ai pas le sentiment que la source de mes maux soit psychologique...
Bien entendu si je suis là c'est parce que le doute subsiste et que je ne sais plus quoi penser.
J'avais essayé plusieurs antidepresseurs en démarrant à de toute petites doses, soit dès le départ j'avais de très gros effets secondaires où/et il n'y avait aucune amélioration sur mes symptômes.
On m'a également fait essayer d'autres choses comme des neuroleptiques, thymoregulateur et le pire c'était des antipsychotiques qui me provoquaient de terribles crises et là je croyais vraiment que j'allais me faire interner tellement j'avais l'impression de perdre la tête.
Du coup j'ai très peur de tester encore d'autres molécules...
Merci pour ta réponse.
En effet les professionnels que j'ai consulté n'utilise pas le terme maladie mentale pour qualifier mon trouble, mais la frontière est mince (d'après mon ressentit); je consulte des professionnels qui exercent en milieu hospitalier psychiatrique et en libéral à côté.
Ces professionnels me proposent un séjour dans l'hôpital de rouffach qui est quand même un hôpital qui soignent de grosses pathologies et je ne me vois vraiment pas aller là bas !
Mon généraliste quant à lui est plus raisonnable et pense que je devrais aller dans une clinique qui soigne des troubles plus "légers" (dépression, burn out etc...).
Ce qui me dérange dans cette hospitalisation c'est le risque qu'on essaie coûte que coûte de m'administrer un traitement psychique alors que PEUT-ÊTRE ce n'est pas ça mon problème .
Hypothèse que je soutiens parce que aucun anxiolitique ne semble me soulager et que je n'ai pas le sentiment que la source de mes maux soit psychologique...
Bien entendu si je suis là c'est parce que le doute subsiste et que je ne sais plus quoi penser.
J'avais essayé plusieurs antidepresseurs en démarrant à de toute petites doses, soit dès le départ j'avais de très gros effets secondaires où/et il n'y avait aucune amélioration sur mes symptômes.
On m'a également fait essayer d'autres choses comme des neuroleptiques, thymoregulateur et le pire c'était des antipsychotiques qui me provoquaient de terribles crises et là je croyais vraiment que j'allais me faire interner tellement j'avais l'impression de perdre la tête.
Du coup j'ai très peur de tester encore d'autres molécules...
- Lorient
- Messages : 580
- Enregistré le : lundi 19 septembre 2016 17:01
Anxiété généralisée - vraiment ?
Bonsoir @Utilisateur as-tu creusé la piste orl pour les vertiges ?
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- Messages : 19
- Enregistré le : dimanche 26 novembre 2023 13:35
Anxiété généralisée - vraiment ?
Bonjour @Lorient ,
Oui je suis allé voir 2 ORL différents au sujet de mes vertiges et n'ont rien trouvé de concluant.
Bonne journée.
Oui je suis allé voir 2 ORL différents au sujet de mes vertiges et n'ont rien trouvé de concluant.
Bonne journée.
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- Messages : 8
- Enregistré le : dimanche 17 janvier 2021 13:26
Anxiété généralisée - vraiment ?
Je comprends ta situation, j'ai aussi eu des problèmes similaires. Se renseigner sur la gestion du stress m'a beaucoup aidé. Trouve ce qui fonctionne pour toi, que ce soit la méditation ou l'exercice. Prendre soin de sa santé mentale et physique peut vraiment faire une différence.
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- Messages : 19
- Enregistré le : dimanche 26 novembre 2023 13:35
Anxiété généralisée - vraiment ?
Bonjour à tous,
Merci pour vos réponses.
En fait j'ai UN PEU avancé...
après quelques tests, il s'avère que je suis HPI. Si cela n'est pas une maladie, il semblerait que cela engendre chez moi une forme d'hypervigilance sur le vieillissement de mon corps (eh oui j'ai 40ans) et sur les symptômes somatiques réels que je traine sur 2-3 problèmes de santé qui ne devraient pas m'handicaper (en tout cas c'est ce qu'on me dit) au point que j'en souffre comme je le décis dans mon post initial.
Je suis depuis plusieurs mois sous mianserine, chaque mois on me monte le dosage car je ne ressens pas vraiment les effets positifs (sauf sur les insomnies, mais j'ai encore un someil de piètre qualité), je prends également du lysanxia 5mg le matin et 10 le soir, pareil je ne sens pas grand chose en fait...
En parallèle j'ai vu plusieurs psychologues, la TCC n'a rien donné, la psychanalyse m'a aidé à comprendre certaines choses mais ça se limite à ça, je continue malgré tout.
Et je vois actuellement une psychomotricienne dans un centre hospitalier spécialisé dans les maladies mentales, j'étais sceptique voir dans l'incompréhension au début car je ne comprenais pas pourquoi on m'envoyait chez elle, mais en fait elle me fait faire une sorte de relaxation et lors des séances, je me sens clairement mieux (la détente est bien là), hélas elle ne perdure pas, mais à priori il s'agirai d'un travail de longue haleine pour espérer avoir des résultats qui perdurent.
A Suivre...
Merci pour vos réponses.
En fait j'ai UN PEU avancé...
après quelques tests, il s'avère que je suis HPI. Si cela n'est pas une maladie, il semblerait que cela engendre chez moi une forme d'hypervigilance sur le vieillissement de mon corps (eh oui j'ai 40ans) et sur les symptômes somatiques réels que je traine sur 2-3 problèmes de santé qui ne devraient pas m'handicaper (en tout cas c'est ce qu'on me dit) au point que j'en souffre comme je le décis dans mon post initial.
