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Lapinagile,
On me l'a déjà sortir ça comme quoi j'ai un poil dans la main. Le problème c'est que la dépression ne se voit pas forcément sur nos visages.
Rien que ces 2 états faits font que ça décuple ma dépression: le fait d'être culpabiliser et celui de ne pas être compris.
Pour autant tu n'es responsable de rien, c'est la maladie qui veut ça. Penses à quand ça ira mieux, tu oublieras cette culpabilisation.
A propos de la culpabilité en question, notamment relative au milieu professionnel, mais aussi souvent famillial et personnel ; avez vous déjà été contrôlés par la sécu ?
Et en ce cas, quelle attitude adopte le "médecin conseil" ?
Comment peuvent ils bien "évaluer" le mal être d'une personne puisque ça relève par définition et dans les fait, principalement du ressenti, de l'émotionnel etc.
Je n'ai pas été contrôlée car je ne suis restée que 6 mois en maladie avant de donner ma démission .Par contre, mon fils qui souffre également de dépression a été contrôlé plusieurs fois et il lui a, en effet, été difficile de prouver qu'il était bien malade
Il dépend toutefois d'un régime bien particulier et il ne faut pas en faire une généralité.
ma fille a eu un controle sécu il y a moins d'un mois ;
le médecin de la sécu a reconnu
qu"elle n'allait vraiment pas bien
et a accepter jusqu'a une certaine date l'arrêt
depuis son psychiatre est intervenu
car elle a besoin d'un arret plus long
ça a été accordé
elle est arreter pour l'instant jusqu'au 07 septembre
Je vous remercie de vos réponses respectives. Je reprendrais de toute façon, certainement lundi, car je ne supporte comme la dernière fois, toujours pas l'atymile, malgré la dose quasi homéopatique. Je suis complètement ko.
Nous essaierons ce soir de casser ce tout petit comprimé en deux, mais je ne pourrais évidemment pas aller travailler dans cet état ; état dans lequel je n'aime par ailleurs pas être. Ca n'empêche pas de "penser" et l'on est carrément ko.
Dire qu'il y a quelque années, je prenais trois comprimés par jour de la même dose...
j'ai aussi été contrôlée par la sécu, il a suffit que je donne mon ordonnace de traitement et que j'explique mon ressenti, pour que l'arrêt passe très bien, et le médecin conseil a été très compréhensif.
mais on peut être contrôlé très vite pour une dépression, pour ma part, j'ai été contrôlé au bout d'un mois et demi d'arrêt.
Je pense que je vais reprendre demain ; j'aurai d'ailleurs mieux fait de ne pas manquer du tout.
C'est tout à fait ridicule, mais chaque fois que je tiens une journée, que je ne sois pas bien moralement ou surtout physiquement, une fois la journée faite, alors que c'est banal et même normal pour tout(e) salarié(e), j'ai l'impression d'avoir accompli un exploit !
Et puis, garder une certaine régularité, même si l'on passe des journées dans le brouillard, ça permet de moins m'angoisser en pensant au retour, où il faut toujours se justifier etc.
Je ne manque jamais très longtemps, mais souvent ; trois jours par mois environs, en comptant les jours de bilan rénal et autres examens relatifs à ce domaine.
Par contre, je vais être obligé d'arrêter l'atymile qui me met complètement ko, bien que ne prenant qu'un demi comprimé de 10 mg, ce qui est une dose quasi-homéopathique ; mais je ne parviens pas à "l'éliminer" et en ai des nausées et un sommeil encore plus mauvais et agité. Je sais bien qu'il faut le temps de s'y accoutumer, mais il ne m'est pas possible de reprendre demain dans cet état en continuant à le prendre.
cher petit prince...
je comprends ta peur, mais çà n'est pas ridicule, cest toute notre maladie malheureusement.
c'est tres dur d'aller travaillé, de géré ses angoisses.
certains, y arrivent d'autres pas...
moi, par exemple, à l'époque ou je travaillais "normalement" il y'à eu des fois ou dans les transport les larmes coulaient toutes seules en y allant...
cetais le debut de journée et j'etais déjà à bout.
la veille, je me disais, "il faut y aller"
je culpabilisai...
je me sentais soulagée quand j'avais mon arret, et apres je me dévalorisais en me disant "t'es nulle"
mais je ne suis pas nulle... toi non plus d'ailleurs.
arrive un temps, ou on accete, l'evidence de notre maladie.
C'est en effet, une maladie difficile à gérer car nous voulons que les autres nous reconnaissent comme malade, alors que nous avons beaucoup de mal à admettre, nous-même que nous le sommes
Claudine
entièrement d'accord cette maladie a dû mal a rentrer dans les moeurs, beaucoup pense que c'est un etat d'esprit qu'il suffit de corriger, sans compter sur l'entourage qui contribue à vous enfoncer dans cette maladie sans scrupule.
