Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression ?
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- capucine85
- Messages : 98
- Enregistré le : dimanche 18 octobre 2009 20:23
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
bonjour Emma,
Que deviens-tu ? est ce que les choses progressent pour toi ?
De mon côté j'ai déposé une demande de CLM et je rencontre le médecin expert le 31 mars.
La semaine dernière j'ai rencontré quelqu'un des ressources humaines qui s'occupe de la mobilité, çà c'est bien passé, elle m'a entendu sur le fait que j'étais en dépression suite à mes problèmes relationnels avec ma chef, et que je ne reprendrais le travail que sur un autre poste.
Maintenant j'espére pouvoir reprendre au 20 mai sur un mi-temps thérapeutique, sur un poste facile, sans doute de l'accueil, en attendant qu'un poste quceptible de me convenir se libére, entre 3 mois de mi-temsp thérapeutique et les vacances, çà devrait m'amener à septembre... on verra bien, j'essaye de ne pas trop y penser, sinon l'angoisse monte et je fais toujours des cauchemards à propos de mon ancienne chef.
Que deviens-tu ? est ce que les choses progressent pour toi ?
De mon côté j'ai déposé une demande de CLM et je rencontre le médecin expert le 31 mars.
La semaine dernière j'ai rencontré quelqu'un des ressources humaines qui s'occupe de la mobilité, çà c'est bien passé, elle m'a entendu sur le fait que j'étais en dépression suite à mes problèmes relationnels avec ma chef, et que je ne reprendrais le travail que sur un autre poste.
Maintenant j'espére pouvoir reprendre au 20 mai sur un mi-temps thérapeutique, sur un poste facile, sans doute de l'accueil, en attendant qu'un poste quceptible de me convenir se libére, entre 3 mois de mi-temsp thérapeutique et les vacances, çà devrait m'amener à septembre... on verra bien, j'essaye de ne pas trop y penser, sinon l'angoisse monte et je fais toujours des cauchemards à propos de mon ancienne chef.
- alival
- Messages : 123
- Enregistré le : mardi 02 février 2010 23:59
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Je vous felicite de vous battre pour changer de poste...
Parce que a un moment si les choses vont trop loin, on est plus du tout en état de travailler !
--edit--
Ben du coup, aujourd'hui en depression sévère, c'est sur que je me vois mal changer quelque chose..
Bonne chance Emma92
--edit--
J'ai la même question que Emma 92 : Quel peut-être le rôle d'une assistante sociale dans le cas de harcèlement/depression ???
En tout cas, j'ai pris Rv avec celle de ma collectivitée la semaine prochaine pour mon cas perso...
Parce que a un moment si les choses vont trop loin, on est plus du tout en état de travailler !
--edit--
J'ai souvent voulu changer de métier à un moment ou ça n'allait encore pas trop mal...mais que faire quand l'entourage met une barrière psychologique du genre: "te rends tu compte, tu as la sécurité de l'emploi" ou "tu ne te rends pas compte la chance que tu as"emma92 a écrit :bonjour,
le diagnostic est sage mais difficile à accepter. il pense qu'au regard de tout ce qu'il connait de moi depuis un an et demi et des manifestations importantes d'angoisse qui se sont aggravées ces derniers mois,je devrai de toute façon changer de métier .
Ben du coup, aujourd'hui en depression sévère, c'est sur que je me vois mal changer quelque chose..
Bonne chance Emma92
--edit--
J'ai la même question que Emma 92 : Quel peut-être le rôle d'une assistante sociale dans le cas de harcèlement/depression ???
En tout cas, j'ai pris Rv avec celle de ma collectivitée la semaine prochaine pour mon cas perso...
- rayx
- Messages : 52
- Enregistré le : lundi 01 février 2010 15:21
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Rien n'est plus important que la santé. Je préfère être au rsa plutôt que de me saborder pour une sécurité de l'emploi ou un emploi tout court. Faut pas trop jouer avec la santé car quand on la perd on perd énormément dans la vie.
Mais encore faut-il être confronté à ces interrogations pour le réaliser. Quand on a la tête dans le guidon avec son travail et qu'on est en bonne santé c'est difficile.
Quand à cette fameuse sécurité de l'emploi, elle ne concerne pas les fonctionnaires malades et ces mesures seront très prochainement étendues à l'ensemble.
C'était peut-être un statut intéressant y'a 20 ans mais en 2010 être fonctionnaire...
Mais encore faut-il être confronté à ces interrogations pour le réaliser. Quand on a la tête dans le guidon avec son travail et qu'on est en bonne santé c'est difficile.
Quand à cette fameuse sécurité de l'emploi, elle ne concerne pas les fonctionnaires malades et ces mesures seront très prochainement étendues à l'ensemble.
C'était peut-être un statut intéressant y'a 20 ans mais en 2010 être fonctionnaire...
- alival
- Messages : 123
- Enregistré le : mardi 02 février 2010 23:59
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Cette phrase me touche car perso, j'ai sabordé ma vie à cause du boulot : divorce...puis TS...puis dépression.rayx a écrit :Je préfère être au rsa plutôt que de me saborder pour une sécurité de l'emploi ou un emploi tout court.
Mais dans le cas de harcèlement, tout arrêter à cause d'un individu...bin non. y'a des solutions de lutte, arrêt si on va mal, mutation si on va bien, etc. Tout arrêter, c'est aussi prendre la fuite....
J'ai passé avec succès les concours de la fonction publique, c'est vrai que quand je vois le résultat.... .....Manquerais plus qu'un jour j'aille mieux et que je réussisse le concours catégorie A.....pffff qu'est-ce que c'est pénible d'être intelligent ....je plaisante bien sur
Désolé Emma, je dévie de ton post...Quoique je dévie pas vraiment finalement car depuis ma séparation, je ressentais au niveau de mon travail les mêmes choses que toi.....