Je suis depuis plusieurs mois sous mianserine, chaque mois on me monte le dosage car je ne ressens pas vraiment les effets positifs (sauf sur les insomnies, mais j'ai encore un someil de piètre qualité), je prends également du lysanxia 5mg le matin et 10 le soir, pareil je ne sens pas grand chose en fait...
En parallèle j'ai vu plusieurs psychologues, la TCC n'a rien donné, la psychanalyse m'a aidé à comprendre certaines choses mais ça se limite à ça, je continue malgré tout.
Et je vois actuellement une psychomotricienne dans un centre hospitalier spécialisé dans les maladies mentales, j'étais sceptique voir dans l'incompréhension au début car je ne comprenais pas pourquoi on m'envoyait chez elle, mais en fait elle me fait faire une sorte de relaxation et lors des séances, je me sens clairement mieux (la détente est bien là), hélas elle ne perdure pas, mais à priori il s'agirai d'un travail de longue haleine pour espérer avoir des résultats qui perdurent.
A Suivre...
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- Messages : 8
- Enregistré le : dimanche 17 janvier 2021 13:26
Anxiété généralisée - vraiment ?
C'est super de savoir que tes séances avec le psychomotricien font une différence ! Si tu trouves un peu de paix grâce à ces techniques de relaxation, ça vaut vraiment le coup de creuser dans cette direction. Tu pourrais aussi explorer d'autres méthodes comme la pleine conscience ou le yoga, qui peuvent également aider à réduire le stress et améliorer ton bien-être physique.
Bon courage !
Bon courage !
- clémentine
- Messages : 3946
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
Anxiété généralisée - vraiment ?

Mon anxiété a nettement diminué grâce à la méditation de pleine conscience que j'avais arrêtée et que j'ai repris, j'avais fait une TCC à base de méditation il y a 15 ans, je dors mieux également. Pour la soigner, j'ai encore 22 gouttes d' Haldol, je diminue goutte par goutte.
Je suis soulagée, c'était l'enfer.

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- Messages : 19
- Enregistré le : dimanche 26 novembre 2023 13:35
Anxiété généralisée - vraiment ?
Le problème (pour ma part) c'est que je sais plus ou moins quoi faire quand ça ne va pas, mais ce n'est pas applicable 7/7 24/24 (je m'isole et me concentre sur un jeu video, la télé ou j'essaie de me détendre avec de la musique, voir je me concentre sur un projet professionnel - du coup je travail beaucoup, beaucoup trop en fait, 60h/semaine environ, mais ça me permets de moins penser à mes problèmes).
Les médicaments ne semblent vraiment pas faire d'effets positifs sur moi, et en plus ils me font beauoup grossir... (j'en ai testé pas mal, de loin pas tous, mais la plupart que j'ai testé sur de courtes périodes m'ont très mal réussis et ceux que je tolère, 0 effet positif)
C'est vraiment l'enfer d'avoir un cerveau qui tourne à 1000% sans arrêt, cela me provoque de l'hypervigilance et donc si je m'aperçois par exemple que je me sens fatigué, je vais faire une fixette dessus, mon cerveau m'envoit sans arrêt un signal d'alerte et au final j'en viens à faire une espèce de crise d'angoisse qui va faire que je vais me sentir pas bien avec divers symptômes...
Quelle galère.
Cette situation m'isole beaucoup socialement, étant donné que je me sens souvent mal, je n'ai trop envie de sortir (d'ailleurs je crois que je souffre d'une espèce d'anxiété sociale aussi car mes symptômes sont souvent majorés voir provoqués par la présence de personne) ; mais de l'autre côté je souffre de solitude et donc je culpabilise de cette situation...
Bref ce n'est pas facile... depuis 5 ans déjà... se battre contre l'inconnu ou contre sois même je ne sais pas trop au final.
Les médicaments ne semblent vraiment pas faire d'effets positifs sur moi, et en plus ils me font beauoup grossir... (j'en ai testé pas mal, de loin pas tous, mais la plupart que j'ai testé sur de courtes périodes m'ont très mal réussis et ceux que je tolère, 0 effet positif)
C'est vraiment l'enfer d'avoir un cerveau qui tourne à 1000% sans arrêt, cela me provoque de l'hypervigilance et donc si je m'aperçois par exemple que je me sens fatigué, je vais faire une fixette dessus, mon cerveau m'envoit sans arrêt un signal d'alerte et au final j'en viens à faire une espèce de crise d'angoisse qui va faire que je vais me sentir pas bien avec divers symptômes...
Quelle galère.
Cette situation m'isole beaucoup socialement, étant donné que je me sens souvent mal, je n'ai trop envie de sortir (d'ailleurs je crois que je souffre d'une espèce d'anxiété sociale aussi car mes symptômes sont souvent majorés voir provoqués par la présence de personne) ; mais de l'autre côté je souffre de solitude et donc je culpabilise de cette situation...
Bref ce n'est pas facile... depuis 5 ans déjà... se battre contre l'inconnu ou contre sois même je ne sais pas trop au final.
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- Messages : 2
- Enregistré le : dimanche 11 août 2024 18:15
Anxiété généralisée - vraiment ?
