Je prends des AD et anxiolytiques depuis une trentaine d'année(voir ma galerie) et avec les années et les épreuves l'ordonnance s'est alourdie. Malgré tous ces médocs j'avais quelques mois d'apaisement et après de nouveau descente aux enfers, donc augmentation des médocs.
Après 4 hospitalisations en clinique thérapeutique j'en étais arrivée à prendre 17 médicaments!! de la pure folie... J'étais complètement droguée, un légume qu'il fallait porter pour aller chez le psy.
Ce dernier a essayé de baisser les doses mais il en restait une dizaine et j'allais pas mieux durablement.
J'ai fait un hépatite médicamenteuse, tu m'étonnes!, et là j'ai eu la trouille car je me demandais quelle vieillesse je me préparais avec toutes ces drogues et un moral en dent de scie.
Alors je suis allée dans un centre d'addictologie pour essayer un sevrage complet.
Au début tout s'est bien passé, je diminuais petit à petit jusqu'à l'arrêt total et je me sentais en pleine forme et pleine d'énergie.
Mais quand on a diminué l'AD et les somnifères tout s'est écroulé très vite et la dépression a repris sa place (tenace la bête) Je prenais de l'Effexor de 150mg j'étais passée à 110 puis à 75mg, mais j'avais beaucoup d'effets indésirables notamment des grosses sudations jour et nuit que j'ai demandé à changer.
Le médecin m'a mis sous prozac (j'en avais déjà pris pendant plusieurs années) 1 par jour avec 1 noctamide et 1 stylnox. J'ai continué à chuter et il a rajouté un 2ème prozac (tu parles d'un sevrage) et bien je dois dire que mon moral n'est pas terrible du tout, le matin c'est horrible avec toutes les idées noires, après le café je retourne me coucher quelques fois j'arrive à me lever et mon mari me ballade un peu en voiture. Il y a des jours où je peux pas me lever du tout, et le plus terrible c'est que dès que je me lève le matin je voudrai qu'il soit déjà le soir pour que je prenne mes somnifères. Souvent à 18h j'ai déjà pris les médocs et je suis au lit.
Je n'ai plus de vie sociale, je bosse plus depuis 2007, je suis en invalidité et je me dis que finalement je suis condamnée à prendre tous ces foutus médicaments jusqu'à la fin de ma vie
Pour moi le sevrage est un échec et j'ai l'impression que toute ma vie est un échec même arrêter des médicaments j'ai pas réussi
Triste constat
Sevrage après une hépatite médicamenteuse
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- marghi
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- Archaos
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Sevrage après une hépatite médicamenteuse
Bonjour Marghi ,
quand tu dis 10 médicaments, c'est dix comprimés en tout ou 10 molécules différentes ?
Comment t'es tu rendue compte que tu faisais une hépatite médicamenteuse ?
quand tu dis 10 médicaments, c'est dix comprimés en tout ou 10 molécules différentes ?
Comment t'es tu rendue compte que tu faisais une hépatite médicamenteuse ?
- marghi
- Messages : 468
- Enregistré le : dimanche 15 juillet 2012 17:36
Sevrage après une hépatite médicamenteuse
C"était 10 molécules différentes au bout de 2 ans le psy avait baissé à 6 ou 7 mais j'ai quand même chuté suite à des évènements que je ne sais su gérer tellement ils étaient traumatisants.
Après à chaque fois que je rentrai en clinique on m'en mettait de nouveau mais le problème c'est que malgré les gros traitements je ne vais pas bien longtemps ça dure pas et ça rechute toujours
J'ai l'impression que le médecins ils maîtrisent pas bien ces sujets et quand ce qu'ils donnent ça fonctionne pas comme ils veulent ils nous culpabilisent
J'avoue que je suis perdue faut-il voit un nouveau psychiatre ou le médecin traitant, l'ai pu d'énergie pour gérer tout ça
Après à chaque fois que je rentrai en clinique on m'en mettait de nouveau mais le problème c'est que malgré les gros traitements je ne vais pas bien longtemps ça dure pas et ça rechute toujours
J'ai l'impression que le médecins ils maîtrisent pas bien ces sujets et quand ce qu'ils donnent ça fonctionne pas comme ils veulent ils nous culpabilisent
J'avoue que je suis perdue faut-il voit un nouveau psychiatre ou le médecin traitant, l'ai pu d'énergie pour gérer tout ça
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17809
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Marghi : Le sevrage, est ce possible?