Bonne journée à tous
- emma92
- Messages : 197
- Enregistré le : samedi 09 janvier 2010 19:43
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Bonjour à tous,
pour ce que je deviens : je n'ai pas quitté mon boulot (pas encore, je manque de courage).on a essayé avec mon psy tout plein d'anxios et la cata c'est que ça ne marché pas. donc je suis sous tercian qui me donne des envies de dormir impérieuses et me ralentit un peu.
question travalil, j'ai dit à tout le monde de vive voix, sauf à ma chef qui n'est pas très discrète question santé des autres et qui s'en fout, que je fasais une depression et que j'avais des hauts des bas et surtout des problèmes de concentration, certans essaient de me faciliter la vie. Mes objectifs changent tout le temps, je ne comprends pas toujours ce qu'on me dit et ma chef me stresse etc
Je suis un peu plus calme que les dernières semaines mais je sais qu'à la moindre tuile au niveau du boulot ou dossier pourri ou prise de responsabilité stressante je vais de nouveau faire des crises d'angoisse carabinée.
Avec mon psy je ne parle toujours que du boulot alors que je suis venu le voir pour ma depression, la gestion du stress du boulot bouffe tout le temps que je devrais employer à essayer de me sortir de l'étau que j'ai dans la tête.
Mon psy me conseille toujours de m'arrêter quelques mois pour essayer de me reconstruire et de ne pas faire une fuite en avant jusqu'à ce que je sois réellement flinguée pour longtemps avec une hospitablisation au début pour rendre les armes et mettre le boulot derrière moi.
pour ce qui est de la sécurité de l'emploi, je découvre en effet qu'elle n'existe pas dès qu'on est malade, que question salaire on est vraiment pas protéger et que rien n'est prévu pour la mobilité. POur ce qui est de préférer de vivre au RSA plutôt que de flinguer sa santé : j'ai vécu avec le RMI pendant 2 ans avant de réussir le concours d'attaché et j'en ai un souvenir très flippant, je dépendais de mes parents pour payer mon loyer, je n'avais pas de visibilité sur mon avenir, le moindre découvert prenait des mois à se résorber, je survivais, je ne pouvais même pas aller à la piscine ça coûtait trop cher, je n'achetais même pas un journal, les derniers jours question nourriture c'était très très juste. Quand j'ai trouvé mon boulot, j'ai explosé, j'ai dépensé tout ce que j'ai pu, des conneries etc. tellement j'avais manqué et eu peur pendant 2 ans. donc j'ai très peur de vivre avec le moitié de mon traitement sans les primes (à demi traitement sans les primes je vais toucher 750 € par mois alors que mes charges fixes sans la nourriture sont de 1 100 € par mois loyers de mon studio (vive les loyers de la banlieue parisienne !), emprunt étudiant, impôts etc.
je continue de chercher du travail ailleurs mais je saborde moi-même tout ça : je me sens incapable, le moindre poste me fait peur. Résultat, j'avais un entretien on m'a contacté pour un deuxième entretien et je vais refuser le deuxième entretien : je ne me sens plus capable de rien faire et rien au premier entretien je paniquais, je m'inventais un rôle, je récitais ce que j'avais prévu de dire, j'écoutais à peine car plus j'écoutais plus je paniquais.
voilà à peu prs où j'en suis : nulle part. je réfléchis bien au CLM puis mi temps thérapeutique mais on va me mettre sur le même poste et même si je guérissais de ma depression pendant les quelques mois de CLM je suis sûre que ce poste me ferai rechuter aussi sec.
bon courage à tous
pour ce que je deviens : je n'ai pas quitté mon boulot (pas encore, je manque de courage).on a essayé avec mon psy tout plein d'anxios et la cata c'est que ça ne marché pas. donc je suis sous tercian qui me donne des envies de dormir impérieuses et me ralentit un peu.
question travalil, j'ai dit à tout le monde de vive voix, sauf à ma chef qui n'est pas très discrète question santé des autres et qui s'en fout, que je fasais une depression et que j'avais des hauts des bas et surtout des problèmes de concentration, certans essaient de me faciliter la vie. Mes objectifs changent tout le temps, je ne comprends pas toujours ce qu'on me dit et ma chef me stresse etc
Je suis un peu plus calme que les dernières semaines mais je sais qu'à la moindre tuile au niveau du boulot ou dossier pourri ou prise de responsabilité stressante je vais de nouveau faire des crises d'angoisse carabinée.
Avec mon psy je ne parle toujours que du boulot alors que je suis venu le voir pour ma depression, la gestion du stress du boulot bouffe tout le temps que je devrais employer à essayer de me sortir de l'étau que j'ai dans la tête.
Mon psy me conseille toujours de m'arrêter quelques mois pour essayer de me reconstruire et de ne pas faire une fuite en avant jusqu'à ce que je sois réellement flinguée pour longtemps avec une hospitablisation au début pour rendre les armes et mettre le boulot derrière moi.
pour ce qui est de la sécurité de l'emploi, je découvre en effet qu'elle n'existe pas dès qu'on est malade, que question salaire on est vraiment pas protéger et que rien n'est prévu pour la mobilité. POur ce qui est de préférer de vivre au RSA plutôt que de flinguer sa santé : j'ai vécu avec le RMI pendant 2 ans avant de réussir le concours d'attaché et j'en ai un souvenir très flippant, je dépendais de mes parents pour payer mon loyer, je n'avais pas de visibilité sur mon avenir, le moindre découvert prenait des mois à se résorber, je survivais, je ne pouvais même pas aller à la piscine ça coûtait trop cher, je n'achetais même pas un journal, les derniers jours question nourriture c'était très très juste. Quand j'ai trouvé mon boulot, j'ai explosé, j'ai dépensé tout ce que j'ai pu, des conneries etc. tellement j'avais manqué et eu peur pendant 2 ans. donc j'ai très peur de vivre avec le moitié de mon traitement sans les primes (à demi traitement sans les primes je vais toucher 750 € par mois alors que mes charges fixes sans la nourriture sont de 1 100 € par mois loyers de mon studio (vive les loyers de la banlieue parisienne !), emprunt étudiant, impôts etc.
je continue de chercher du travail ailleurs mais je saborde moi-même tout ça : je me sens incapable, le moindre poste me fait peur. Résultat, j'avais un entretien on m'a contacté pour un deuxième entretien et je vais refuser le deuxième entretien : je ne me sens plus capable de rien faire et rien au premier entretien je paniquais, je m'inventais un rôle, je récitais ce que j'avais prévu de dire, j'écoutais à peine car plus j'écoutais plus je paniquais.
voilà à peu prs où j'en suis : nulle part. je réfléchis bien au CLM puis mi temps thérapeutique mais on va me mettre sur le même poste et même si je guérissais de ma depression pendant les quelques mois de CLM je suis sûre que ce poste me ferai rechuter aussi sec.
bon courage à tous
- alival
- Messages : 123
- Enregistré le : mardi 02 février 2010 23:59
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
QQues refexions suite à ton post...