Bonjour,
Depuis quelques temps maintenant, je prends conscience d'à quel point mon stress me bouffe la vie. Et j'en ai marre. Je me suis donc motivée à en parler (chose pas évidente à faire pour moi).
Je vais me présenter rapidement. J'ai 24 ans. Depuis aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été stressée et je me suis toujours sentie en décalage par rapport aux autres. Je ne savais pas comment parlé aux autres, comment me faire des amis etc. Je me posais des milliers de questions. J'ai eu du mal à m'affirmer et j'étais du genre à suivre les autres, en adaptant des comportements très malsain par imitation parfois. Sauf que, en réalité je me retrouvais seule et sans amis. Je me sentais donc très mal. Et cela perdure à l'heure actuelle, même si cela est moindre.
Aujourd'hui, j'ai quelques amis, mais j'ai du mal à profiter vraiment de mes relations car je me pose toujours des tonnes de questions sans arrêt et c'est épuisant. Je doute continuellement de moi, des gens et de la vie. De tout en réalité. A tel point que des choses "normales", ou "basiques" me demandent un effort exceptionnel (je n'y arrive parfois pas). Par exemple, commander une pizza au téléphone, sortir marcher dehors, manger avec des amis, être dans le monde (à partir de 4-5 personnes je commence à me sentir vraiment très submergé tellement j'analyse tout), dire bonjour au conducteur du bus, aller à mes entraînements....
Je fais du sport en club depuis que j'ai 3 ans. Durant une période, qui a duré environ 1 ans, à chaque entraînement je faisais une crise d'angoisse. J'ai donc fini par arrêter d'y aller. J'ai donc aussi arrêté la compétition car je ne m'entraînais plus et que je perdais tout le temps, ce qui avait tendance à accroître mon manque de confiance en moi. Chaque fois que je retournais à l'entraînement était horrible, tellement que parfois j'y allais mais je ne m'entraînais pas ou seule, ou carrément que je préférais n'y allais pas du tout. Je préférais rester chez moi.
Je suis sujette aux crise d'angoisse/de panique aussi. J'ai du mal à respirer, je pleure, je suis tétanisée, j'ai l'impression d'avoir une vision déformée ou brouillée,... Cela ne fait qu'accroître mon anxiété après. Ça me donne l'impression de revenir à zéro sur tous mes efforts précédents, et donc je n'ai plus envie de sortir de chez moi, et de parler aux gens ni d'en voir. Je n'en fais pas tout le temps, cela peut être par période (durant quelques mois j'en fais beaucoup) ou alors ponctuel (je n'en fais pas pendant 6 mois, et d'un coup j'en fais une alors que j'ai l'impression que j'allais mieux).
Durant quelques mois l'année dernière, j'ai commencé à faire beaucoup de crise d'angoisse en toutes circonstances. J'ai donc pris un traitement : anxiolytiques. C'était délivré par mon généraliste. Les premiers effets étaient incroyables. Tellement que c'était inquiétant car j'étais complètement détendu voire shootée. Sauf que je ne voulais pas devenir addict. Mon traitement était sur 3 mois. Sauf qu'il m'arrive de reprendre certains médicaments aujourd'hui (hors de la prescription quand mes émotions/angoisses sont trop fortes). Mais cela reste très rare (j'ai du en prendre 5-10 en un an). Je me dis qu'il faudrait que j'aille revoir mon généraliste mais je ne sais pas...
Pour finir, je vois une psychologue une fois par mois, celle de mon école car gratuite. Je sais qu'il faudrait que j'en vois une de manière plus fréquente mais je n'ai pas la possibilité... Et j'avoue que ça me stress.
Voilà... Je ne sais pas si c'est de l'anxiété généralisée mais je sais que j'en souffre et que je veux que ce stress permanent s'arrête et que mes pensées/réflexions/ angoisses se taisent (sauf pour les moments légitimes). Je veux juste profiter de la vie.
J'espère que ce que j'ai écrit était clair car j'ai eu du mal à structurer ma pensée.
Merci à ceux qui auront pris le temps de tout lire... Et à ceux qui prendront le temps de répondre... J'aimerais vraiment en parler...
Depuis quelques temps maintenant, je prends conscience d'à quel point mon stress me bouffe la vie. Et j'en ai marre. Je me suis donc motivée à en parler (chose pas évidente à faire pour moi).
Je vais me présenter rapidement. J'ai 24 ans. Depuis aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été stressée et je me suis toujours sentie en décalage par rapport aux autres. Je ne savais pas comment parlé aux autres, comment me faire des amis etc. Je me posais des milliers de questions. J'ai eu du mal à m'affirmer et j'étais du genre à suivre les autres, en adaptant des comportements très malsain par imitation parfois. Sauf que, en réalité je me retrouvais seule et sans amis. Je me sentais donc très mal. Et cela perdure à l'heure actuelle, même si cela est moindre.
Aujourd'hui, j'ai quelques amis, mais j'ai du mal à profiter vraiment de mes relations car je me pose toujours des tonnes de questions sans arrêt et c'est épuisant. Je doute continuellement de moi, des gens et de la vie. De tout en réalité. A tel point que des choses "normales", ou "basiques" me demandent un effort exceptionnel (je n'y arrive parfois pas). Par exemple, commander une pizza au téléphone, sortir marcher dehors, manger avec des amis, être dans le monde (à partir de 4-5 personnes je commence à me sentir vraiment très submergé tellement j'analyse tout), dire bonjour au conducteur du bus, aller à mes entraînements....
