Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
Règles du forum
Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse



-
- Messages : 1946
- Enregistré le : mercredi 18 mai 2022 17:49
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
C'est pas moi qui tue les vieux, je dis qu'une fois vieux, on n'est plus malade psychiatrique : limite d'âge non inventé par moi = 65 ans... Après, on se débrouillera, je pense... enfin si j'ai 65 ans un jour.
- Renée
- Messages : 1195
- Enregistré le : mardi 02 août 2016 14:17
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
Salut !
Je vais en avoir 72, et une longue « carrière » en psy derrière moi. Ce que j’en retiens, c’est que le plus important est le contact que l’on a avec les soignants à qui on a affaire. Un savant n’est pas forcément un bon psychologue, pour soi. Parfois, un simple généraliste peut avoir un rôle important à jouer, et nous soigner aussi bien qu’un psy.
Je signale qu’il existe des hôpitaux psy ou des services psy où on accueille les personnes en souffrance, il ne faut pas hésiter à frapper aux portes. On peut participer à des séances de sophrologie, méditation, d’ergothérapie, et d’autres activités. Il y a aussi les hôpitaux de jour, les CMP dans les quartiers etc.
Je vais en avoir 72, et une longue « carrière » en psy derrière moi. Ce que j’en retiens, c’est que le plus important est le contact que l’on a avec les soignants à qui on a affaire. Un savant n’est pas forcément un bon psychologue, pour soi. Parfois, un simple généraliste peut avoir un rôle important à jouer, et nous soigner aussi bien qu’un psy.
Je signale qu’il existe des hôpitaux psy ou des services psy où on accueille les personnes en souffrance, il ne faut pas hésiter à frapper aux portes. On peut participer à des séances de sophrologie, méditation, d’ergothérapie, et d’autres activités. Il y a aussi les hôpitaux de jour, les CMP dans les quartiers etc.
- Mhnhg
- Messages : 260
- Enregistré le : lundi 25 novembre 2024 23:33
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
J'en pense que c'est lamentable, aussi bien les conditions pratiques (état des lieux) que les salariés, qui ont le melon et ne valent vraiment pas grand chose
- Mhnhg
- Messages : 260
- Enregistré le : lundi 25 novembre 2024 23:33
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
Oh que si il faut hésiterRenée a écrit : ↑samedi 06 août 2022 22:05Salut !
Je vais en avoir 72, et une longue « carrière » en psy derrière moi. Ce que j’en retiens, c’est que le plus important est le contact que l’on a avec les soignants à qui on a affaire. Un savant n’est pas forcément un bon psychologue, pour soi. Parfois, un simple généraliste peut avoir un rôle important à jouer, et nous soigner aussi bien qu’un psy.
Je signale qu’il existe des hôpitaux psy ou des services psy où on accueille les personnes en souffrance, il ne faut pas hésiter à frapper aux portes. On peut participer à des séances de sophrologie, méditation, d’ergothérapie, et d’autres activités. Il y a aussi les hôpitaux de jour, les CMP dans les quartiers etc.
Modifié en dernier par Mhnhg le mardi 21 janvier 2025 23:04, modifié 1 fois.
- Mhnhg
- Messages : 260
- Enregistré le : lundi 25 novembre 2024 23:33
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
Je doute qu'il y ai vraiment des patients satisfait
- clémentine
- Messages : 4305
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?

Pour moi, ce qui compte c'est l'instant présent et l'eau a coulé sous les ponts depuis mes démêlés avec la psychiatrie.
Ce n'est plus d'actualité pour moi. De mon côté tout est fait, j'en suis satisfaite.
Et maintenant j'ai une psy depuis longtemps, une dernière hospit qui s'est très bien passée (mais c'est moi qui ait été les voir aux urgences et je leur ai dit : "ça ne va pas, hospitalisez moi". Après l'entretien, ils ont décidé de m'hospitaliser).
Mais ils ferment trop de lits et les effectifs diminuent, nous n'avons pas été remplacé à notre retraite, nous les infs psy, et il y a une pénurie de psychiatres, il y a une crise en psychiatrie depuis une dizaine d'années, enfin, plus forte qu'avant.
Dans mon CMP, au départ de ma psy, plus personne pour prendre la relève pour les vieux, je devrai aller voir un psy de ville, si on m'accepte encore.