Si tu as des problèmes de concentration, c'est bien un symptome de dépression, très difficile de travailler dans ces conditions...et c'est bien que tu es malade, donc que tu dois prendre du temps pour te soigner et que tu sois mise en arrêt maladie, le temps qu'il faudrat...
On est quand même bien protégé pour ce genre de maladie classée comme "maladie mentale"...
Si, tu as eue le concours d'Attaché, c'est que tu as les capacités pour l'être, même si en ce moment tu doutes de toi, c'est aussi un symptome de la depression...
Réfléchis quand même bien avant de chercher un autre job...si tu es en CLM par exemple, ça te permettras de faire le point, et de voir quelles solutions sont envisageables pour changer de poste dans ta propre collectivitée, voir avoir la force de muter ailleurs quand tu auras repris des forces.
On est pas mal sur ce forum a avoir le même problème..
--edit--
Et aller voir tout de suite medecine du travail......
Si tu as des problèmes de concentration, c'est bien un symptome de dépression, très difficile de travailler dans ces conditions...et c'est bien que tu es malade, donc que tu dois prendre du temps pour te soigner et que tu sois mise en arrêt maladie, le temps qu'il faudrat...
On est quand même bien protégé pour ce genre de maladie classée comme "maladie mentale"...
Si, tu as eue le concours d'Attaché, c'est que tu as les capacités pour l'être, même si en ce moment tu doutes de toi, c'est aussi un symptome de la depression...
Réfléchis quand même bien avant de chercher un autre job...si tu es en CLM par exemple, ça te permettras de faire le point, et de voir quelles solutions sont envisageables pour changer de poste dans ta propre collectivitée, voir avoir la force de muter ailleurs quand tu auras repris des forces.
On est pas mal sur ce forum a avoir le même problème..
--edit--
Et aller voir tout de suite medecine du travail......
- rayx
- Messages : 52
- Enregistré le : lundi 01 février 2010 15:21
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Bonjour emma92,emma92 a écrit :
POur ce qui est de préférer de vivre au RSA plutôt que de flinguer sa santé : j'ai vécu avec le RMI pendant 2 ans avant de réussir le concours d'attaché et j'en ai un souvenir très flippant, je dépendais de mes parents pour payer mon loyer, je n'avais pas de visibilité sur mon avenir, le moindre découvert prenait des mois à se résorber, je survivais, je ne pouvais même pas aller à la piscine ça coûtait trop cher, je n'achetais même pas un journal, les derniers jours question nourriture c'était très très juste. Quand j'ai trouvé mon boulot, j'ai explosé, j'ai dépensé tout ce que j'ai pu, des conneries etc. tellement j'avais manqué et eu peur pendant 2 ans. donc j'ai très peur de vivre avec le moitié de mon traitement sans les primes (à demi traitement sans les primes je vais toucher 750 € par mois alors que mes charges fixes sans la nourriture sont de 1 100 € par mois loyers de mon studio (vive les loyers de la banlieue parisienne !), emprunt étudiant, impôts etc.
je ne comprends pas trop ce que tu veux signifier et le lien avec la préservation de la santé.
Tu considères qu'il est mieux pour sa santé de persister dans un boulot destructeur que de vivre au RMI ?
Je peux comprendre aisément qu'on soit obligé de travailler quand on se retrouve pris à la gorge par un loyer, des crédits, mais le problème de santé risque fort d'être toujours présent si le boulot est identique. L'activité est subie et l'argent qu'elle procure ne resoudra pas ce problème qui risquera par là-même de s'aggraver.
Je mets ma santé en avant, en essayant de ne pas trop tomber dans les innombrables conneries de la société de consommation, cela me permet de ne pas être forcé d'aller bosser pour la détruire encore plus.
J'ai moins de choses matérielles qu'avant mais je ne suis pas plus malheureux, au contraire j'ai l'impression que ma vie à plus de profondeur que le rouleau compresseur abrutissant du travailler-consommer travailler-consommer. Les bibliothèques sont gratuites, l'information sur le net est gratuite, beaucoup d'artistes sortent de la musique gratuite (légale), on peut assister à nombre de conférences... Pourquoi j'irais me flinguer ? Pour faire comme tout le monde ? Pour en avoir encore plus ?
Pour ne pas dépendre des autres ? Comme peuvent parfois le souligner certains "comiques"... C'est vrai, encore qu'il faille préciser que quand on est en bonne santé ça change énormément la donne dans le monde du travail qui fait preuve d'une discrimination plus que marquée envers les gens malades...Malgré des beaux petits textes de lois.
Si un jour je retravaille ça sera dans un boulot que j'aurais choisi. Projet mûrement réfléchi et non simple job alimentaire, j'ai assez donné dans le genre. Et cela est loin de m'avoir réussi.
Bon courage
--edit--
Le fait de se mettre en retrait de son activité pour raisons de santé n'empêche pas de continuer les démarches (si on en a encore la force), en ayant bien conscience qu'en tant que fonctionnaire le pouvoir de décision reste très limité voire inexistant. On enferme nombre de fonctionnaires dans des congés longue durée, position de disponibilité sans leur proposer quoi que ce soit de sérieux au niveau du changement d'affectation ou du reclassement professionnel.alival a écrit :Cette phrase me touche car perso, j'ai sabordé ma vie à cause du boulot : divorce...puis TS...puis dépression.rayx a écrit :Je préfère être au rsa plutôt que de me saborder pour une sécurité de l'emploi ou un emploi tout court.
