Mise à disposition ou CIF après CLD

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Pouce
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Enregistré le : dimanche 10 avril 2011 18:53

Mise à disposition ou CIF après CLD

Message par Pouce »

Bonjour à toutes et tous,

y a t-il parmi vous quelqu'un qui aurait à la suite d'un CLD, enchaîné sur une mise à disposition ou un CIF ?

Je ne peux reprendre en mi-temps thérapeutique dans mon administration car j'habite maintenant à 450Km de celle ci et qu'il y a, de toutes façons, une totale incompatibilité avec ma responsable.

En outre, je m'entends très bien avec la responsable des ressources humaines ainsi qu'avec le directeur, et ils savent tous 2 que je cherche à reprendre une activité salariée et ce depuis octobre 2010, seulement je ne trouve pas d'emploi. Alors voilà j'envisageais cette possibilité de CIF ou de mise à disposition mais je ne sais pas si cela est possible. La responsable des ressources humaines se renseigne, mais vue qu'elle ne va pas très bien en ce moment :timide: , je voudrais avancer les recherches de mon côté. Mon CLD est censé s'arrêter le 7 mai, et je voudrais que cela s'arrête car je ne veux plus être dans cette situation.

Auriez vous eu ce genre d'expérience ?

Merci d'avance pour vos réponses.
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bennou
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Mise à disposition ou CIF après CLD

Message par bennou »

Bonjour Pouce et bienvenue sur le forum,

es-tu arrivée au terme des 5 années de C.L.D. ? Si oui, il faudrait que je me renseigne, car je n'ai pas réponse à cela pour le moment.

Si non, demande absolument une prolongation de C.L.D., car cela te servira pour ta retraite plus tard.

Je vais tâcher de me renseigner en attendant. :smile:
Pouce
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Enregistré le : dimanche 10 avril 2011 18:53

Mise à disposition ou CIF après CLD

Message par Pouce »

Bonjour Bennou et merci pour ton accueil :smile:

non je ne suis pas au bout des 5 années mais je veux reprendre une activité absolument, car je ne peux plus assumer mes frais avec un demi-salaire. Je suis très seule dans mes recherches, je n'ai pas trouvé d'interlocuteur pour m'aider dans mes démarches et je ne le vis pas bien car, comme beaucoup le savent sur ce forum, c'est très dur de reprendre une activité après plusieurs années sans emploi (3 ans et demi pour ma part) et beaucoup de médiateurs sociaux ou de réinsertion ne connaissent pas le cas fonctionnaire en CLD. Auriez vous des tuyaux à me donner pour que j'aille frapper à d'autres portes ?
J'ai eu de nombreux entretiens mais n'ai pas été prise, et ça c'est dur à avaler car je suis à nouveau en situation d'échec et me sens bloquée dans une impasse.
C'est pourquoi j'ai pensé à faire jardinier/paysagiste en travaillant pour l'employeur à temps plein dans le cadre d'une CIF ou d'une mise à disposition pour ensuite éventuellement faire une VAE.
Je ne voudrais pas faire une rechute, alors qu'il est urgent pour moi de regagner de l'argent convenablement. Je dois trouver un nouveau logement début juillet mais sans fiche de paye correcte et surtout sans argent comment vais-je faire ? bref, c'est l'angoisse ! :ohnon:
En tout cas je suis contente d'avoir trouvé ce forum où plusieurs personnes ce sont trouvé dans des cas similaires, et peut être de l'aide pour m'aider à trouver une solution.
Bon courage à tout le monde ! :chance1:
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bennou
Membre d'honneur
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Mise à disposition ou CIF après CLD

Message par bennou »

Oui les fonctionnaires sont mals connus des acteurs sociaux (alors qu'ils sont eux-même fonctionnaires pour la plupart).

