Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

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Bridgerton
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par Bridgerton »

Antonio a écrit : vendredi 25 juillet 2025 23:58
1 mg de Lysanxia, c’est comme si tu étais à 0.5 mg de Valium, c'est-à-dire une dose si infime qu’il serait très improbable que tu aies réellement des symptômes de sevrage qui durent plus de quelques jours si tu passais à 0 mg.

Tu n’as jamais franchi ce cap ? Est-ce que ta souffrance est réellement au-delà d’un effet placebo ?

Ce n’est pas que je ne te crois pas, mais en comparaison, 0.5 mg de Valium c’est 4 fois moins que la dernière dose d’un sevrage fait au Valium.

C’est ça que je ne comprends pas.

Bonjour Antonio,

On est d’accord que la dose est infime. Dimanche matin je me suis retrouvé aux urgences car la nuit avait été horrible, crise d’angoisse sur crise d’angoisse, sensation de malaise et c’est pu….. de vertiges, palpitations... Ils m’ont fait une prise de sang, mon anémie est entrain d’être réglé (je suis juste au dessus des seuils), et le reste des examens étaient bons. Il y a 5 jours j’ai du remonter à 3 gouttes de lysanxia soit 1,5 mg. Les 3 premiers jours ça a été mais depuis hier c’est la cata. J’ai passé la journée d’hier dans la chambre tellement je me sentais mal, et cette nuit a été horrible, les nausées, crises d’angoisses, les vertiges dès que je me lèves.
Je sais plus quoi faire.

Je me suis posé la question de tout arrêter d’un coup (bien que cela soit déconseillé, mais au vu de mon état, je me dit que je ne vais jamais me stabiliser pour pouvoir reprendre le sevrage par la suite. En augmentant le dosage il y a 6 jours, n’aurais-je pas du est stabilisé depuis?

Aidez moi svp car je désespère
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Bridgerton
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Message par Bridgerton »

lodiz a écrit : samedi 26 juillet 2025 13:07
L''arrêt total est la plus difficile étape selon moi, mais il ne faut pas en faire une obsession c'est contreproductif.

Quand tu fais régime tu ne jeunes pas directement c'est contreproductif, idem avec les benzos je pense tant que tu ne dors pas en permanence faut se laisser du temps. ZEN.
Oui c’est sûr, mais c’est compliqué.
Il y a des nuit c’est correct et d’autres (comme cette nuit ou c’était l’enfer, avec des crises d’angoisses, des nausées, des vertiges.
Je veux me laisser le temps, je suis remontée à 3 gouttes il y a 6 jours en me disant que j’allais stabiliser pendant un bon mois et reprendre de plus belle. Sauf que les symptômes ne se stabilisent pas malgré l’augmentation du dosage.
Je crois qu’on est tous d’accord pour dire que lorsqu’on est pas bien et qu’on a des symptômes de sevrages qui ne passent pas depuis des semaines c’est compliqué de se dire qu’on a le temps. J’ai l’impression que je ne vais jamais m’en libérer et que je ne retrouverai jamais la santé
Willy
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Message par Willy »

Bridgerton a écrit : vendredi 01 août 2025 7:23
lodiz a écrit : samedi 26 juillet 2025 13:07
L''arrêt total est la plus difficile étape selon moi, mais il ne faut pas en faire une obsession c'est contreproductif.

Quand tu fais régime tu ne jeunes pas directement c'est contreproductif, idem avec les benzos je pense tant que tu ne dors pas en permanence faut se laisser du temps. ZEN.
Oui c’est sûr, mais c’est compliqué.
Il y a des nuit c’est correct et d’autres (comme cette nuit ou c’était l’enfer, avec des crises d’angoisses, des nausées, des vertiges.
Je veux me laisser le temps, je suis remontée à 3 gouttes il y a 6 jours en me disant que j’allais stabiliser pendant un bon mois et reprendre de plus belle. Sauf que les symptômes ne se stabilisent pas malgré l’augmentation du dosage.
Je crois qu’on est tous d’accord pour dire que lorsqu’on est pas bien et qu’on a des symptômes de sevrages qui ne passent pas depuis des semaines c’est compliqué de se dire qu’on a le temps. J’ai l’impression que je ne vais jamais m’en libérer et que je ne retrouverai jamais la santé
Tu n'as pas de traitement AD ?
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Bilirubine
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Message par Bilirubine »