Je fais du sport en club depuis que j'ai 3 ans. Durant une période, qui a duré environ 1 ans, à chaque entraînement je faisais une crise d'angoisse. J'ai donc fini par arrêter d'y aller. J'ai donc aussi arrêté la compétition car je ne m'entraînais plus et que je perdais tout le temps, ce qui avait tendance à accroître mon manque de confiance en moi. Chaque fois que je retournais à l'entraînement était horrible, tellement que parfois j'y allais mais je ne m'entraînais pas ou seule, ou carrément que je préférais n'y allais pas du tout. Je préférais rester chez moi.
Je suis sujette aux crise d'angoisse/de panique aussi. J'ai du mal à respirer, je pleure, je suis tétanisée, j'ai l'impression d'avoir une vision déformée ou brouillée,... Cela ne fait qu'accroître mon anxiété après. Ça me donne l'impression de revenir à zéro sur tous mes efforts précédents, et donc je n'ai plus envie de sortir de chez moi, et de parler aux gens ni d'en voir. Je n'en fais pas tout le temps, cela peut être par période (durant quelques mois j'en fais beaucoup) ou alors ponctuel (je n'en fais pas pendant 6 mois, et d'un coup j'en fais une alors que j'ai l'impression que j'allais mieux).
Durant quelques mois l'année dernière, j'ai commencé à faire beaucoup de crise d'angoisse en toutes circonstances. J'ai donc pris un traitement : anxiolytiques. C'était délivré par mon généraliste. Les premiers effets étaient incroyables. Tellement que c'était inquiétant car j'étais complètement détendu voire shootée. Sauf que je ne voulais pas devenir addict. Mon traitement était sur 3 mois. Sauf qu'il m'arrive de reprendre certains médicaments aujourd'hui (hors de la prescription quand mes émotions/angoisses sont trop fortes). Mais cela reste très rare (j'ai du en prendre 5-10 en un an). Je me dis qu'il faudrait que j'aille revoir mon généraliste mais je ne sais pas...
Pour finir, je vois une psychologue une fois par mois, celle de mon école car gratuite. Je sais qu'il faudrait que j'en vois une de manière plus fréquente mais je n'ai pas la possibilité... Et j'avoue que ça me stress.
Voilà... Je ne sais pas si c'est de l'anxiété généralisée mais je sais que j'en souffre et que je veux que ce stress permanent s'arrête et que mes pensées/réflexions/ angoisses se taisent (sauf pour les moments légitimes). Je veux juste profiter de la vie.
J'espère que ce que j'ai écrit était clair car j'ai eu du mal à structurer ma pensée.
Merci à ceux qui auront pris le temps de tout lire... Et à ceux qui prendront le temps de répondre... J'aimerais vraiment en parler...
-
- Messages : 19
- Enregistré le : dimanche 26 novembre 2023 13:35
Anxiété généralisée - vraiment ?
Hello Mia,
Je suis là si tu veux parler ou échanger sur nos problèmes...
Quel est cet anxiolytique qui semble si bien te convenir ? Pour ma part je n'ai trouvé aucune médicament qui me permette d'aller mieux, seule ma volonté me permet d'aller tant bien que mal au delà de mes maux parfois c'est facile une fois lancé, parfois c'est un calvaire infernal...
Je suis là si tu veux parler ou échanger sur nos problèmes...
Quel est cet anxiolytique qui semble si bien te convenir ? Pour ma part je n'ai trouvé aucune médicament qui me permette d'aller mieux, seule ma volonté me permet d'aller tant bien que mal au delà de mes maux parfois c'est facile une fois lancé, parfois c'est un calvaire infernal...
- clémentine
- Messages : 3946
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
Anxiété généralisée - vraiment ?
Bonjour Mia6 et bienvenue
,
Merci pour ton message et de ta confiance que tu as en nous, tu as bien fait d'écrire ici, tu peux continuer puisque ça te fait du bien.
Super que tu profites de l'école pour parler à un psychologue, c'est déjà beaucoup. ça va t'aider à amorcer un travail sur toi.
Mais, sinon, un médecin généraliste ne suffit pas, ils ne sont pas spécialisés. D'autant plus que beaucoup d'anxiolytiques sont connus pour rendre vite addict.
Le stress n'est pas pas pathologique, l'anxiété, les crises d'angoisse si. Ce serait bien de mettre un nom sur ce que tu as avec un psychiatre avec lequel tu peux être remboursé avec une prescription de ton médecin généraliste.
Surtout que tu te poses un tas de questions. As-tu une mutuelle ?
Le sport va t'aider j'en suis sûre, tu reprendras sans doute quand ça ira un peu mieux.
En fait, nous sommes comme toi, nous voulons profiter de la vie.
Je souffre également d'un trouble anxieux.
à bientôt
Bonne soirée


Merci pour ton message et de ta confiance que tu as en nous, tu as bien fait d'écrire ici, tu peux continuer puisque ça te fait du bien.
Super que tu profites de l'école pour parler à un psychologue, c'est déjà beaucoup. ça va t'aider à amorcer un travail sur toi.
Mais, sinon, un médecin généraliste ne suffit pas, ils ne sont pas spécialisés. D'autant plus que beaucoup d'anxiolytiques sont connus pour rendre vite addict.