Je t'aurais conseillé une assistante sociale pour t'aider, mais il me semble que tu l'as déjà fait. Il existe un forum pour les fonctionnaires territoriaux. Peut-être que là tu pourras avoir des réponses. Il faut s'inscrire (ce n'est pas long), mais il faut surtout être patient pour avoir des réponses. C'est moins réactif qu'ici.

http://forumterritorial.org/" onclick="window.open(this.href);return false;
Pouce
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Enregistré le : dimanche 10 avril 2011 18:53

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Message par Pouce »

Oui, assistante sociale déjà rencontré et elle ne peut rien pour moi ! :down:
béme
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Enregistré le : mardi 05 mars 2013 21:28

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Message par béme »

Bonsoir,
Je profite de ce topic pour poser ma question car c'est assez proche en thème.
En fait moi je vis assez mal la position CLM, devoir dépendre tous les 6 mois d'une reconduction ou pas, repasser des expertises ( en hôpital psy beurk l'ambiance ...), je voudrais retrouver ma liberté pour mener mes projets en travaillant mes hobbies et en me mettant en formation pour m'installer par la suite à mon compte. Je préfère agir que de subir et j'en ai marre d'une heure chez le psy par mois...perso ça ne m'apporte rien, je tourne en rond, je voudrais avancer. Je voudrais vivre ma vie.
On conserve nos droits à formation pendant un CLM mais je ne suis pas certaine que cela veuille dire que l'on peut suivre une formation pendant un clm. J'ai trouvé passer un examen professionnel oui sur le net mais suivre uen formation je n'ai pas trouvé. Cela supposerait de d'abord obtenir une reprise et ensuite de demander son congé ? Bon ben dans cette hypothèse, rien de sûr ( avis et décision administration ) + le temps que tout se fasse...la formation va commencer sans moi :smile2:
Je voulais savoir si je peux demander une disponibilité ( simple et non pour maladie ) maintenant pour poursuivre en dispo à la fin de mon CLM et suivre ma formation. Est-ce que l'employeur peut s'y opposer au motif que l'on a pas conscience de ses actes du fait que l'on est en CLM pour syndrome dépressif ? J'ai vu que des démissions sont refusées sur ce motif.
Mon idée c'est aussi de me passer d'un certificat de reprise dans l'hypothèse où le psy n'aurait pas envie de jouer le jeu .
Bon je suis un peu compliquée je reste par là si vous avez des questions
Très bonne soirée
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bennou
Membre d'honneur
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Mise à disposition ou CIF après CLD

Message par bennou »

Bonjour béme,

on ne peut, malheureusement, pas suivre de formation pendant un C.L.M. ou C.L.D. (ni même en C.M.O.). Cela suppose que l'on soit présent durant la formation, ce qui est contraire à la position de congé maladie.

Concernant les disponibilités, il y a ceux de droit (élever un enfant etc.), qui sont, comme c'est précisé dans leurs intitulés, accordés de droit. Puis il y a les autres, qui sont accordés, ou non, par l'administration en fonction des "critères".

Pour une formation, par exemple, tout dépend du "bon vouloir" de l'administration. Elle peut toujours refuser "pour nécessité de service". C'est une dénomination "fourre tout", qui ne demande pas beaucoup de justifications à l'administration. Elle ne va pas s'embêter à trouver d'autres arguments pour refuser une disponibilité.

Maintenant, si l'administration est "conciliante", on peut prétendre à une disponibilité pour convenances personnelles. Et là tu pourras suivre une formation. En revanche, il faut demander cette disponibilité au minimum 3 mois avant le début de la formation.

Durant la disponibilité, tu ne seras pas rémunéré. Cette période ne comptera pas pour les droits à la retraite. Et si tu contracte une maladie durant cette période, elle sera exclue des calculs de taux d'invalidité si jamais, par la suite, tu devais partir à la retraite pour invalidité.