Mais dans le cas de harcèlement, tout arrêter à cause d'un individu...bin non. y'a des solutions de lutte, arrêt si on va mal, mutation si on va bien, etc. Tout arrêter, c'est aussi prendre la fuite....
J'ai passé avec succès les concours de la fonction publique, c'est vrai que quand je vois le résultat.........Manquerais plus qu'un jour j'aille mieux et que je réussisse le concours catégorie A.....pffff qu'est-ce que c'est pénible d'être intelligent
....je plaisante bien sur
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Désolé Emma, je dévie de ton post...Quoique je dévie pas vraiment finalement car depuis ma séparation, je ressentais au niveau de mon travail les mêmes choses que toi.....
Bonne journée à tous
A un moment donné dans ce type de position, la question de l'arrêt total de l'activité se pose. Reprise du travail dans des conditions pourries, nouveau projet personnel concrétisé ou passage au RMI ?
Quant au harcèlement pour moi ça relève du domaine judiciaire, qu'on soit en activité ou au RMI le harceleur devra s'expliquer tôt ou tard sur ce qu'il s'est passé.
PS : tu crois sérieusement que c'est un signe d'intelligence de réussir un concours ?
Modifié en dernier par rayx le vendredi 19 février 2010 14:43, modifié 6 fois.
- alival
- Messages : 123
- Enregistré le : mardi 02 février 2010 23:59
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Bien sur que non Rayx, tu n'as pas vu le Smiley et l'autodérision !!!!!rayx a écrit :PS : tu crois sérieusement que c'est un signe d'intelligence de réussir un concours ?
Par contre je vois beaucoup d'agent qui réussissent des concours et qui se prennet aux sérieux après, qui détruisent les autres pour réussir leur petite carrière, qui tournerais leur veste pour garder leur petit privilèges, j'appelle ça des carrieristes. Et en géneral, c'est gens là ont une culture en dehors de leur boulot bien faible !!
Désolé Rayx, tu ne me connais pas, donc tu ne peux pas me juger...
Amitiés quand même..
- rayx
- Messages : 52
- Enregistré le : lundi 01 février 2010 15:21
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Je ne t'ai pas jugé alival Ou alors dis-moi dans quel sens tu as senti cela ? Je m'en excuse d'ores et déjà si tu l'as perçu comme tel.alival a écrit :Bien sur que non Rayx, tu n'as pas vu le Smiley et l'autodérision !!!!!rayx a écrit :PS : tu crois sérieusement que c'est un signe d'intelligence de réussir un concours ?
Par contre je vois beaucoup d'agent qui réussissent des concours et qui se prennet aux sérieux après, qui détruisent les autres pour réussir leur petite carrière, qui tournerais leur veste pour garder leur petit privilèges, j'appelle ça des carrieristes. Et en géneral, c'est gens là ont une culture en dehors de leur boulot bien faible !!
Désolé Rayx, tu ne me connais pas, donc tu ne peux pas me juger...
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Amitiés quand même..
- alival
- Messages : 123
- Enregistré le : mardi 02 février 2010 23:59
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Non, t'inquiètes Rayx, désolé, c'est que je suis un peu sensible sur le sujet...
Parce que je pense comme toi justement, et ce, depuis pas mal de temps...
Désolé pour la déviation du Topic...
Parce que je pense comme toi justement, et ce, depuis pas mal de temps...
Désolé pour la déviation du Topic...
- rayx
- Messages : 52
- Enregistré le : lundi 01 février 2010 15:21
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
OK Alival, ça me rassure.
Je devrais peut-être parfois y aller plus en douceur mais c'est un sujet sensible pour moi la santé, en plus de l'état dépressif.
Et j'en ai gros sur la patate quant aux relations dans le monde du travail concernant les gens malades.
Désolé aussi pour le HS
--edit--
C'est la destruction de la valeur noble du travail : des efforts qui donnent un résultat pouvant s'apprécier à l'issue.
On assiste de plus en plus à une succession d'exécution de tâches dont on peine à différencier l'importance et dans lesquelles l'employé se trouve privé du résultat final (s'il a un sens) car tout de suite pris sur un autre objectif à réaliser.
Tout ceci est d'autant plus pathétique dans des missions de service public.
A ce sujet je conseille le livre de Nicole Aubert : Le culte de l'urgence, la société malade du temps.
Je devrais peut-être parfois y aller plus en douceur mais c'est un sujet sensible pour moi la santé, en plus de l'état dépressif.
Et j'en ai gros sur la patate quant aux relations dans le monde du travail concernant les gens malades.
Désolé aussi pour le HS
--edit--
C'est une méthode de management destinée à des fins de rendement, le but de celle-ci étant de plonger l'employé dans une nébuleuse et créer une pseudo-urgence sur tout et n'importe quoi, y compris des choses sans importance.emma92 a écrit :Mes objectifs changent tout le temps
C'est la destruction de la valeur noble du travail : des efforts qui donnent un résultat pouvant s'apprécier à l'issue.
On assiste de plus en plus à une succession d'exécution de tâches dont on peine à différencier l'importance et dans lesquelles l'employé se trouve privé du résultat final (s'il a un sens) car tout de suite pris sur un autre objectif à réaliser.
Tout ceci est d'autant plus pathétique dans des missions de service public.
A ce sujet je conseille le livre de Nicole Aubert : Le culte de l'urgence, la société malade du temps.