Le stress n'est pas pas pathologique, l'anxiété, les crises d'angoisse si. Ce serait bien de mettre un nom sur ce que tu as avec un psychiatre avec lequel tu peux être remboursé avec une prescription de ton médecin généraliste.
Surtout que tu te poses un tas de questions. As-tu une mutuelle ?
Le sport va t'aider j'en suis sûre, tu reprendras sans doute quand ça ira un peu mieux.
En fait, nous sommes comme toi, nous voulons profiter de la vie.
Je souffre également d'un trouble anxieux.
à bientôt
Bonne soirée

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- Messages : 2
- Enregistré le : dimanche 11 août 2024 18:15
Anxiété généralisée - vraiment ?
Merci beaucoup à vous pour votre réponse et votre bienveillance... J'avoue que je m'attendais pas à des réponses aussi rapide, etc Bref je m'étais fait pleins de films pour changer 
@Utilisateur Disons que ce médicament me fait du bien sur le moment mais pour qu'il me fasse vraiment de l'effet c'est à dire qu'il fasse taire toutes mes pensées etc, je dois être dans un état où je suis complètement shooté par le médicament donc ce n'est pas idéal... Et le problème c'est que très rapidement j'ai du augmenter les doses ce qui n'est pas bon non plus... Sinon ce qui m'a été prescrit c'était Alprozalam. Mais ça a un autre nom, c'est ce que m'a fourni la pharmacie.
@clémentine Oui c'est ce que je me dis mais en même temps je suis réfractaire. Je sais que j'ai besoin d'un vrai suivi et que ça ne suffit pas. Donc j'ai l'impression que je devrais laisser la place à quelqu'un d'autre, et moi faire un suivi approfondie... Mais en même temps je me dis que justement j'ai ma place... Enfin voilà quoi. Des questions dans tous les sens...
J'ai bien conscience que le généraliste n'est pas suffisant. Je pense que j'ai envie d'aller voir un spécialiste mais en même temps j'en ai peur. S'il me disait que j'avais vraiment un TAG par exemple, qu'est-ce que je ferai ? Mais en même temps j'ai envie de savoir pourquoi je suis comme ça... Le dilemme infernal... Entre la peur et l'envie...
C'est ce qui me semble que ce traitement peut rendre addict et j'ai pas envie de l'être... C'est pour ça que je veux agir avant de m'enfermer dans cette spirale. Là je n'en prends pas ou presque pas et je veux que ça continue. Surtout que c'est sans l'aval d'un médecin...
Oui j'ai une mutuelle
Pour le sport j'ai repris on va dire. Il m'arrive de ne pas aller aux entraînements. Mais ça va mieux. Mais je repense beaucoup à la période où j'ai fait des crises d'angoisse à répétition et ça me fait peur de revivre ça... Et de le faire subir aux autres qui souvent n'y comprennent rien j'ai l'impression. Je me sens particulièrement seule dans ces moments là.
Concernant la terminologie, selon moi c'est de l'anxiété car c'est présent au quotidien et pas que dans les moments légitimes (examen, etc). Et très souvent ça me bloque au point de préférer ne pas sortir de chez moi, de ne rien faire.
J'ai peur de poser des mots sur mes maux. J'ai l'impression que je cherche des pathologies que je n'ai pas.
Vous en pensez quoi ?
Sinon, pour m'exprimer un peu sur le sujet, on m'a toujours dit que je réfléchissais trop et d'arrêter de trop penser. Sauf que ce genre de réflexion m'aide sans m'aider. Ça m'aide à me rendre compte que je me prends la tête pour rien. Mais en même temps j'ai l'impression d'être seule à vivre ça. Que je le subis complètement. Et même parfois, j'ai l'impression que mes réflexions sont légitimes et que ça devrait être aux autres de penser davantage et de plus se prendre la tête. Mais je me dis qu'il n'y a que moi qui vit mal mes pensées et réflexions et angoisses.
Parfois je rend compte que je suis carrément en apnée, que j'ai les épaules super hautes (c'est une amie qui me l'a fait remarquer la première fois)
Ça ne fait que depuis peu que je dis que mes pensées sont en réalité des angoisses
avant je me disais et entendais juste "je réfléchis trop, je me prends trop la tête pour rien et je suis stressée" ou "stressé de la vie".
Il y autre chose : mes relations. J'ai tellement d'appréhension que je me surprotège. Pour vous dire, je n'ai jamais eu de copain notamment parce que je suis une hermite. Et sur le plan amical, je n'arrive pas à apprécier complètement de passer du temps avec mes amis. Je réfléchis tellement pour des trucs simples... Ça m'empoisonne la vie. Par exemple je me dis : tu devrais lui envoyer un message. Mais quel message, comment le formuler ? Et si je le dérangeais ? Et si je formulais mal ? Et s'il m'appelais pour me répondre ? Et en vrai est-ce que c'est vraiment une amie ? Qu'est-ce que tu peux attendre d'elle ? C'est quoi une amie ? Oui je l'apprécie et elle aussi. Enfin il me semble...
Ou sur le plan professionnel/étude : et si ce que j'écris ça ne veut rien dire ? Je vais avoir un 0 et rater mon année ? Et si je réussi ? Si j'ai mon diplôme ? (Pour info je fais des études d'éducatrice spécialisée) Je vais avoir la responsabilité de ces personnes... Est-ce que je vais être une bonne professionnelle ? Est ce que je vais aggraver leur situation déjà difficile ? Vais être assez forte ?