Voilà ce que je peux répondre à ce sujet, en espérant que cela t"aidera dans ton choix. :smile:
béme
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Enregistré le : mardi 05 mars 2013 21:28

Mise à disposition ou CIF après CLD

Message par béme »

:smile: Merci Bennou

Une très belle réponse, concise, précise et qui montre bien la réalité.
Vu comment je supporte mal ma situation actuelle je pense que je vais risquer le pas. L'administration est gagnante elle pourra récupérer un poste et n'aura plus à me verser de traitement donc j'imagine que vu la situation budgétaire actuelle elle me rendra ma liberté. Au pire il y aura abandon de poste.
Ce qui est dommage c'est que s'il y avait eu une vraie politique des ressources humaines à la base...plutôt que de jouer la destruction il y aurait pu y avoir un accompagnement pour une reconversion...mais là aussi, cela aurait coûté des sous sous ....
Inutile de ressasser, donc je vais essayer de continuer à aller de l'avant. J'ai bien conscience de m'exposer sur tous les plans y compris financièrement mais bon...une année sabbatique à se former et après je verrai bien ce qu'elle produira. Qui ne tente rien, n'a rien. Si déjà je suis en harmonie avec moi-même ce ne sera pas si mal.
:chap: je vous tiens au courant
Bon courage à tous
:sun:
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Le GLAUDE
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Enregistré le : mardi 18 juin 2013 10:55

Mise à disposition ou CIF après CLD

Message par Le GLAUDE »

Bonjour

je travaille dans une des Fonctions Publiques, début 2000 j'ai commencé a souffrir de polyarthrite, j'ai résisté pendant 5 ans avec quelques semaines d'arrêts et de nombreux cocktails de corticoïdes et d'antidouleurs, ces semaines d'arrêts m'ont pénalisés vis a vis de ma hiérarchie, durant 20 ans je n’aie jamais été arrêté plus de 5 jours, je n’aie pas abusé dans les arrêts maladie, mais je suis devenu le "cas social du service" on a commencé a me placardiser, non soutenu, continuellement critiqué et ignoré, j'ai commencé a me dégouter moi même et a rentrer dans une léthargie dépressive douloureuse, j’étaie a la fin de ces 5 ans suivit par une psychologue. N'en pouvant plus et me rendant compte que je ne pouvais plus assurer mes fonctions et en assumer pleinement les responsabilités j'ai été arrêté plusieurs semaines, très rapidement physiquement je me suis dégradé et je devenais de plus en plus handicapé dans mes gestes de la vie quotidienne.
Au final j'aurais été en arrêt longue durée de 9 mois, suffisamment pour cogiter en non stop pendant pratiquement 8 mois, quand on est fatigué, douloureus et dépréssif c'est une douleur supplémentaire.
Je ne voyais comme porte de sortie d'exercer ma profession dans un autre secteur moins speed que dans celui dans lequel je travaillais, J’aie fais toutes les démarches seul, parcourant les sites emplois des établissement publiques qu'y méintéréssai, j'ai formuler un travail équipe de projection avec projet professionnel et je l'ai soumis au DRH de l'établissement qui m’intéressai.
J'ai ainsi réussit a obtenir un détachement d'un an dans une nouvelle administration. A partir du moment ou cette administration était ok pour m"accueillir je n'ai rien eu a faire que transmettre mon numéro de sécu et mon matricule, et les 2 services de DRH se sont mis d'accord pour le transfert.

Durant un an je conservais mon salaire et était toujours rémunéré par mon administration d'origine, par contre je devais observé les us et coutumes de la nouvelle.
A l'issu de ces 1 an on m'avais promis l'incorporation automatique dans la nouvelle administration en m'évoquant que cette année de détachement servais a mon adaptation...
Parole de "pu..." je n''ai jamais eu autant l’impression d'être utilisé, l'accompagnement n'a pas été à la hauteur de mes espérances et cela n'a pas aidé a ma descente aux enfers.
Techniquement c'est très compliqué au niveau des papiers, les fiches de paye arrive très irrégulièrement, pour la 1 ère administration ou on a été détaché, on existe plus et pour la nouvelle on représente "des embêtements".