Bonne journée
- Hikari
- Messages : 3507
- Enregistré le : mardi 12 avril 2022 0:48
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
En trois mots : A la ramasse
Presque tous les psychiatres, psychologues ou étudiants en psychologie et en sciences cognitives en Europe s’accordent à dire la même chose
Dès qu’ils doivent s’intéresser à autre chose que les traumatismes primaires, la conclusion est sans appel : « L’Europe a un retard énorme »
La comparaison avec les États-Unis :
Leader dans l’étude des traumatismes
ISSTD, Harvard, Cambridge, Massachusetts
La majorité des connaissances actuelles dans ce domaine proviennent de leurs recherches
Les autres pays avancés en psychiatrie :
Les Pays-Bas : bon en traumatismes, neurobiologie et imagerie cérébrale
Le Canada : précurseur dans l'utilisation de l’EMDR, qui s’est diffusée en France
La France commence à peine à reprendre les trois stades du traumatisme (primaire, secondaire, tertiaire), des États-Unis, etc
Concernant les soins et respect des usagers : les EHPAD sont souvent perçus comme des lieux d’abandon
Une fois la fourmi usée, on la jette, on profite de son argent... et ce qu’on lui donne en retour ? Très peu
En psychiatrie, rares sont ceux qui affirment que le but est de guérir les patients
L’objectif est de stabiliser, apaiser et canaliser, sans aller plus loin
Certains disent que leur vraie vie est ici, pas à l’extérieur des centres...
Encore une phrase entendue aujourd'hui d'une professionnelle dedans
Disant que peut-être partiront-ils un jour, mais sans jamais
Pouvoir ne pas revenir, incapables de s’adapter à l’extérieur
Et du côté médical ?
Que dire...
La France, à suivre, en recherche
J'oubliais, la France, met vraiment peu d'argent dedans.
En trois mots : A la ramasse
Presque tous les psychiatres, psychologues ou étudiants en psychologie et en sciences cognitives en Europe s’accordent à dire la même chose
Dès qu’ils doivent s’intéresser à autre chose que les traumatismes primaires, la conclusion est sans appel : « L’Europe a un retard énorme »
La comparaison avec les États-Unis :
Leader dans l’étude des traumatismes
ISSTD, Harvard, Cambridge, Massachusetts
La majorité des connaissances actuelles dans ce domaine proviennent de leurs recherches
Les autres pays avancés en psychiatrie :
Les Pays-Bas : bon en traumatismes, neurobiologie et imagerie cérébrale
Le Canada : précurseur dans l'utilisation de l’EMDR, qui s’est diffusée en France
La France commence à peine à reprendre les trois stades du traumatisme (primaire, secondaire, tertiaire), des États-Unis, etc
Concernant les soins et respect des usagers : les EHPAD sont souvent perçus comme des lieux d’abandon
Une fois la fourmi usée, on la jette, on profite de son argent... et ce qu’on lui donne en retour ? Très peu
En psychiatrie, rares sont ceux qui affirment que le but est de guérir les patients
L’objectif est de stabiliser, apaiser et canaliser, sans aller plus loin
Certains disent que leur vraie vie est ici, pas à l’extérieur des centres...
Encore une phrase entendue aujourd'hui d'une professionnelle dedans
Disant que peut-être partiront-ils un jour, mais sans jamais
Pouvoir ne pas revenir, incapables de s’adapter à l’extérieur
Et du côté médical ?
Que dire...
La France, à suivre, en recherche
J'oubliais, la France, met vraiment peu d'argent dedans.
- Snoopele-67
- Messages : 16
- Enregistré le : mardi 20 septembre 2022 15:18
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
La psychiatrie en
est très simple - on te gave de psychotropes pour que tu arrêtes d'emmerder les autres et même si cela te tue doucement. L'important pour ton médecin c'est de de toucher son fric, le psychologue c'est peut être mieux et encore avec l'IA j'ai un doute
- Kokwac
- Messages : 3456
- Enregistré le : dimanche 09 juin 2019 16:55
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.
Personnellement, j'ai beaucoup de chance : 100% de mon cadre de soins se passe en hopital psy. Pas besoin de faire d'avance de frais ni même de payer le psychologue !
Dans mon HP, la politique est simple : le ttt est évalué en fonction de son efficacité, en recherchant systématiquement la posologie minimale.
Rappelons au passage qu'un psychiaitre est un médecin et pas un psychothérapeute. Le psychiatre, en tant que médecin, a vocation à établir un diagnostique et à proposer un ttt en conformité avec le diagnostique. Notons que le ttt n'est pas que médicamenteux. Il peut aussi constituer en séances de psychothérapie, voire la proposition d'une hospitalisation quand elle est nécessaire. Pas pour "gaver de médicament" mais pour offrir un "cocon" le temps d'un rétablissement minimal.