Enfin voilà
je voulais donner un aperçu pour avoir votre avis étant donné que vous avez peut être été diagnostiqué et/ou fait des recherches sur le sujet... Est ce que c'est un trouble anxieux et un trouble anxieux généralisée selon vous ?
@Utilisateur Disons que ce médicament me fait du bien sur le moment mais pour qu'il me fasse vraiment de l'effet c'est à dire qu'il fasse taire toutes mes pensées etc, je dois être dans un état où je suis complètement shooté par le médicament donc ce n'est pas idéal... Et le problème c'est que très rapidement j'ai du augmenter les doses ce qui n'est pas bon non plus... Sinon ce qui m'a été prescrit c'était Alprozalam. Mais ça a un autre nom, c'est ce que m'a fourni la pharmacie.
@clémentine Oui c'est ce que je me dis mais en même temps je suis réfractaire. Je sais que j'ai besoin d'un vrai suivi et que ça ne suffit pas. Donc j'ai l'impression que je devrais laisser la place à quelqu'un d'autre, et moi faire un suivi approfondie... Mais en même temps je me dis que justement j'ai ma place... Enfin voilà quoi. Des questions dans tous les sens...
J'ai bien conscience que le généraliste n'est pas suffisant. Je pense que j'ai envie d'aller voir un spécialiste mais en même temps j'en ai peur. S'il me disait que j'avais vraiment un TAG par exemple, qu'est-ce que je ferai ? Mais en même temps j'ai envie de savoir pourquoi je suis comme ça... Le dilemme infernal... Entre la peur et l'envie...
C'est ce qui me semble que ce traitement peut rendre addict et j'ai pas envie de l'être... C'est pour ça que je veux agir avant de m'enfermer dans cette spirale. Là je n'en prends pas ou presque pas et je veux que ça continue. Surtout que c'est sans l'aval d'un médecin...
Oui j'ai une mutuelle
Pour le sport j'ai repris on va dire. Il m'arrive de ne pas aller aux entraînements. Mais ça va mieux. Mais je repense beaucoup à la période où j'ai fait des crises d'angoisse à répétition et ça me fait peur de revivre ça... Et de le faire subir aux autres qui souvent n'y comprennent rien j'ai l'impression. Je me sens particulièrement seule dans ces moments là.
Concernant la terminologie, selon moi c'est de l'anxiété car c'est présent au quotidien et pas que dans les moments légitimes (examen, etc). Et très souvent ça me bloque au point de préférer ne pas sortir de chez moi, de ne rien faire.
J'ai peur de poser des mots sur mes maux. J'ai l'impression que je cherche des pathologies que je n'ai pas.
Vous en pensez quoi ?
Sinon, pour m'exprimer un peu sur le sujet, on m'a toujours dit que je réfléchissais trop et d'arrêter de trop penser. Sauf que ce genre de réflexion m'aide sans m'aider. Ça m'aide à me rendre compte que je me prends la tête pour rien. Mais en même temps j'ai l'impression d'être seule à vivre ça. Que je le subis complètement. Et même parfois, j'ai l'impression que mes réflexions sont légitimes et que ça devrait être aux autres de penser davantage et de plus se prendre la tête. Mais je me dis qu'il n'y a que moi qui vit mal mes pensées et réflexions et angoisses.
Parfois je rend compte que je suis carrément en apnée, que j'ai les épaules super hautes (c'est une amie qui me l'a fait remarquer la première fois)
Ça ne fait que depuis peu que je dis que mes pensées sont en réalité des angoisses
Il y autre chose : mes relations. J'ai tellement d'appréhension que je me surprotège. Pour vous dire, je n'ai jamais eu de copain notamment parce que je suis une hermite. Et sur le plan amical, je n'arrive pas à apprécier complètement de passer du temps avec mes amis. Je réfléchis tellement pour des trucs simples... Ça m'empoisonne la vie. Par exemple je me dis : tu devrais lui envoyer un message. Mais quel message, comment le formuler ? Et si je le dérangeais ? Et si je formulais mal ? Et s'il m'appelais pour me répondre ? Et en vrai est-ce que c'est vraiment une amie ? Qu'est-ce que tu peux attendre d'elle ? C'est quoi une amie ? Oui je l'apprécie et elle aussi. Enfin il me semble...
Ou sur le plan professionnel/étude : et si ce que j'écris ça ne veut rien dire ? Je vais avoir un 0 et rater mon année ? Et si je réussi ? Si j'ai mon diplôme ? (Pour info je fais des études d'éducatrice spécialisée) Je vais avoir la responsabilité de ces personnes... Est-ce que je vais être une bonne professionnelle ? Est ce que je vais aggraver leur situation déjà difficile ? Vais être assez forte ?
Enfin voilà
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- Messages : 19
- Enregistré le : dimanche 26 novembre 2023 13:35
Anxiété généralisée - vraiment ?
L'alprazolam (=xanax) est effectivement un anxiolityque de première intention et pour beaucoup de personnes stressées/angoissées, il marche bien.
Effectivement il entraine une acoutumance sur le long terme il faut en prendre de plus en plus car ça fonctionne de moins en moins dans le temps.