Nous avions en effet abordé cette curieuse contradiction qui est que des campagnes d'informations, voir de prévention, sont lancées pour dépister et informer quant au fait même qu'il s'agit bien d'une maladie ; paradoxalement, en l'esprit de nombreuses personnes, cela relève grandement d'un certain laisser-aller. Tout du moins en apparence.
Car il me semble en effet qu'il existe un parrallèle avec le chômage par exemple ; à savoir que "cet état" fait tellement peur et qu'une majorité de personnes s'en sentent tellement proches, lorsqu'elles n'ont pas déjà un pied dedans, qu'elles préfèrent le nier.
Il est tellement plus facile de dire que le chômeur est un feignant et le dépressif un paresseux...
La volonté seule ne suffit pas lorsqu'on est réellement malade ou je suppose, selon le degré de la maladie et de ses symptômes.
Je vous souhaite à toutes et à tous la meilleure soirée possible et vous redis toute mon amitié.
Je suis d'accord avec toi en ce qui concerne l'opinion toute faite des autres . Encore d'accord avec toi pour reconnaitre que la volonté ne suffit pas.
Par contre, ce qui est primordial, c'est de prendre conscience qu'on est malade et que cela n'a rien à voir avec de la paresse. Fort de ces vérités, on se sent mieux armés pour affronter le jugement des autres.
Encore une fois, je partage ton opinion. Mais souvent, le malade aussi culpabilise d'être dans cet état, de ne pas travailler.... et il joue alors le jeu de ceux qui l'accablent
C'est pour cela, qu'à mon sens, et en me basant sur mon expérience personnelle, je suis persuadée que le premier combat à mener contre la dépression est celui de s'accepter en tant que malade pour pouvoir se faire ensuite accepter par les autres.
Vous avez effectivement raison. Il en est un peu de même avec l'alcoolisme ; il est très difficile pour les malades de reconnaître qu'ils le sont, tant y sont jointes des connotations (plus toujours d'actualité d'ailleurs, comme celles liées "au milieu social" par exemple) plus que péjoratives.
Il est de fait que plus on se sent mal, quelle que soit la raison de ce mal, plus l'entourage le perçoit également de façon négative.
L'éducation et tout ce qui nous a structuré depuis l'enfance jouent également un grand rôle à mon sens ; d'où entre autres, cette notion de culpabilité. Et il faut reconnaitre que l'air du temps insisterait plutôt de façon quasi-infantile, sur l'effort dont la notion a quelque peu été faussée et à la culpabilisation déguisée.
Et puis, il est certain que le ou la malade est le(la) premier(ère) à culpabiliser, se dévaloriser, etc.
Bref, nous savons combien tout cela n'est pas simple et Ô combien complexes sont les rouages du psychisme humain et du fait sociétal.
En ce qui me concerne, me voilà prolongé pour la semaine le temps de me faire au traitement ; si ça ne passe pas mieux vendredi prochain, j'arrête tout pour reprendre sans être trop cassé. Il me faudra de toute façon l'aval du néphrologue et l'avis de la psy, si je parviens enfin à obtenir un rendez-vous avec elle.
Ce que je trouve le plus difficile avec ma dépression, c’est l’impact sur ma famille. Mes enfants de 11 et 12 ans, mes frères, ma sœur et mes parents qui s’inquiètent... qui voudraient m’aider, qui me demandent ce qu’ils peuvent faire...
Je suis pourtant bien entourée, j’ai une famille pleine de bienveillance et d’amour...
Je ne sais pas. J’ignore ce qu’ils peuvent faire, j’ignore ce dont j’ai besoin. Je me sens coupable d’être une source d’inquiétude. Je ne sais pas comment les rassurer. Je m’isole, je les éloigne de moi, car il m’est insupportable de leur causer des soucis.
J’ai honte.
Je culpabilise.
J’aimerais n’être jamais venu au monde pour ne pas faire souffrir mes proches. Ils sont des victimes collatérales de ma maladie et je trouve ça tellement injuste...
Toutes mes pensés vous accompagnent, à vous, proches de personnes atteintes de problèmes de santé mentale. J’aimerais tellement atténuer votre souffrance.
Bonjour, tu ne peux pas empêcher tes proches d'être inquiets pour toi c'est qu'ils tiennent a toi !! Et tes proches ne peuvent pas t'aider a proprement parler mais ils peuvent t'accompagner et en leur expliquant ça ils te seront utiles et seront moins désemparés face a ta maladie et toi tu déculpabiliseras (je l'espère)