Nous avons de la chance en France : les soins, rappelons le, sont pris en charge en grade partie par l'assurance maladie, et souvent sans avance de frais quand l'ALD est posée.
On peut dire que d'autres pays sont plus avancés en la matière, et encore. En tout cas, pour les soins dont j'ai besoin (trouble de l'humeur + addiction), j'estime être bien pris en charge et "ferré" quant au cadre de soin : infirmière addicto à domicile, psychologue, HdJ, et addictologue.
Personnellement, j'ai beaucoup de chance : 100% de mon cadre de soins se passe en hopital psy. Pas besoin de faire d'avance de frais ni même de payer le psychologue !
Dans mon HP, la politique est simple : le ttt est évalué en fonction de son efficacité, en recherchant systématiquement la posologie minimale.
Rappelons au passage qu'un psychiaitre est un médecin et pas un psychothérapeute. Le psychiatre, en tant que médecin, a vocation à établir un diagnostique et à proposer un ttt en conformité avec le diagnostique. Notons que le ttt n'est pas que médicamenteux. Il peut aussi constituer en séances de psychothérapie, voire la proposition d'une hospitalisation quand elle est nécessaire. Pas pour "gaver de médicament" mais pour offrir un "cocon" le temps d'un rétablissement minimal.
Nous avons de la chance en France : les soins, rappelons le, sont pris en charge en grade partie par l'assurance maladie, et souvent sans avance de frais quand l'ALD est posée.
On peut dire que d'autres pays sont plus avancés en la matière, et encore. En tout cas, pour les soins dont j'ai besoin (trouble de l'humeur + addiction), j'estime être bien pris en charge et "ferré" quant au cadre de soin : infirmière addicto à domicile, psychologue, HdJ, et addictologue.
-
- Messages : 4
- Enregistré le : dimanche 27 avril 2025 18:15
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
Je préfère le psychologue au psychiatre.
J'avais une psychiatre qui m'avait prescrit un médicament. Même à faible dose, je ne l'avais pas pris car il y avait pas mal d'effets secondaires et je voulais garder la tête froide même si celle-ci est parfois chaude de pensées négatives.
Aujourd'hui, je ne vois plus personne, me débrouille tout seul.
J'avais une psychiatre qui m'avait prescrit un médicament. Même à faible dose, je ne l'avais pas pris car il y avait pas mal d'effets secondaires et je voulais garder la tête froide même si celle-ci est parfois chaude de pensées négatives.
Aujourd'hui, je ne vois plus personne, me débrouille tout seul.
- Hikari
- Messages : 3507
- Enregistré le : mardi 12 avril 2022 0:48
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
Snoopele-67,
Les intelligences artificielles, encore aujourd’hui, ne sont pas d’une précision incroyable
Mais dans 20 ans, je pense que beaucoup de choses vont évoluer de ce côté-là
Pour donner un exemple : ce mois-ci, j’ai entendu des éducateurs dire à des résidents que le soleil produisait de la vitamine C
Or, le soleil permet la synthèse de la vitamine D, pas de la vitamine C. Quand je l’ai précisé, on m’a regardé de travers
Alors certes, ce n'étaient pas des médecins, mais des personnes avec bac+3 dans le médico-social
Un autre jour, j’avais appris via un Moodle et dans la structure, ils parlaient d’un patient, et ne savaient pas quel traitement choisir parmi
Deux possibilités ; j’ai consulté son dossier médical : il y était noté Alzheimer et réduction de l’amygdale cérébrale
J’ai regardé les zones neuronales touchées, les circuits synaptiques concernés, ce n’était pas Alzheimer
J’ai fait quelques exercices simples avec lui, et il retenait tout parfaitement ; et apprenait
Peu à peu à ranger son linge ; alors qu’ils disaient qu’ils ne pouvaient pas le faire
Quand j’ai évoqué mes observations, j’ai de nouveau été mal vu, car on considérait que je dépassais mon rôle
Honnêtement, je m’en fichais ; je leur ai montré A + B et étude desus ; les chercheurs qui étaient venus avant
Et avait dit avoir des résultats dans 3 ans ; mais dans 3 ans, il serait devenu un légume ; ils avaient évoqué la possibilité
D’une atteinte localisée, mais n’avaient pas réussi à savoir c’était laquelle protéine des 3 or, je savais que
Ce n’était pas 1 des trois, et le médecin ne savait pas lequel traitements entre 2 ; résultat, c’était mis à les alterner
Mais ils n’en avaient rien à faire ; moi, je pensais pouvoir lui parler et simplement dire et montrer que ça ne pouvait pas être