Tu as de la chance déjà de constater que ça fonctionne sur toi ! Moi je n'ai pas cette chance...
Quand je dis que tu as de la chance, je m'explique : dans mon shéma de pensée, je m'imagine tout le temps être malade physiquement et j'imagine le pire (cancer etc...) car jai beaucoup de symptômes physiques et peu psychiques en fait. Personnellement ça m'aiderait tellement de trouver un médicament "qui me prouve" que mon problème est bien de l'anxiété ; ça me permettrait de moins m'imaginer tout et n'importe quoi comme maladie.
Dans ton cas, il faut que tu sois prises en charge avant que tes problèmes deviennent encore plus envahissant (avec le temps ça va surement devenir pire si ce n'est pas pris en charge, c'est ce qui m'est arrivé et une fois les gros symptômes installées, c'est la galère pour celui qui les subit mais aussi pour les gens qui veulent t'aider y compris les professionnels de santé).
Je te recommande de voir un psychiatre... Eventuellement ton médecin traitant à défaut, il est en principe capable d'une part de faire un premier diagnostic et ensuite de te prescrire des anti-dépresseurs spécialisés dans l'anxiété (ISRS - exemple sertraline ou venlafaxine). Ils sont réputés comme efficaces si on les supporte... Moi je ne les supporte pas. Etant HPI, au lieu de m'appaiser, ça me speed encore plus...
Enfin, il faut que tu saches que chaque personne est différente et agit différente et mon sentiment personnel est que la psychiatrie même si elle semble avoir fait des progrès, est loin de comprendre ce qui nous arrive à chacun ! D'une manière générale, il y a des choses naturelles qui semblent aider les anxieux/stressés et ça fonctionne aussi chez moi pour certains :
- Le sport
- La relaxation
- La méditation
- L'hypnose (chez moi ça ne fonctionne pas - exprit HPI trop cartésien)
Tout ce qui peut induire chez toi de la détente d'une manière générale, moi quand je suis en "crise", j'ai besoin de m'occuper la tête, je joue à des jeux vidéos, écoute de la musique, regarde la télé et je me déconnecte le plus possible de tout ce qu'il y a autour de moi ! (Cela dit les écrans... c'est dicustable, mais chez moi ça fonctionne).
Voilà j'espère que cela t'aidera un peu...
PS : Je pense que personne sur ce forum saura te dire ce que tu as, seul un professionnel de santé peut le diagnostiquer et encore... Je pense que ces étiquettes qu'on nous met ne sont pas forcément toujours justifiées et/ou comprises ; j'ai consulté beaucoup de professionnels et j'ai eu plusieurs diagnostics différents... tout ça pour dire que plutôt que de savoir ce que tu as, il faut que tu trouves ce qui fonctionne pour toi).
- Thx91
- Messages : 567
- Enregistré le : samedi 25 juin 2022 16:53
Anxiété généralisée - vraiment ?
Bonjour,
vous avez la chance de travailler ...
... bon je décorne ... mais ca occupe la moitié de votre vie ... autant en profiter et se sentir bien dans cela ...

vous avez la chance de travailler ...


- clémentine
- Messages : 3946
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
Anxiété généralisée - vraiment ?

Merci pour ta réponse, ce n'est pas toujours le cas les réponses chez les nouveaux. Nous, on se lasse.
Nous ne sommes pas médecins encore moins psychiatres, plus spécialisés. Encore une fois, eux seuls pourront diagnostiquer ce que tu as et encore en approfondissant, en te connaissant.
Allez courage, tu verras, tu seras soulagée de savoir ce que tu as, comme cela arrive pratiquement à chaque fois.
C'est cela, mettre un diagnostic sur tes maux, mettre des mots.
On est tous pareil et plus encore quand on est anxieux et même seulement stressé, on imagine le pire, surtout quand on attend.
Cela étant dit, ce que tu dis résonne en moi, tu as un excès de stress mais nous te connaissons à peine, tu sembles dramatiser tout. Tu as besoin d'être rassurée. Ta famille est elle aidante ?
Quant à l'apnée, surveille ton sommeil, dis le au généraliste. En méditation, on apprend à respirer par le ventre, cela d'ailleurs évite beaucoup d'angoisses de respirer par le ventre, on ne le dira jamais assez.
Est-ce que tu ronfles ? Est-ce tu fumes ? Est-ce tu dors bien ? Ton médecin te demandera tout ça...
Le sport aide aussi comme je te l'ai déjà dit. Quel sport pratique tu ?
Avoir un vrai suivi quand on a rencontré un "bon" professionnel aide aussi à être moins anxieux.
Je réfléchis trop aussi, ma psy me l'a dit, ça peut être juste parce que tu appréhendes chaque évènement.
J'ai attendu longtemps et je n'ai pas eu beaucoup d'aventures et tard. Cependant, j'ai fini par ma marier et être mère. J'ai vécu et vis en ermite assez souvent.
J'ai toujours très peu d'amis mais tu sais les vrais amis on les compte sur les doigts d'une main.
Méfie toi de ceux qui sortent sans arrêt, qui ont un tas d'aventures et un tas d'amis. ça cache quelque chose, l'anxiété peut s'y cacher aussi de s'étourdir comme ça (ou autre) et ils ne sont pas plus heureux pour ça.
Ah une presque collègue, j'étais infirmière psy, je suis à la retraite et j'ai 69 ans.