Bridgerton a écrit : vendredi 01 août 2025 7:23

Je crois qu’on est tous d’accord pour dire que lorsqu’on est pas bien et qu’on a des symptômes de sevrages qui ne passent pas depuis des semaines c’est compliqué de se dire qu’on a le temps. J’ai l’impression que je ne vais jamais m’en libérer et que je ne retrouverai jamais la santé
Bonjour Bridgerton :smile:

Tout d'abord je précise que je ne prend pas du Lysanxia mais du Valium et pour moi aussi le sevrage est très long et j'ai l'impression de ne jamais pouvoir me débarrasser de cette molécule. J'avais commencé le sevrage avec une baisse plus ou moins régulière et maintenant je suis bloquée à 28mg/jour depuis 3 mois 1/2 (au départ je prenais 60mg/jour, il y a 16 mois) parce ma dernière baisse avait été trop perturbante.
Je ne suis pas comme toi en fin de parcours et n'ai pas les forts symptômes physiques que tu décris :sad: (sinon des douleurs musculaires aux jambes dont je ne sais pas si elles sont liées au sevrage). Moi je suis angoissée, hypersensibilisée et dans le mal-être en permanence, sans compter que le fait d'être bloquée à un niveau même pas confortable en rajoute une couche :dry:
Le psychiatre addictologue m'a prescrit depuis 2 semaines une augmentation progressive du Lamictal (un psychorégulateur utilisé en soutien) pour m'aider à reprendre le sevrage Valium.
Mais il faut attendre, encore, avec cette pensée récurrente que quand on essaye un nouveau procédé, cela ne change rien où nous rend encore plus mal parce que ça ne fonctionne pas. Là j'ai augmenté à nouveau le Lamictal hier soir et je me sens affreusement mal depuis ce matin.
Tout cela n'est pas très gai, ni encourageant mais je voulais te faire part de mon expérience actuelle et que je te comprends quand tu dis: " c’est compliqué de se dire qu’on a le temps ".

Plein de courage à toi, tu es quand même proche de la fin du sevrage, c'est le point positif dans ce moment très difficile que tu traverses.
:fleur:
Modifié en dernier par Bilirubine le vendredi 01 août 2025 14:17, modifié 1 fois.
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Message par Bridgerton »

Willy a écrit : vendredi 01 août 2025 12:30
Bridgerton a écrit : vendredi 01 août 2025 7:23


Oui c’est sûr, mais c’est compliqué.
Il y a des nuit c’est correct et d’autres (comme cette nuit ou c’était l’enfer, avec des crises d’angoisses, des nausées, des vertiges.
Je veux me laisser le temps, je suis remontée à 3 gouttes il y a 6 jours en me disant que j’allais stabiliser pendant un bon mois et reprendre de plus belle. Sauf que les symptômes ne se stabilisent pas malgré l’augmentation du dosage.
Je crois qu’on est tous d’accord pour dire que lorsqu’on est pas bien et qu’on a des symptômes de sevrages qui ne passent pas depuis des semaines c’est compliqué de se dire qu’on a le temps. J’ai l’impression que je ne vais jamais m’en libérer et que je ne retrouverai jamais la santé
Tu n'as pas de traitement AD ?
Hello Willy,

Non je n’ai plus d’antidépresseurs, j’étais sous paroxetine, et je l’ai arrêtée en octobre 2024, avec un sevrage également qui c’était bien passé.
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Message par Bridgerton »

Bilirubine a écrit : vendredi 01 août 2025 13:08
Bridgerton a écrit : vendredi 01 août 2025 7:23

Je crois qu’on est tous d’accord pour dire que lorsqu’on est pas bien et qu’on a des symptômes de sevrages qui ne passent pas depuis des semaines c’est compliqué de se dire qu’on a le temps. J’ai l’impression que je ne vais jamais m’en libérer et que je ne retrouverai jamais la santé
Bonjour Bridgerton :smile:

Tout d'abord je précise que je ne prend pas du Lysanxia mais du Valium et pour moi aussi le sevrage est très long et j'ai l'impression de ne jamais pouvoir me débarrasser de cette molécule. J'avais commencé le sevrage avec une baisse plus ou moins régulière et maintenant je suis bloquée à 28mg/jour depuis 3 mois 1/2 (au départ je prenais 60mg/jour, il y a 16 mois) parce ma dernière baisse avait été trop perturbante.
Je ne suis pas comme toi en fin de parcours et n'ai pas les forts symptômes physiques que tu décris :sad: (sinon des douleurs musculaires aux jambes dont je ne sais pas si elles sont liées au sevrage). Moi je suis angoissée, hypersensibilisée et dans le mal-être en permanence, sans compter que le fait d'être bloquée à un niveau même pas confortable en rajoute une couche :dry:
Le psychiatre addictologue m'a prescrit depuis 2 semaines une augmentation progressive du Lamictal (un psychorégulateur utilisé en soutien) pour m'aider à reprendre le sevrage Valium.
Mais il faut attendre, encore, avec cette pensée récurrente que quand on essaye un nouveau procédé, cela ne change rien où nous rend encore plus mal parce que ça ne fonctionne pas. Là j'ai augmenté le Lamictal hier soir et je me sens affreusement mal depuis ce matin.
Tout cela n'est pas très gai, ni encourageant mais je voulais te faire part de mon expérience actuelle et que je te comprends quand tu dis: " c’est compliqué de se dire qu’on a le temps ".

Plein de courage à toi, tu es quand même proche de la fin du sevrage, c'est le point positif dans ce moment très difficile que tu traverses.
:fleur:
Coucou Bilirubine,

Oui ce matin j’ai lu ton témoignage, j’ai beaucoup d’admiration pour toi et ce que tu affrontes.

On a tellement l’impression d’avoir perdu des années de notre vie que de nous dire que nous avons le temps c’est très dur.

Tu as réduit de moitié, c’est pas rien, c’est génial.

Je compatis, car l’état dans lequel tu te sent dois être difficile à supporter également, et c’est ça qui nous fait douter à chaque fois de la justesse du moment.

J’espère que l’augmentation du Lamictale va pouvoir t’aider, même si aujourd’hui c’est pas la forme. Ne te décourage pas ça va aller.

J’espère que le fait que je sois remonter à 3 gouttes dé lysanxia il y a 1 semaines, va m’aider à aller mieux, pour l’instant c’est pas du tout ça. Être de nouveau bloqué à la maison sans pouvoir sortir n’arrange rien.

Le seule côté positif c’est les 6 kilos perdu en 1 mois et demi et encore ça m’a rendu plus faible.
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Message par Willy »

Bridgerton a écrit : vendredi 01 août 2025 13:25
Willy a écrit : vendredi 01 août 2025 12:30


Tu n'as pas de traitement AD ?
Hello Willy,

Non je n’ai plus d’antidépresseurs, j’étais sous paroxetine, et je l’ai arrêtée en octobre 2024, avec un sevrage également qui c’était bien passé.
Si tu galères avec les benzo, je te conseillerais la mirtazapine 15mg, AD connu pour réduire tout ce qui est anxiété, angoisse, insomnie etc, facile à arrêter également
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Message par Bilirubine »

Bridgerton a écrit : vendredi 01 août 2025 13:37

Le seule côté positif c’est les 6 kilos perdu en 1 mois et demi et encore ça m’a rendu plus faible.
6 kilos en 1 mois, c'est quand même beaucoup non ?? C'est toi qui veux maigrir ou les médicaments qui te font perdre l'appétit (ce qui est mon cas, je me force à manger) ??
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Message par Bilirubine »

Willy a écrit : vendredi 01 août 2025 13:45


Si tu galères avec les benzo, je te conseillerais la mirtazapine 15mg, AD connu pour réduire tout ce qui est anxiété, angoisse, insomnie etc, facile à arrêter également
Et bien moi la Mirtazapine ne m'a pas réussi du tout, psychiquement et elle amplifiait mes douleurs musculaires la nuit !!
C'est une interne qui me l'avait prescrite (30mg) quand j'étais arrivée à 40mg de Valium, je suis redescendue de moi même à 15 mg et j'ai rencontré pour la première fois le médecin addictologue qui me suis actuellement qui m'a fait diminuer cet AD jusqu'à l'éliminer et le remplacer par Lamictal que j'ai pris longtemps à 50 mg matin et soir, qui me soutenait légèrement et que je suis en train d'augmenter pour les raisons énoncées plus haut.
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Message par Bridgerton »