Si on est très entouré, soutenu cela devrait pouvoir fonctionné, personnellement cela n'a pas été le cas et j'ai du retourné "chez moi" dans ma première fonction au 1er janvier mais sans autonomie avec une étiquette d'échec sur la tête, on me présentait comme "en réinsertion" à l'époque je ne l'ai pas compris et je trouvais cela très péjoratif, très vite je me suis aperçu que l'on essayait de me conduire "a la faute", des collègues ont fait des faux témoignages me concernant(endormis par des promesses de congé supplémentaire ou accession a des formations) , par prudence je faisais des photocopies de tous les dossiers sensibles que je croisais et ainsi j'ai toujours pu me défendre mais le vers était dans le fruit, Pendant cette période je chopais tous les virus, grippe, gastro ...
j"ai eu deux petits arrêts , on me faisait faire des horaires que personnes faisait, de tel manières que je ne recevait aucunes transmissions, je devais faire preuve de curiosité et de rapidité dans la façon de s'approprier les informations, a l'issue j'ai été convoqué par un cadre qui m'a annoncé que mon supérieur avait demandé un blâme a mon encontre a propos de ma conduite sur mon poste de travail. C"est tellement abstrait comme décision que c'est la force ultime que nos encadrant s'arme quand ils ne peuvent rien nous reprocher.
Le cadre sympa qui m'a prévenu m'a conseiller de quitter mon poste dire que j'étai souffrant et d" aller voir mon médecin qui m'a immédiatement arrêté, il était temps ! Je crois que je n'étais pas capable d'entendre que cela n'allait pas, je subissais le harcèlement quotidien sans pouvoir réagir, moi je voulais juste faire bien le job, et tous les efforts que je faisais étaient péjoratifs pour ma situation. Très rapidement cela a été le grand trou noir, je n'avais pas d'idée de suicide au contraire c'est comme ci j'avais été répudié, je n’existai plus .....je m'en suis sortit grâce a un arrêt longue maladie de presque 3 ans, de psychothérapie avec un psychiatre + thérapie non officielle, une reconnaissance de travailleur handicapé, un bilan de compétence, un virage a 180° une reconversion dans un autre domaine tout en ayant la chance d'être conservée dans mon administration d'origine (grâce au statut de travailleur handicapé).

Quand on est fonctionnaire, il ne faut pas s'attendre a avoir des aides, il ne faut compter que sur soi, toujours se référer aux textes législatifs, prendre conseille auprès du service social, de la médecine du travail, des syndicats ne pas hésiter a les voir tous, et faire la part des choses.

C'est un combat quotidien mais on en sort plus fort, le plus dur c'est de formuler des demandes d'aide aux autres, personne n'est parfait , accepter ses faiblesses c'est être plus fort !

Courage...

--edit--

Surtout BEME ne quitte pas ton administration.

Même si on te demande de rester chez toi et rester disponible pendant les heures de bureau, j’ai subis cela et j'étais tout de même payé.
N'écoutes pas les conseils de collègues, sollicite des rendez vous auprès de professionnels d'aide sociale ou médicale, fais toi soutenir par les syndicats, la masse tu t'en fout, c'est toi qui compte et dont il s'agit.

C'est a ton administration de trouver les solutions.
Ne baisse pas les bras.
béme
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Enregistré le : mardi 05 mars 2013 21:28

Mise à disposition ou CIF après CLD

Message par béme »