Bon courage pour la fin de tes études.
J'ai repris les miennes à 37 ans. Je suis sûre que l'anxiété est pour quelque chose dans l'arrêt de mes études à 22 ans, je n'ai consulté que trop tard, à l'époque, on vivait comme on pouvait, la psy faisait très peur et c'était si lointain.
L'Alprazolam est le générique du Xanax si c'est ça que tu cherches. Ma psy a fait sa thèse sur les Benzodiazépines dont le Xanax. Nous sommes contre, elle et moi.
Perso, j'ai un neuroleptique en petite dose, c'est moins addictogène, on risque moins la dépendance, ça ne me change pas et je supporte mieux que les benzos que j'ai eu aussi malgré tout, ce n'est pas bon pour passer des examens les benzos, ça endort.
Pour finir navigue un peu sur le forum, surtout cette section où on parle beaucoup d'anxiété. Tu verras que tu n'es pas seule et c'est fréquent, en plus avec le climat social dans lequel on est plongé.
Et puis tiens nous au courant. J'ai trop écrit lol !

-
- Messages : 19
- Enregistré le : dimanche 26 novembre 2023 13:35
Anxiété généralisée - vraiment ?
Cela dépend comment on voit les choses :
Mes symptômes étaient tellement envahissants et si aléatoires que j'ai dû quitter mon emploi.
Toutefois afin de continuer à gagner de l'argent et garder un pied dans la vie active (et sociale - même si ce point là, je suis plutôt du genre hermitte), j'ai décidé de travailler à mon compte...
Eh ben je peux vous assurer que j'ai sans doute pas eu l'idée du siècle en faisant ça !
Les jours où ça va à peu près, c'est super, je travaille ... beaucoup ; beaucoup trop en fait pour rattrapper les jours où ça ne va pas.
Bref au final, ce travail est devenu plus une source de stress et d'anxiété qu'autre chose et je suis pieds et mains liées car quand vous êtes à votre compte, vous n'avez pas le droit au chomage ! Et vivre avec un RSA... pas évident.... Et retrouver un emploi ? je dis quoi à l'entretien d'embauche ? "Alors vous savez, j'ai un problème d'anxiété etc... et parfois je me sens très mal et donc etc...." ça clignottera au milieu de ma figure qu'il ne faut pas m'embaucher. Bref, pas si simple en fait.
Mais sur le principe, oui travailler, ça occupe et ça peut d'une certaine manière aider, il faut juste avoir un poste adapté peut être.
- Thx91
- Messages : 567
- Enregistré le : samedi 25 juin 2022 16:53
Anxiété généralisée - vraiment ?
bonjour, @Utilisateur
oui une décision courageuse de se mettre a son compte.... ca montre votre capacité d'entreprendre ... J'ai un ami a son compte ... et je sais qu'il a une grande capacité a supporter les tracasseries administratives... moi je ne le pourrais pas a cause de mon pb anxieux ... J'espère sincèrement que vous allez retrouver un job ...
oui une décision courageuse de se mettre a son compte.... ca montre votre capacité d'entreprendre ... J'ai un ami a son compte ... et je sais qu'il a une grande capacité a supporter les tracasseries administratives... moi je ne le pourrais pas a cause de mon pb anxieux ... J'espère sincèrement que vous allez retrouver un job ...
- clémentine
- Messages : 3946
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
Anxiété généralisée - vraiment ?


Au final, malgré les années difficiles au travail, (je passerai sur tout ce passé quelquefois douloureux),
oui c'est une chance de travailler surtout pour se sentir dans la société avec des gens dit "normaux" ( j'en doute souvent),
parce que aussi j'ai légèrement plus que le montant de l'AAH, pas beaucoup plus mais ça compte quand on a une petite retraite.
En effet, je n'ai pas pu travailler au début de ma vie d'adulte, incapable de supporter le milieu du travail trop anxiogène et déjà dépressive, avec des accès maniaques psychotiques où j'ai eu du mal à m'en remettre.
Des périodes où je perdais pied, vivant dans un milieu de musiciens, insouciante, à côté de mes pompes aussi.
Je vivais avec mon mari, on déménageait souvent, on avait une vie de bohème.
J'élevais notre fille.
Pour la société et pour moi, j'étais une mère au foyer, comme ma mère. Je minimisais beaucoup mon problème psy.
La chance aussi d'avoir un bac et de pouvoir de reprendre mes études à 37 ans et d'avoir un bon salaire pour pouvoir prétendre à une retraite. Grâce aussi à mes rencontres où j'ai saisi ma chance,
surtout avec la rencontre d'avec ma psy avec qui j'ai entrepris un long travail personnel, des thérapies. J'ai travaillé 24 ans du coup.
Ma psy m'a tiré de ma torpeur, et elle a cru en moi. La chance d'avoir une fille qui croit en moi et une amie.
Mais je n'ai pas été reconnue handicapée, il y a tout un pan de ma vie où j'ai le sentiment de ne pas avoir pu vivre comme les autres,
d'avoir tu mes souffrances, que ce soit au travail ou dans mon activité de bénévole.
Bref, tout n'est pas toujours noir ou blanc.
Actuellement j'ai donc ce forum, ma psy et un groupe de paroles en ligne pour les bipo, dans une association de bénévoles. J'ai le sentiment d'être avec les miens, à ma place, reconnue.

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