Une possibilité serait peut être de réessayer une clinique, tu n'es peut être pas bien tombée. J'ai lu beaucoup de témoignages positifs sur certaines d'entre elles. Et toutes ne font pas de surenchère sur les prescriptions, un exemple ici : viewtopic.php?t=9829
- marghi
- Messages : 468
- Enregistré le : dimanche 15 juillet 2012 17:36
Sevrage après une hépatite médicamenteuse
Bonjour Archaos,
merci de me répondre, pour l'hépatite médicamenteuse les médecins l'ont vu par des prises de sang régulières puis confirmée par une échographie. Ils on pensé que c'était peut être entre autre l'Abilify et ils l'ont supprimé avec d'autres médocs, et ça a l'air d'être mieux
Par contre pour la clinique je n'habite malheureusement pas en France mais sur un petit bout de caillou français néanmoins et il y a une seule clinique psychothérapeutique, y en a une 2ème qui s'ouvre le mois prochain dans le sud mais c'est la même équipe.
Si on va dans les chambres 'luxe' (à part un lit d'1 place et demie c'est les mêmes!) on eut essayer d'être à peu près bien, mais pour ce qui est des occupations y a rien , en fait ils ont des ateliers l'après midi mais comme ils n'ont pas de budget pour acheter du matériel ils ne fonctionnent pas.
Y a quelques sorties à l'extérieur mais tout est payant. Côté psy tu en vois un au moins une fois par semaine et ils ont la main bien lourde sur les médocs et pour les effets indésirables ils te rajoutent tout un tas de correcteurs qui alourdissent l'ordonnance. Les infirmiers ne sont pas tous sympas loin de là et ils n'hésitent pas à te rentrer dedans voir à faire des réflexions cinglantes, et tu mets 2 jours à t'en remettre à force de culpabiliser.
En fait j'y suis allée 4 fois pas le choix et j'ai l'impression que tous autant qu'ils sont ils veulent te shooter au maxi pour avoir la paix. Ce que je te dis n'est pas mon seul avis nous sommes beaucoup à penser la même chose mais comme il n'y a qu'une seule clinique....
Voilà le topo, je t'ai dis que j'étais déterminer à aller jusqu'au bout de mon sevrage et j'ai dû rajouter un 2ème prozac, reprendre du xanax et 1 stilnox et 1 noctamide et malgré ça je ne suis pas bien. J'ai perdu toute mon énergie, mon envie de faire, rien ne m'intéresse et je passe mon temps dans mon lit, j'arrive même pas à lever, plus rien n'a de sens, la vie est trop lourde et j'entraîne mon mari dans l'abîme. Je suis trop mal, excuse moi
merci de me répondre, pour l'hépatite médicamenteuse les médecins l'ont vu par des prises de sang régulières puis confirmée par une échographie. Ils on pensé que c'était peut être entre autre l'Abilify et ils l'ont supprimé avec d'autres médocs, et ça a l'air d'être mieux
Par contre pour la clinique je n'habite malheureusement pas en France mais sur un petit bout de caillou français néanmoins et il y a une seule clinique psychothérapeutique, y en a une 2ème qui s'ouvre le mois prochain dans le sud mais c'est la même équipe.
Si on va dans les chambres 'luxe' (à part un lit d'1 place et demie c'est les mêmes!) on eut essayer d'être à peu près bien, mais pour ce qui est des occupations y a rien , en fait ils ont des ateliers l'après midi mais comme ils n'ont pas de budget pour acheter du matériel ils ne fonctionnent pas.
Y a quelques sorties à l'extérieur mais tout est payant. Côté psy tu en vois un au moins une fois par semaine et ils ont la main bien lourde sur les médocs et pour les effets indésirables ils te rajoutent tout un tas de correcteurs qui alourdissent l'ordonnance. Les infirmiers ne sont pas tous sympas loin de là et ils n'hésitent pas à te rentrer dedans voir à faire des réflexions cinglantes, et tu mets 2 jours à t'en remettre à force de culpabiliser.
En fait j'y suis allée 4 fois pas le choix et j'ai l'impression que tous autant qu'ils sont ils veulent te shooter au maxi pour avoir la paix. Ce que je te dis n'est pas mon seul avis nous sommes beaucoup à penser la même chose mais comme il n'y a qu'une seule clinique....
Voilà le topo, je t'ai dis que j'étais déterminer à aller jusqu'au bout de mon sevrage et j'ai dû rajouter un 2ème prozac, reprendre du xanax et 1 stilnox et 1 noctamide et malgré ça je ne suis pas bien. J'ai perdu toute mon énergie, mon envie de faire, rien ne m'intéresse et je passe mon temps dans mon lit, j'arrive même pas à lever, plus rien n'a de sens, la vie est trop lourde et j'entraîne mon mari dans l'abîme. Je suis trop mal, excuse moi
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
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- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Sevrage après une hépatite médicamenteuse
ah effectivement pour les cliniques tu n'as pas trop le choix ...
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