bonsoir Le Glaude,
Tout d'abord je vous prie de bien vouloir m'excuser je n'ai pas mis d'alerte sur mon post et voilà un petit moment que je ne passais plus...
Quel témoignage ! et quelle force aussi ! Merci pour tout ce que vous venez de donner.
Je vois qu'en matière d'imagination dans la déconsidération l'administration est prolixe ...
Moi aussi je vais te tutoyer. J'ai un peu le sentiment que beaucoup de choses nous sont communes comme à d'autres forumeurs. Et je comprends aussi combien le partage de galère peut aider bien d'autres alors ...
Pour résumer j'ai eu la malchance d'être blessée à l'occasion d'un grave évènement. Malheureusement j'ai eu peur de me rendre à l'hôpital et autour de moi les professionnels n'ont pas nécessairement saisi la gravité de mon état. Bilan grosse galère à gérer en solitaire des blessures physiques et morales graves et des douleurs inhumaines...avec très peu d'arrêt de travail et peu après reboum, la réforme de l'Etat, la grosse machine à broyer. Sinon pareil que toi, jamais malade, plutôt de grosses compétences reconnues localement et plus...Et bien sûr aucun soutien, aucune aide dans l'épreuve s'agissant de mon administration.
J'ai mobilisé une grosse énergie à convaincre les professionnels de la santé que j'avais des blessures, j'ai mis plus de 3 ans pour pouvoir faire les examens qu'il faut et qu'enfin on identifie les lésions et le reste.
Parallèlement comme je crois au service public, aux métiers qui étaient les nôtres...je me battais pour essayer de donner du sens à tout ça...bref je me suis épuisée et en plus j'ai fait tilt avec une hiérarchie particulièrement indélicate qui faisait régner la dévalorisation, la menace, le stress etc etc ...histoire de surtout masquer une incompétence je pense mais bon ...J'ai eu le droit à tout humiliation, déconsidération, planche savonnée, accusations mensongères, violence verbale et morale...je ne les compte plus.
A force de ruer dans les brancards on a fini par me placardiser. Non pardon on m'a promis un nouveau poste genre chargée de mission histoire de me garder sur des compétences qui pouvaient servir tout en me séparant de ma hiérarchie immédiate. Le moyen une convention de mise à dispo. Il était urgent de me mettre sur ce poste vu la mésentente et le fait que ma hiérarchie ne supportait plus que j'ai pu oser remettre en question son management. Le hic c'est que je me suis retrouvée sur mon poste en urgence et sans convention. Je suis passée d'un grand bureau à un bureau placard ( au propre comme au figuré ). Perso je m'en fiche mais tous les signes extérieurs étaient là de perte d'aura on va dire aux yeux de tous ceux au courant des "codes" hiérarchiques. Surtout la convention ne venait pas car mon ancienne hiérarchie continuait à bloquer la situation me mettant ainsi dans le mur et sans solution. Administrativement je me retrouvais à tout avancer ( comme des frais d'avion pour se rendre à un stage ) sans quasi espoir de me faire rembourser vu que l'on me renvoyait sur mon ancienne hiérarchie qui disait ne plus avoir à faire avec moi. Et tout le reste qui va avec: aucune existence quant à la présence officielle à des commissions, des délégations de signature etc ...si ce n'est un échelon régional qui essayait de sauver un peu les meubles mais qui n'arrivait pas plus à signer la convention à la place de la hiérarchie défaillante. Pour compliquer tout cela mes errances dans ce qu'on peut appeler du harcèlement au travail m'avaient amenée à devoir ( enfin je le vivais comme une nécessité à ce stade hélas, erreur ) me justifier et ainsi faire connaître mes gros ennuis de santé. Je pensais que de dire ce que je supportais ne serait-ce qu'en douleur physique et en racontant l'évènement à l'origine de mes maux ça allait calmer mon harceleur, ...oui quelle naïveté n'est-ce pas ? Non seulement il a pu peaufiner son harcèlement et commencer à jouer de surcroît sur la rumeur mais en plus sur mon nouveau poste après avoir dénoncé son harcèlement je suis arrivée avec la pancarte comme toi cas social, psychosocial et psy tout court. On me parlait quasiment comme à une débile ou bien on me menaçait indirectement en me racontant les dossiers épais sur telle ou telle personne qui était dans une situation similaire..J'ai appris un détail par la suite...c'est que ma nouvelle hiérarchie directe était pote avec l'ancienne ( ensemble dans un autre contexte professionnel ) . Là dessus encouragée par un sentiment d'impunité l'ancienne hiérarchie se faisait plaisir comme parler de mon cas dans des réunions avec les personnels que j'encadrais ou les anciens collègues..( cette ancienne hiérarchie m'a même envoyé copie d'un mail qu'elle comptait envoyer à une soixantaine de personnes et où elle donnait sa version des faits ) oui parce que la mise au pilori faisait partie des techniques...( mail que j'ai transmis à d'autres acteurs pour prouver ma bonne foi quant au harcèlement , ils ont été sidérés et ont partagé mon étonnement sur un tel comportement )