- emma92
- Messages : 197
- Enregistré le : samedi 09 janvier 2010 19:43
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Bonjour,
Merci à tous pour vos messages
pour ce qui est du lien que je fais entre preservation santé et vivre au RSA : ayant connu une longue période de RMI (374 € de RMI dans mon souvenir+200€ d'aides au logement) je sais que cette précarité est très anxiogéne et a eu (ce n'est que mon expérience) un fort impact sur ma santé mentale qui a toujours connue des hauts et des bas.
donc en plus de la depression, faire face à une situation où je pars avec un écart de 300 € entre ce qui rentre de salaires et mes charges fixes me refout dans une angoisse carabinée (rien que d'en parler ça me fout des nausées). Bien sûr je peux tenir ce discours car je ne suis pas encore au fond du trou, quand je serai à bout, comme ça m'est déjà arrivé il y a 9 ans quand j'avais 22 ans, je lâcherai tout du jour au lendemain et m'en fouterai des contingences matérielles. en un mot j'ai peur de tout et me retrouver sans argent et donc sans appartement (mais retour chez mes parents possibles même si ils vivent dans un studio et qu'il faudra de nouveau se serrer) et sans le confort -modeste- auquel je me suis habituée. c'est bassement matériel mais manqué de tout j'ai connu et c'est pour ça ue je m'acroche à mon boulot même s'il m'enfonce et je sais que c'est une fuite en avant.
Pour ce qui est des relations dans le monde du travail avec les gens malades et les concours : grosso modo j'ai été étonnée de voir que la sécurité de l'emploi ne calme pas les mauvais penchants des gens : quand je suis arrivée il y a 4 ans dans le fonction publique je me disais que les gens seraient plutot serein et coopératif justement parce qu'on n'avait pas besoin de protéger son gagne pain qu'on avait pas besoin de prouver qu'on était le meilleur etc. et en fin de compte c'est tout le contraire, on empêchera jamais certains carrieristes de bouffer la vie de tout le monde .... alors quand on est malade ou mis au placard là c'est la curée ou l'indifférence nuisible.
Pour le concours : je confirme avec vous tous que ce n'est pas une preuve d'intelligence. Comme partout, à tous les grades il y a des incompétents, des nuisibles et des gens qui manquent d'humilité. En tant qu'attachée, j'ai l'impression que l'humilité m'est interdite et il m'est souvent reprochée de manquer de confiance en moi (peut-être depuis 1 an c'est une histoire de confiance mais avant c'était juste car je deteste brasser du vent).
Enfin, je vais passer un WE à dormir histoire d'attaquer la semaine dans les moins mauvaises conditions possibles. Bon WE à tous.
merci pour la référence du livre mais en ce moment j'ai le QI d'un poisson rouge et je n'arrive pas à me concentrer suffisamment (ex : pour écrire ce mail : 1 heure).
Merci à tous pour vos messages
pour ce qui est du lien que je fais entre preservation santé et vivre au RSA : ayant connu une longue période de RMI (374 € de RMI dans mon souvenir+200€ d'aides au logement) je sais que cette précarité est très anxiogéne et a eu (ce n'est que mon expérience) un fort impact sur ma santé mentale qui a toujours connue des hauts et des bas.
donc en plus de la depression, faire face à une situation où je pars avec un écart de 300 € entre ce qui rentre de salaires et mes charges fixes me refout dans une angoisse carabinée (rien que d'en parler ça me fout des nausées). Bien sûr je peux tenir ce discours car je ne suis pas encore au fond du trou, quand je serai à bout, comme ça m'est déjà arrivé il y a 9 ans quand j'avais 22 ans, je lâcherai tout du jour au lendemain et m'en fouterai des contingences matérielles. en un mot j'ai peur de tout et me retrouver sans argent et donc sans appartement (mais retour chez mes parents possibles même si ils vivent dans un studio et qu'il faudra de nouveau se serrer) et sans le confort -modeste- auquel je me suis habituée. c'est bassement matériel mais manqué de tout j'ai connu et c'est pour ça ue je m'acroche à mon boulot même s'il m'enfonce et je sais que c'est une fuite en avant.
Pour ce qui est des relations dans le monde du travail avec les gens malades et les concours : grosso modo j'ai été étonnée de voir que la sécurité de l'emploi ne calme pas les mauvais penchants des gens : quand je suis arrivée il y a 4 ans dans le fonction publique je me disais que les gens seraient plutot serein et coopératif justement parce qu'on n'avait pas besoin de protéger son gagne pain qu'on avait pas besoin de prouver qu'on était le meilleur etc. et en fin de compte c'est tout le contraire, on empêchera jamais certains carrieristes de bouffer la vie de tout le monde .... alors quand on est malade ou mis au placard là c'est la curée ou l'indifférence nuisible.
Pour le concours : je confirme avec vous tous que ce n'est pas une preuve d'intelligence. Comme partout, à tous les grades il y a des incompétents, des nuisibles et des gens qui manquent d'humilité. En tant qu'attachée, j'ai l'impression que l'humilité m'est interdite et il m'est souvent reprochée de manquer de confiance en moi (peut-être depuis 1 an c'est une histoire de confiance mais avant c'était juste car je deteste brasser du vent).
Enfin, je vais passer un WE à dormir histoire d'attaquer la semaine dans les moins mauvaises conditions possibles. Bon WE à tous.
merci pour la référence du livre mais en ce moment j'ai le QI d'un poisson rouge et je n'arrive pas à me concentrer suffisamment (ex : pour écrire ce mail : 1 heure).
- rayx
- Messages : 52
- Enregistré le : lundi 01 février 2010 15:21
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Bonjour emma92,
chacun a son vécu et sa propre situation actuelle influençant sur le ressenti et les décisions. Tes choix sont respectables.
Sur le thème de la sécurité de l'emploi, cela participe à mon sens au caractère sournois du fonctionnaire lambda. Ayant des acquis à conserver (sécurité de l'emploi etc) on peut en devenir plus hypocrite. Nombre de gens riches qui affichent un sourire de façade mais n'en pensent pas moins et agissent mesquinement pour arriver à leurs fins...
Plus on a d'intérêts plus on risque de devenir ainsi. Les gens qui n'on rien à perdre dans la vie sont beaucoup plus directs.
N'empêche que cette sécurité de l'emploi est en train de sérieusement vaciller au vu d'un certain décret à venir...
Bref, blahblahblah...Bon week-end Emma, courage !
chacun a son vécu et sa propre situation actuelle influençant sur le ressenti et les décisions. Tes choix sont respectables.
Sur le thème de la sécurité de l'emploi, cela participe à mon sens au caractère sournois du fonctionnaire lambda. Ayant des acquis à conserver (sécurité de l'emploi etc) on peut en devenir plus hypocrite. Nombre de gens riches qui affichent un sourire de façade mais n'en pensent pas moins et agissent mesquinement pour arriver à leurs fins...