Celui-ci, donc si cela pouvait l’aider à choisir ; mais les autres cela les dérangeait, ce n’était pas normal, selon eux
Que je m’y intéresse et cela remettait en question trop de choses, et dépassait mon poste
J’aurais dû selon eux rester dans le bureau (à rien faire)
Je veux bien comprendre, j’étais qu’un stagiaire
Mais, moi, j’ai pour principe quel que soit le poste ou autre
Tout le monde peut apporter quelque chose, s’il trouve quelque chose ou autre qui pourrait aider
Honnêtement, et ce n’est pas propre au médico-social, aux travailleurs sociaux, ou à n’importe quelle autre branche
Beaucoup de gens ne font leur métier que pour gagner leur vie, et certes, certains font de la recherche oui :
Ce sont les chercheurs, et c’est très bien ; mais, la majorité des gens n’ont pas tout le temps devant eux
--
Kokwac,
Effectivement, le psychiatre est médecin et reconnu comme tel, et non un psychologue
Dans ce cas, c’est à lui de devoir de poser les diagnostics
Le psychiatre peut décider des transferts, des hospitalisations, et c’est lui qui gère les traitements
Il est également remboursé, car il est considéré comme un médecin ; (+10 ans d’études)
Le psychologue, lui, est orienté thérapies : (TCC), (ACT), (pleine conscience)
Il peut y avoir des séances gratuites ou prises en charge, mais en général seulement partiellement
À ma connaissance, il ne peut pas diagnostiquer des troubles psychiatriques
Mais il peut tout de même diag un haut potentiel intellectuel (HPI) ou d’autres choses légers
Je voulais simplement préciser que tu avais raison, mais, je voulais revenir sur un point :
« Pas pour "gaver de médicament" mais pour offrir un "cocon" le temps d'un rétablissement minimal. »
Dans la logique, c’est exactement ce que cela devrait être, et certains professionnels le font, ce qui est une bonne chose
Mais il y a aussi des cas où l’on donne uniquement des psychotropes dans les centres, ou dans la vie quotidienne
(Après, la vie quotidienne, c’est autre chose), et où on ne cherche pas vraiment à faire évoluer les patients
Mais simplement à maintenir un quotidien
Après, je ne les déteste pas ; c’est aussi leur rôle
Stabiliser les patients, mais je trouve juste que le suivi, derrière n’est pas toujours parfait
Parfois, c’est par manque de personnel, parfois par manque de volonté, ou parfois pour d’autres raisons
Je voulais juste souligner cette nuance
--
Alexis10,
Les psychotropes sont rarement bons pour la santé
Les psychiatres sont principalement des médecins, tandis que les psychologues sont davantage des accompagnateurs
Les psychologues, on les apprécie souvent
Ou à l’inverse, on les déteste lorsque le courant ne passe pas
Les deux doivent normalement rester assez neutres
Mais en général, les médecins sont plus rationnels (après pas tous)
Les intelligences artificielles, encore aujourd’hui, ne sont pas d’une précision incroyable
Mais dans 20 ans, je pense que beaucoup de choses vont évoluer de ce côté-là
Pour donner un exemple : ce mois-ci, j’ai entendu des éducateurs dire à des résidents que le soleil produisait de la vitamine C
Or, le soleil permet la synthèse de la vitamine D, pas de la vitamine C. Quand je l’ai précisé, on m’a regardé de travers
Alors certes, ce n'étaient pas des médecins, mais des personnes avec bac+3 dans le médico-social
Un autre jour, j’avais appris via un Moodle et dans la structure, ils parlaient d’un patient, et ne savaient pas quel traitement choisir parmi
Deux possibilités ; j’ai consulté son dossier médical : il y était noté Alzheimer et réduction de l’amygdale cérébrale
J’ai regardé les zones neuronales touchées, les circuits synaptiques concernés, ce n’était pas Alzheimer
J’ai fait quelques exercices simples avec lui, et il retenait tout parfaitement ; et apprenait
Peu à peu à ranger son linge ; alors qu’ils disaient qu’ils ne pouvaient pas le faire
Quand j’ai évoqué mes observations, j’ai de nouveau été mal vu, car on considérait que je dépassais mon rôle
Honnêtement, je m’en fichais ; je leur ai montré A + B et étude desus ; les chercheurs qui étaient venus avant
Et avait dit avoir des résultats dans 3 ans ; mais dans 3 ans, il serait devenu un légume ; ils avaient évoqué la possibilité
D’une atteinte localisée, mais n’avaient pas réussi à savoir c’était laquelle protéine des 3 or, je savais que
Ce n’était pas 1 des trois, et le médecin ne savait pas lequel traitements entre 2 ; résultat, c’était mis à les alterner