Bref marre, donc au bout de tant d'années de galère, médecin, arrêt de travail...
De l'aide médicale j'en avais et ils ont été le témoin du harcèlement , une expert psy mandatée pour l'indemnisation de l'évènement grave m'a même mis dans la case harcèlement moral au travail , me privant ainsi d'une prise en compte des conséquences à court terme et long terme des blessures physiques et morales alors subies ! la médecin conseil ( que l'on m'a fait aller voir ) a reconnu que cette hiérarchie avait déjà eu de sérieux soucis de précédents harcèlements...mais je ne sais pas si elle en a référé ( ô courage )
Là dessus arrêts maladie ordinaires puis CLM. Et bon je ne supporte plus ces expertises à répétition où tu te demandes quel peut être le sérieux de tout ça. quand un professionnel de santé te suit pendant plusieurs années, que des spécialistes ont eu du mal eux mêmes après des IRM à définir des diagnostics et voilà un autre qui en un quart d'heure ou 30 mn max se fait une opinion à partir de ses questions ( et parfois ses propres réponses arf ) le tout orienté avec son à-priori et dans son seul domaine ; et c'est cette dernière opinion qui va nécessairement prévaloir, trop forts !
En plus il a décidé à la dernière expertise que je n'ai pas été victime de harcèlement ( pseudos persécutions il a écrit ).
Bien avant ce dernier verdict j'avais décidé d'arrêter tout ce cinéma. Je trouve que garder un lien avec mon administration ( la hiérarchie en cause est la même qui gère le comité médical , quelle confidentialité il peut y avoir de surcroît pf) est pour mon moral destructeur car cela me ramène sans arrêt en arrière. Par ailleurs je ne sais combien de fois j'avais avancé des propositions de solution tout au long de ces années y compris pour une reconversion professionnelle et jamais mon administration n'a pris une seule perche. Ils n'ont pas le temps ou bien on n'en est pas encore là dans la gestion des personnels, des services sont détruits, des coeurs de métiers sont tués mais après on ne sait pas faire ni imaginer autre chose. Pas de sens pour des réformes alors pour la gestion humaine...En plus je me sens sans arrêt dépendante de ce qu'ils voudront bien décider alors que j'ai envie de reprendre ma vie en main..
C'est pour cela que j'ai déposé ma demande de dispo et que je vais faire un virage pour essayer un autre métier ailleurs qu'au sein de l'administration. Je me suis inscrite à une formation à distance pour commencer le virage et que cela m'aide à concrétiser mon projet. ...
L'aide des autres quand tu as une pancarte psy c'est de moins en moins évident, les syndicats ben j'ai essayé mais ils étaient tous tout autant concernés par la réforme et inquiets pour eux mêmes et vu mon "cas social" je pense que ça les a découragés ... et puis c'est ta parole contre une autre bien plus élaborée, bien moins fatiguée par les galères physiques et morales..
J'avais commencé à demander pour mon retour...toujours le même vide de solutions, c'est usant d'avance. Je préfère me mobiliser sur un autre avenir loin d'une machine qui une fois partie en crabe a du mal à ne plus te broyer. Et puis bon quand je vois comment on a détruit des services et des gens sans que pas grand monde ne moufte...je ne sais pas si j'ai encore envie de travailler avec ceux-là. Cela fait froid dans le dos tant d'obéissance.
Voilà voilà.
Je me bats mais sur un autre terrain où j'ai le sentiment, malgré une plus grande insécurité professionnelle, d'y trouver plus d'oxygène et plus de perspectives d'avenir.
Je te ferai signe pour te dire comment ça se passe et si j'arrive à avancer mon bonhomme de chemin.
J'espère que de ton côté tu sauras également faire ton avenir et que le statut de travailleur handicapé qui a été ta solution continuera de te protéger au mieux.
Je l'avais envisagé à moment mais je ne savais pas trop si cela allait changer en bien mes rapports professionnels et encore des expertises j'imagine...
Bien à toi
:smile:
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