Plus on a d'intérêts plus on risque de devenir ainsi. Les gens qui n'on rien à perdre dans la vie sont beaucoup plus directs.
N'empêche que cette sécurité de l'emploi est en train de sérieusement vaciller au vu d'un certain décret à venir...
Bref, blahblahblah...Bon week-end Emma, courage !
- alival
- Messages : 123
- Enregistré le : mardi 02 février 2010 23:59
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Bonjour Emma...
- Si on se casse une jambe, on a un arrêt de travail, mais une fois revenu à notre poste, tout le monde est sur que ce sera "comme avant"
- Si on fait une dépression, même après un arrêt de travail, il y aura un doute sur le rétablissement effectif de la personne, en plus c'est invisible donc difficilement compréhensible par les autres...
--edit--
Emma, tu es peut-être comme moi, tu veux peut-être trop vivre dans un monde de Bisounours ? Mais la vie, c'est pas ça, c'est une lutte, un débat parfois violent. Il n'y a qu'a regarder l'attitude, par exemple, des élus, qui se déchirent, qui s'attaquent sans arrêt verbalement, qui se bouffent entre eux (même s'ils sont du même bord d'ailleurs).....et pourtant, ils vont bien....
Désolé, je renverse un peu les choses, pour essayer de me comprendre, de nous comprendre, de comprendre le regard des autres, de comprendre la maladie....
--edit--
Félicitation à toi de travailler dans ces conditions, mais n'hésite pas à relire les posts de Bennou si ça va vraiment trop mal..
C'est vrai que le problème d'un arrêt long, c'est que l'on peut culpabiliser de sa situation, ce qui n'aide pas à guérir..
La maladie ne venant pas de ton travail à l'origine, je pense que tu pourras a un certain moment travailler ou retravailler dans de bonnes conditions..
Bon courage...
Je pense qu'il nous faut aussi avoir une sorte d'indulgence face aux réactions d'incompréhension des collègues ou de la hiérarchie par rapport à cette maladie.....Je prend un exemple :emma92 a écrit :alors quand on est malade ou mis au placard là c'est la curée ou l'indifférence nuisible.
- Si on se casse une jambe, on a un arrêt de travail, mais une fois revenu à notre poste, tout le monde est sur que ce sera "comme avant"
- Si on fait une dépression, même après un arrêt de travail, il y aura un doute sur le rétablissement effectif de la personne, en plus c'est invisible donc difficilement compréhensible par les autres...
--edit--
Je ne vais pas devellopper, je crois que la dessus, on se comprend....emma92 a écrit :
grosso modo j'ai été étonnée de voir que la sécurité de l'emploi ne calme pas les mauvais penchants des gens : quand je suis arrivée il y a 4 ans dans le fonction publique je me disais que les gens seraient plutot serein et coopératif justement parce qu'on n'avait pas besoin de protéger son gagne pain qu'on avait pas besoin de prouver qu'on était le meilleur etc. et en fin de compte c'est tout le contraire, on empêchera jamais certains carrieristes de bouffer la vie de tout le monde ....
Emma, tu es peut-être comme moi, tu veux peut-être trop vivre dans un monde de Bisounours ? Mais la vie, c'est pas ça, c'est une lutte, un débat parfois violent. Il n'y a qu'a regarder l'attitude, par exemple, des élus, qui se déchirent, qui s'attaquent sans arrêt verbalement, qui se bouffent entre eux (même s'ils sont du même bord d'ailleurs).....et pourtant, ils vont bien....
Désolé, je renverse un peu les choses, pour essayer de me comprendre, de nous comprendre, de comprendre le regard des autres, de comprendre la maladie....
--edit--
Si ça, ce n'est pas un signe de réelle dépression, je comprend plus rien....emma92 a écrit :j'ai le QI d'un poisson rouge et je n'arrive pas à me concentrer suffisamment (ex : pour écrire ce mail : 1 heure).
Félicitation à toi de travailler dans ces conditions, mais n'hésite pas à relire les posts de Bennou si ça va vraiment trop mal..
C'est vrai que le problème d'un arrêt long, c'est que l'on peut culpabiliser de sa situation, ce qui n'aide pas à guérir..
La maladie ne venant pas de ton travail à l'origine, je pense que tu pourras a un certain moment travailler ou retravailler dans de bonnes conditions..
Bon courage...
- capucine85
- Messages : 98
- Enregistré le : dimanche 18 octobre 2009 20:23
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
bonjour Emma,
Concernant le fait d'être fonctionnaire : J'ai passé le concours de rédacteur territorial, aprés une capacité en droit, j'avais alors 28 ans. J'avais commencé à travailler à 18 ans dans le privé, alternant contrats précaires et périodes de chômage. J'étais persuadée qu'avoir réussis ce concours était la chance de ma vie, depuis je n'en suis plus si sure ! comme toi je pensais que la mentalité était meilleure dans la fonction publique, j'ai vite découvert qu'il n'en été rien et qu'il y a autant d'arrivistes aux dents longues que partout. Avec en plus des spécificités, qui bien qu'elles existent également dans le privé, sont particuliérement répandue dans la fonction publique : le régne des petits chefs et le harcélement moral.
En début de carriére j'avais même affaire à des élus locaux, petits potentats provinciaux bouffits d'orgueil ! (pas tous bien sur !), heureusement j'ai pu biffurquer de service pour ne plus avoir à les cotoyers, je n'aime pas le cirage de pompes.
Il y a quelques années j'avais passé un bilan de compétences dont le résultat avait été que je me serais épanouie dans un métier artistique. Tu vois la distance entre mon tempérament, plutôt cool et fantaisiste et le caractére des gens qui travaillent dans notre secteur ! On m'a dit une fois que je ne rentrais pas dans les cases, j'y ai réfléchit et je pense que c'est vrai. Maintenant il va falloir que j'arrive à faire comprendre aux gens avec qui je travaille, qu'ils ne peuvent pas me forcer à changer en voulant à toute force me faire rentrer dans le moule, j'en suis tout simplement incapable, je ne peux pas changer ma nature, et c'est quand on essaye de m'y contraindre que je tombe en dépression.