Willy a écrit : vendredi 01 août 2025 13:45
Bridgerton a écrit : vendredi 01 août 2025 13:25


Hello Willy,

Non je n’ai plus d’antidépresseurs, j’étais sous paroxetine, et je l’ai arrêtée en octobre 2024, avec un sevrage également qui c’était bien passé.
Si tu galères avec les benzo, je te conseillerais la mirtazapine 15mg, AD connu pour réduire tout ce qui est anxiété, angoisse, insomnie etc, facile à arrêter également
Le but c’est que je prenne plus rien, donc je ne veux pas substituer avec autre chose. Surtout que je sais que les angoisses, l’anxiété sont du au sevrage et pas à un retour à mon état antérieur.

Lorsqu’on m’a diagnostiqué une dépression par épuisement il y a 2 ans et demi, du jour au lendemain je ne tenais plus sur mes jambes, je n’arrivais plus à marcher, On m’a expliqué que c’était parceque j’avais atteint les limites qu’un être humain pouvait supporter, que ce que je faisais c’était des attaques de panique et pas des malaises, j’étais sous le choc, car ils ont mis du temps à poser le diagnostic, on me parlait de sclérose en plaque, puis d’un problème cérébrales et en faite c’était une dépression par épuisement. Je n’avais pas écouter ma tête qui m’avait lancé des signaux d’alerte (notamment avec un A.I.T un an avant), donc le cerveau a décidé de tout débrancher pour que je prenne conscience que c’était trop. Des que le diagnostic a été posée on m’a mis sous paroxetine et prazepam et j’ai bien accueilli le traitement qui a été rapidement efficace. Je n’ai jamais refait de crise d’angoisse depuis, sauf depuis un mois, donc vous imaginez bien que j’ai l’impression d’être 2 ans et demi en arrière, alors que pourtant c’est totalement différent. Mais c’est compliqué de se convaincre du contraire.
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Bilirubine a écrit : vendredi 01 août 2025 13:54
Bridgerton a écrit : vendredi 01 août 2025 13:37

Le seule côté positif c’est les 6 kilos perdu en 1 mois et demi et encore ça m’a rendu plus faible.
6 kilos en 1 mois, c'est quand même beaucoup non ?? C'est toi qui veux maigrir ou les médicaments qui te font perdre l'appétit (ce qui est mon cas, je me force à manger) ??
Oui c’est beaucoup, non pourtant je n’essaye pas de maigrir, mais j’ai beaucoup moins d’appétit, j’ai eu quelques diarrhées, j’ai vomis quelques fois mais pas énormément. Lorsque j’avais fait un premier sevrage de prazepam il y a 1 an et demis, j’étais passé de 20 mg à 0 mg en un mois 😱, et j’avais perdu 8 kg. Résultats un mois après je le reprenais à 5 mg et c’est ses 5 mg que je sevre actuellement.
Pourtant je suis pas quelqu’un qui perd du poids facilement, y a que quand je suis en sevrage ou enceinte que je maigris 😅
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Message par Bilirubine »

Bridgerton a écrit : vendredi 01 août 2025 14:16


Le but c’est que je prenne plus rien, donc je ne veux pas substituer avec autre chose. Surtout que je sais que les angoisses, l’anxiété sont du au sevrage et pas à un retour à mon état antérieur.