Mais ils n’en avaient rien à faire ; moi, je pensais pouvoir lui parler et simplement dire et montrer que ça ne pouvait pas être
Celui-ci, donc si cela pouvait l’aider à choisir ; mais les autres cela les dérangeait, ce n’était pas normal, selon eux
Que je m’y intéresse et cela remettait en question trop de choses, et dépassait mon poste
J’aurais dû selon eux rester dans le bureau (à rien faire)
Je veux bien comprendre, j’étais qu’un stagiaire
Mais, moi, j’ai pour principe quel que soit le poste ou autre
Tout le monde peut apporter quelque chose, s’il trouve quelque chose ou autre qui pourrait aider
Honnêtement, et ce n’est pas propre au médico-social, aux travailleurs sociaux, ou à n’importe quelle autre branche
Beaucoup de gens ne font leur métier que pour gagner leur vie, et certes, certains font de la recherche oui :
Ce sont les chercheurs, et c’est très bien ; mais, la majorité des gens n’ont pas tout le temps devant eux
--
Kokwac,
Effectivement, le psychiatre est médecin et reconnu comme tel, et non un psychologue
Dans ce cas, c’est à lui de devoir de poser les diagnostics
Le psychiatre peut décider des transferts, des hospitalisations, et c’est lui qui gère les traitements
Il est également remboursé, car il est considéré comme un médecin ; (+10 ans d’études)
Le psychologue, lui, est orienté thérapies : (TCC), (ACT), (pleine conscience)
Il peut y avoir des séances gratuites ou prises en charge, mais en général seulement partiellement
À ma connaissance, il ne peut pas diagnostiquer des troubles psychiatriques
Mais il peut tout de même diag un haut potentiel intellectuel (HPI) ou d’autres choses légers
Je voulais simplement préciser que tu avais raison, mais, je voulais revenir sur un point :
« Pas pour "gaver de médicament" mais pour offrir un "cocon" le temps d'un rétablissement minimal. »
Dans la logique, c’est exactement ce que cela devrait être, et certains professionnels le font, ce qui est une bonne chose
Mais il y a aussi des cas où l’on donne uniquement des psychotropes dans les centres, ou dans la vie quotidienne
(Après, la vie quotidienne, c’est autre chose), et où on ne cherche pas vraiment à faire évoluer les patients
Mais simplement à maintenir un quotidien
Après, je ne les déteste pas ; c’est aussi leur rôle
Stabiliser les patients, mais je trouve juste que le suivi, derrière n’est pas toujours parfait
Parfois, c’est par manque de personnel, parfois par manque de volonté, ou parfois pour d’autres raisons
Je voulais juste souligner cette nuance
--
Alexis10,
Les psychotropes sont rarement bons pour la santé
Les psychiatres sont principalement des médecins, tandis que les psychologues sont davantage des accompagnateurs
Les psychologues, on les apprécie souvent
Ou à l’inverse, on les déteste lorsque le courant ne passe pas
Les deux doivent normalement rester assez neutres
Mais en général, les médecins sont plus rationnels (après pas tous)
- Kokwac
- Messages : 3456
- Enregistré le : dimanche 09 juin 2019 16:55
Que pensez-vous de la psychiatrie en France ?
Hello Hikari,Hikari a écrit : ↑dimanche 22 juin 2025 15:47Mais il y a aussi des cas où l’on donne uniquement des psychotropes dans les centres, ou dans la vie quotidienne
(Après, la vie quotidienne, c’est autre chose), et où on ne cherche pas vraiment à faire évoluer les patients
Mais simplement à maintenir un quotidien
Maintenir un quotidien, c'est déjà bien

Ceci dit, le diagnostic psychiatrique prend du temps. Autant pour le somatique c'est assez simple : le Corps parle ! Mais quand l'Esprit parle, il ne dit pas forcément où il a mal. C'est de proche en proche, en parlant clair avec son psychiatre, autrement dit en étant transparent sur son état d'être que le traitement sera adapté jusqu'à obtenir une certaine stabilisation.
Car si le diagnostic prend du temps, la mise en place et l'adaptation du traitement sont tout aussi longs...
Pour ma part, ce le fut, long. La mise en place du traitement a commencé en 2018 et il vient encore d'être adapté. Il me convient car mon humeur est relativement stable, mais aussi délétère au point de ne plus pouvoir travailler comme une personne lambda.
Le traitement et ses effets secondaires doivent aussi être en correspondance avec des choix de vie, mais là aussi ça ne peut être fait qu'en étant transparent avec le psychiatre.
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message