Je te souhaite bon courage.
Concernant le fait d'être fonctionnaire : J'ai passé le concours de rédacteur territorial, aprés une capacité en droit, j'avais alors 28 ans. J'avais commencé à travailler à 18 ans dans le privé, alternant contrats précaires et périodes de chômage. J'étais persuadée qu'avoir réussis ce concours était la chance de ma vie, depuis je n'en suis plus si sure ! comme toi je pensais que la mentalité était meilleure dans la fonction publique, j'ai vite découvert qu'il n'en été rien et qu'il y a autant d'arrivistes aux dents longues que partout. Avec en plus des spécificités, qui bien qu'elles existent également dans le privé, sont particuliérement répandue dans la fonction publique : le régne des petits chefs et le harcélement moral.
En début de carriére j'avais même affaire à des élus locaux, petits potentats provinciaux bouffits d'orgueil ! (pas tous bien sur !), heureusement j'ai pu biffurquer de service pour ne plus avoir à les cotoyers, je n'aime pas le cirage de pompes.
Il y a quelques années j'avais passé un bilan de compétences dont le résultat avait été que je me serais épanouie dans un métier artistique. Tu vois la distance entre mon tempérament, plutôt cool et fantaisiste et le caractére des gens qui travaillent dans notre secteur ! On m'a dit une fois que je ne rentrais pas dans les cases, j'y ai réfléchit et je pense que c'est vrai. Maintenant il va falloir que j'arrive à faire comprendre aux gens avec qui je travaille, qu'ils ne peuvent pas me forcer à changer en voulant à toute force me faire rentrer dans le moule, j'en suis tout simplement incapable, je ne peux pas changer ma nature, et c'est quand on essaye de m'y contraindre que je tombe en dépression.
Je te souhaite bon courage.
- rayx
- Messages : 52
- Enregistré le : lundi 01 février 2010 15:21
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Pas évident le parcours une capacité en droit et réussite à un concours Capucine85
La fonction publique et plus précisément dans certains corps et services c'est l'étau sur l'individu par excellence, la multitudes des textes régissant le statut de fonctionnaire l'illustre. C'est rempli d'obligations, de devoirs à n'en plus finir.
Ayant aussi un caractère volontiers plus rêveur je considère que ce truc a littéralement détruit mon épanouissement.
La fonction publique et plus précisément dans certains corps et services c'est l'étau sur l'individu par excellence, la multitudes des textes régissant le statut de fonctionnaire l'illustre. C'est rempli d'obligations, de devoirs à n'en plus finir.
Ayant aussi un caractère volontiers plus rêveur je considère que ce truc a littéralement détruit mon épanouissement.
- capucine85
- Messages : 98
- Enregistré le : dimanche 18 octobre 2009 20:23
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Comme tu dis vrai : "ce truc a définitivement détruit mon épanouissement". Ne nous en veuillez pas amis du privé, nous ne crachons pas dans la soupe, simplement la fonction publique n'est pas cet endroit idéal où on gagne grassement sa vie, en en faisant le moins possible, ceci est une légende urbaine !
Maintenant avec le recul, je pense que je me serais plus épanouie dans un job indépendant de type libéral, mais ce n'est pas à prés de 45 ans, avec un crédit immobilier sur le dos que je peux me permettre une réorientation ! Les 15 ans qui me restent à faire j'aimerais que ce soit dans les conditions les moins pénibles possibles ! à défaut d'autre chose.
Maintenant avec le recul, je pense que je me serais plus épanouie dans un job indépendant de type libéral, mais ce n'est pas à prés de 45 ans, avec un crédit immobilier sur le dos que je peux me permettre une réorientation ! Les 15 ans qui me restent à faire j'aimerais que ce soit dans les conditions les moins pénibles possibles ! à défaut d'autre chose.
- emma92
- Messages : 197
- Enregistré le : samedi 09 janvier 2010 19:43
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
bonsoir,
merci à tous pour vos messages
Alival en effet, je pense vouloir vivre dans un monde de bisounours ; je me sais inadapté socialement : je ne suis pas carrieriste et ne comprend pas ceux qui le sont, je n'aime pas parler pour ne rien dire ni faire de l'esbrouffe. Mon incompréhension face à l'ambition de mes collègues est un de mes facteurs de fragilités au travail parce que les ambitions sont tellement divers : monter dans la hierarchie, se faire bien voir, avoir un petit pouvoir quelqu'il soit, exister à travers son travail ou tout simplement nuire ou avoir le droit de critiquer etc... pour ma part j'ai un caractère profondément contemplatif que j'ai fait évoluer en caractère observateur. C'est les enseignements de l'observations qui me permettent de ne pas me faire manger toute crue. JMais j'avoue ne pas comprendre et ne pass vouloir comprendre le monde quim'entoure. J'ai remarqué que les depressifs sont souvent des gens qui doivent se battre contre leur nature profonde pour entrer dans les cases et ça ça ne peut pas marcher longtemps hélas.
J'aime bien l'idée d'étau sur l'individu. ce n'est pas propre à la fonction publique. dès qu'une instituion publique ou privée crée une culture d'entreprise, gare à la santé mentale de ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas rentrer dans le jeu. pour l'epanouissement je n'y pense même pas, je pense plutôt à comment continuer de travailler sans que cela bouffe mes dernères forces.