Lorsqu’on m’a diagnostiqué une dépression par épuisement il y a 2 ans et demi, du jour au lendemain je ne tenais plus sur mes jambes, je n’arrivais plus à marcher, On m’a expliqué que c’était parceque j’avais atteint les limites qu’un être humain pouvait supporter, que ce que je faisais c’était des attaques de panique et pas des malaises, j’étais sous le choc, car ils ont mis du temps à poser le diagnostic, on me parlait de sclérose en plaque, puis d’un problème cérébrales et en faite c’était une dépression par épuisement. Je n’avais pas écouter ma tête qui m’avait lancé des signaux d’alerte (notamment avec un A.I.T un an avant), donc le cerveau a décidé de tout débrancher pour que je prenne conscience que c’était trop. Des que le diagnostic a été posée on m’a mis sous paroxetine et prazepam et j’ai bien accueilli le traitement qui a été rapidement efficace. Je n’ai jamais refait de crise d’angoisse depuis, sauf depuis un mois, donc vous imaginez bien que j’ai l’impression d’être 2 ans et demi en arrière, alors que pourtant c’est totalement différent. Mais c’est compliqué de se convaincre du contraire.
Tu es allée très loin dans tes limites avant que l'on te diagnostique. Effectivement après 2 ans 1/2 d'un traitement qui te convenait, c'est bizarre que tu retombes dans l'angoisse s'il n'y a pas de raisons extérieures. Peut-être devrais-tu consulter ton/un médecin pour en parler, tu n'es pas obligée de te faire prescrire des médocs....
Ah oui, mais tu es en sevrage, c'est donc disons "normal" que tu aies ce genre de périodes d'angoisse je pense.
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Message par Bridgerton »

Bilirubine a écrit : vendredi 01 août 2025 14:35
Bridgerton a écrit : vendredi 01 août 2025 14:16


Le but c’est que je prenne plus rien, donc je ne veux pas substituer avec autre chose. Surtout que je sais que les angoisses, l’anxiété sont du au sevrage et pas à un retour à mon état antérieur.

Lorsqu’on m’a diagnostiqué une dépression par épuisement il y a 2 ans et demi, du jour au lendemain je ne tenais plus sur mes jambes, je n’arrivais plus à marcher, On m’a expliqué que c’était parceque j’avais atteint les limites qu’un être humain pouvait supporter, que ce que je faisais c’était des attaques de panique et pas des malaises, j’étais sous le choc, car ils ont mis du temps à poser le diagnostic, on me parlait de sclérose en plaque, puis d’un problème cérébrales et en faite c’était une dépression par épuisement. Je n’avais pas écouter ma tête qui m’avait lancé des signaux d’alerte (notamment avec un A.I.T un an avant), donc le cerveau a décidé de tout débrancher pour que je prenne conscience que c’était trop. Des que le diagnostic a été posée on m’a mis sous paroxetine et prazepam et j’ai bien accueilli le traitement qui a été rapidement efficace. Je n’ai jamais refait de crise d’angoisse depuis, sauf depuis un mois, donc vous imaginez bien que j’ai l’impression d’être 2 ans et demi en arrière, alors que pourtant c’est totalement différent. Mais c’est compliqué de se convaincre du contraire.
Tu es allée très loin dans tes limites avant que l'on te diagnostique. Effectivement après 2 ans 1/2 d'un traitement qui te convenait, c'est bizarre que tu retombes dans l'angoisse s'il n'y a pas de raisons extérieures. Peut-être devrais-tu consulter ton/un médecin pour en parler, tu n'es pas obligée de te faire prescrire des médocs....
:ohnon: Ah oui mais c'est depuis que tu as commencé le sevrage non ??
Oui c’est depuis le sevrage, je dirais meme depuis que j’ai franchis le palier des 2,5 gouttes soit 1,25 mg (car les paliers d’avant étaient supportables et sans angoisse). C’est à partir de ce palier là que j’ai refais des malaises, crises d’angoisses. Et c’est tombé en même temps que l’anémie sévère. Donc je savais plus trop à quoi cela était dû.

J’ai vu mon médecin hier, il me dit « le dosage de 5mg que tu prenais c’est un dosage minim comparé à d’autre personne, tu devrais reprendre 5mg pour ton confort, c’est rien 5mg ». Donc voilà, pour lui ce n’est pas grave de rester sous anxiolytiques, tout comme pour lui j’aurais pu l’arrêter en 2 semaines. Il m’a d’ailleurs prescrit du xanax pour supporter le sevrage 😅, bien sûr j’ai jeté l’ordonnance. C’est dingue de voir à quel point certains doc sont détachés de tout cela.

Pour moi c’était le bon moment pour arrêté et ma psy est d’accord sur ça, mon médecin est plus du genre « prend le si ça peut t’éviter un sevrages ».
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