Capucine ton message m'a fait sourire : pour moi aussi quand j'ai réussi le concours j'ai cru que j'avais gagné au loto, que je n'aurai jamais à me poser la question d emon avenir professionnel , que je serai mal payée mais qu'au moins je serai sûre d'être payée et de pouvoir vivre sans le stress de la rentabilité ou des luttes de pouvoirs .... et ben je suis tombée très vite de haut ; c'est un panier de crabe (et encore je me tiens le plus éloignée possible de tout le monde...).
petit coucou à bennou qui m'a bien aidé à mes débuts sur ce forum.
une petite question : quand vous étiez au travail, est-ce que cela vous arrivez de vous sentir bien et de retrouver un peu d'entrain ; aujourd'hui je me suis surprise à travailler 3 heures d'affilée et d'être un peu plus agréable que ces derniers mois. vous aussi vous aviez des hauts et des bas comme ça ou vous étiez constamment au plus bas ? je me pose tellement de question sur la depression et j'ai vraiment peur de passer pour une simulatrice le jour où je m'arrêterai.
merci à tous pour vos messages
Alival en effet, je pense vouloir vivre dans un monde de bisounours ; je me sais inadapté socialement : je ne suis pas carrieriste et ne comprend pas ceux qui le sont, je n'aime pas parler pour ne rien dire ni faire de l'esbrouffe. Mon incompréhension face à l'ambition de mes collègues est un de mes facteurs de fragilités au travail parce que les ambitions sont tellement divers : monter dans la hierarchie, se faire bien voir, avoir un petit pouvoir quelqu'il soit, exister à travers son travail ou tout simplement nuire ou avoir le droit de critiquer etc... pour ma part j'ai un caractère profondément contemplatif que j'ai fait évoluer en caractère observateur. C'est les enseignements de l'observations qui me permettent de ne pas me faire manger toute crue. JMais j'avoue ne pas comprendre et ne pass vouloir comprendre le monde quim'entoure. J'ai remarqué que les depressifs sont souvent des gens qui doivent se battre contre leur nature profonde pour entrer dans les cases et ça ça ne peut pas marcher longtemps hélas.
J'aime bien l'idée d'étau sur l'individu. ce n'est pas propre à la fonction publique. dès qu'une instituion publique ou privée crée une culture d'entreprise, gare à la santé mentale de ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas rentrer dans le jeu. pour l'epanouissement je n'y pense même pas, je pense plutôt à comment continuer de travailler sans que cela bouffe mes dernères forces.
Capucine ton message m'a fait sourire : pour moi aussi quand j'ai réussi le concours j'ai cru que j'avais gagné au loto, que je n'aurai jamais à me poser la question d emon avenir professionnel , que je serai mal payée mais qu'au moins je serai sûre d'être payée et de pouvoir vivre sans le stress de la rentabilité ou des luttes de pouvoirs .... et ben je suis tombée très vite de haut ; c'est un panier de crabe (et encore je me tiens le plus éloignée possible de tout le monde...).
petit coucou à bennou qui m'a bien aidé à mes débuts sur ce forum.
une petite question : quand vous étiez au travail, est-ce que cela vous arrivez de vous sentir bien et de retrouver un peu d'entrain ; aujourd'hui je me suis surprise à travailler 3 heures d'affilée et d'être un peu plus agréable que ces derniers mois. vous aussi vous aviez des hauts et des bas comme ça ou vous étiez constamment au plus bas ? je me pose tellement de question sur la depression et j'ai vraiment peur de passer pour une simulatrice le jour où je m'arrêterai.
- capucine85
- Messages : 98
- Enregistré le : dimanche 18 octobre 2009 20:23
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
Bonjour Emma,
C'est le propre d'une dépression d'avoir des hauts et des bas. Quand on est en haut on a l'impression qu'on va mieux qu'on est guéri, mais malheureusement les bas arrivent et c'est un cercle vicieux du à la maladie. En ce moment je suis plutôt dans le bas et les insomnies qui m'avait laissé quelques semaines de répit sont de retour, c'est pour celà que je t"écris à 3 H 50 du matin !
Autrement j'ai bien aimé la façon dont tu te décris inadaptée sociale et incapable de comprendre l'ambition et les motivations de pouvoir personnel complétement vaines de ton entourage professionnel, je me suis complétement reconnue dans ta description. C'est surtout pour celà que je j'ai jamais voulu passer le concours d'attachée, je savais que mentalement je n'aurais pas été capable d'assumer les pressions qui vont avec le grade. Là tu vois, je suis rédacteur principal et ce que j'aimerais à l'heure actuelle serait, du moins pour 1 an ou 2, un simple poste d'accueil, juste histoire de me poser et de me repositionner.
Bon courage
C'est le propre d'une dépression d'avoir des hauts et des bas. Quand on est en haut on a l'impression qu'on va mieux qu'on est guéri, mais malheureusement les bas arrivent et c'est un cercle vicieux du à la maladie. En ce moment je suis plutôt dans le bas et les insomnies qui m'avait laissé quelques semaines de répit sont de retour, c'est pour celà que je t"écris à 3 H 50 du matin !
Autrement j'ai bien aimé la façon dont tu te décris inadaptée sociale et incapable de comprendre l'ambition et les motivations de pouvoir personnel complétement vaines de ton entourage professionnel, je me suis complétement reconnue dans ta description. C'est surtout pour celà que je j'ai jamais voulu passer le concours d'attachée, je savais que mentalement je n'aurais pas été capable d'assumer les pressions qui vont avec le grade. Là tu vois, je suis rédacteur principal et ce que j'aimerais à l'heure actuelle serait, du moins pour 1 an ou 2, un simple poste d'accueil, juste histoire de me poser et de me repositionner.
Bon courage
- alival
- Messages : 123
- Enregistré le : mardi 02 février 2010 23:59
Qu'arrive t'il aux fonctionnaires territoriaux en Dépression
J'ai passé les concours parce que je pensais qu'a un certain niveau la mentalité était disons...meilleure.
Quel naïf à l'époque..
Et, comme capucine, je veux surtout pas passer ingénieur ( à part savoir peut-être que je peux le faire dans ma tête)
Je suis entièrement d'accord avec tout ce que vous dites...
Quel naïf à l'époque..
Et, comme capucine, je veux surtout pas passer ingénieur ( à part savoir peut-être que je peux le faire dans ma tête)
Je suis entièrement d'accord avec tout ce que vous dites...
Mais que faire alors ?emma92 a écrit :J'ai remarqué que les depressifs sont souvent des gens qui doivent se battre contre leur nature profonde pour entrer dans les cases et ça ça ne peut pas marcher longtemps hélas.
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