Voila, j'aimerais savoir si parmi ceux d'entre vous qui sont actifs, comment vous gérez vos angoisses liées à votre boulot. Pour ma part, elles sont devenues la cause principale de ma dépression, j'essaye de faire un travail sur moi pour relativiser et me dire que ce n'est qu'un boulot, mais c'est difficile, la par ex j'ai une réunion de prévue lundi toute la journée, et j'y pense depuis 2 jours, quand j'ai des échéances dans mon boulot j'ai souvent tendance a y penser et a stresser longtemps auparavant, par peur de ne pas y arriver. Et une fois que ces échéances sont passées, je les oublies totalement meme quand elles sont passé sans problème, je n'arrive pas a reprendre confiance en moi , chaque nouvelle épreuve me parait un peu plus insurmontable et j'angoisse de plus en plus longtemps et intensément en y pensant si bien que je suis arrivé a un stade ou je stresse en permanence vu que j'ai échéances périodiques dans mon boulot.
J'espere que mon traitement (AD) va m'aider a etre un peu plus serein, et je ne sais pas si un psy pourra m'aider a gérer ces problemes.
Angoisses liées au travail
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claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 5748
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
bonsoir aiolos,
Je ne travaille plus depuis 7 ans maintenant à cause de problèmes au travail. J'étais stressée parceque j'avais des responsabilités mais j'arrivais à gérer. Ce qui m'a rendu malade c'est de subir un harcèlement moral.
Dans ton cas, ce stress semble devenu très invalidant. Que se passe-t'il ?
Tu as trop de travail ou de responsabilités ou c'est surtout un manque de confiance en toi ?
Les anti-D devraient t'aider à te sentir mieux dans ta tête et donc à affronter le travail plus sereinement.
Je ne travaille plus depuis 7 ans maintenant à cause de problèmes au travail. J'étais stressée parceque j'avais des responsabilités mais j'arrivais à gérer. Ce qui m'a rendu malade c'est de subir un harcèlement moral.
Dans ton cas, ce stress semble devenu très invalidant. Que se passe-t'il ?
Tu as trop de travail ou de responsabilités ou c'est surtout un manque de confiance en toi ?
Les anti-D devraient t'aider à te sentir mieux dans ta tête et donc à affronter le travail plus sereinement.
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KKouette
- Membre d'honneur
- Messages : 314
- Enregistré le : lundi 20 novembre 2006 21:56
Tout n'est que provisoire.
Je veux dire par là que quand j'ai fait une "autre" dépression en 2003/2004, j'avais décidé de ne plus jamais retravailler dans cette boîte qui me stressait. J'étais en arrêt maladie et j'avais averti les délégués (des copains quoi) que je ne retournerais plus bosser là-bas. Je resterais en maladie le plus longtemps possible et je démitionnerais quand j'en aurais envie.
Au final, au bout de presqu'un an de dépression et quelques aventures, j'ai eu subitement le second effet kiss-Cool et j'ai eu envie de retravailler, de voir du monde, de sortir de chez moi etc... Et j'ai dit moi-même à mon médecin que je retournais travailler qu'il ne me prolonge plus mon arrêt maladie.
C'est ce que j'ai fait. Je suis retourné bosser avec plaisir...
Je veux dire par là que quand j'ai fait une "autre" dépression en 2003/2004, j'avais décidé de ne plus jamais retravailler dans cette boîte qui me stressait. J'étais en arrêt maladie et j'avais averti les délégués (des copains quoi) que je ne retournerais plus bosser là-bas. Je resterais en maladie le plus longtemps possible et je démitionnerais quand j'en aurais envie.
Au final, au bout de presqu'un an de dépression et quelques aventures, j'ai eu subitement le second effet kiss-Cool et j'ai eu envie de retravailler, de voir du monde, de sortir de chez moi etc... Et j'ai dit moi-même à mon médecin que je retournais travailler qu'il ne me prolonge plus mon arrêt maladie.
C'est ce que j'ai fait. Je suis retourné bosser avec plaisir...
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aiolos
- Messages : 33
- Enregistré le : mardi 13 février 2007 22:54
Je crois que c'est la conséquence de plusieurs facteurs mélangés, d'un coté des responsabilités accrues et qui me sont imposées, de l'autre un gros manque de confiance en moi que je traine depuis longtemps. J'ai surtout des problemes de communication, du mal a parler et un complexe par rapport à ça. Du coup, certaines situations comme les réunions incluant beaucoup de personnes, les présentations devant un public large... sont devenues tres difficiles a gérer pour moi. Ca couplé a des problemes relationnels avec ma hiérarchie, un sentiment d'injustice et de manque de reconnaissance par rapport au travail que je fourni, aux efforts que cela me demande .
La semaine derniere, ma collegue qui est enceinte est parti prématurément en arret maladie et évidemment ma hiérarchie ne prévoit personne pour la remplacer, du coup je me retrouve a gérer double charges pendant les 6 prochains mois. C'est tres déstabilisant pour moi car ma collegue a un niveau de compétences que j'estime (objectivement) supérieur a moi et surtout elle ne délègue rien quand elle est la donc forcément une fois partie, la remplacer est tres difficile.
Le fait que je craques actuellement vient aussi du fait que j'ai déja vécu une 1ere fois cette situation il y a 2 ans, (premier congé maternité de la meme collegue) et ca c'est relativement mal passé, j'ai du de la meme façon gérer le double de travail, et en remerciement a son retour j'ai été accablé par ma hiérarchie qui a considéré que je n'avais pas été suffisamment efficace. J'ai assez mal vécu ce premier épisode, et le fait de voir se répéter la meme situation m'angoisse au plus au point.
Surtout que depuis un an, j'essaye par tous les moyens de trouver un autre job ou de changer en interne, sans succes, je me sens totalement piégé, et c'est ce sentiment de ne pas réussir a me sortir d'une situation qui ne me convient plus qui alimente mes angoisses.
Pff, ca fait du bien de lacher tout ca en tout cas, merci encore Claudine pour tes messages.
La semaine derniere, ma collegue qui est enceinte est parti prématurément en arret maladie et évidemment ma hiérarchie ne prévoit personne pour la remplacer, du coup je me retrouve a gérer double charges pendant les 6 prochains mois. C'est tres déstabilisant pour moi car ma collegue a un niveau de compétences que j'estime (objectivement) supérieur a moi et surtout elle ne délègue rien quand elle est la donc forcément une fois partie, la remplacer est tres difficile.
Le fait que je craques actuellement vient aussi du fait que j'ai déja vécu une 1ere fois cette situation il y a 2 ans, (premier congé maternité de la meme collegue) et ca c'est relativement mal passé, j'ai du de la meme façon gérer le double de travail, et en remerciement a son retour j'ai été accablé par ma hiérarchie qui a considéré que je n'avais pas été suffisamment efficace. J'ai assez mal vécu ce premier épisode, et le fait de voir se répéter la meme situation m'angoisse au plus au point.
Surtout que depuis un an, j'essaye par tous les moyens de trouver un autre job ou de changer en interne, sans succes, je me sens totalement piégé, et c'est ce sentiment de ne pas réussir a me sortir d'une situation qui ne me convient plus qui alimente mes angoisses.
Pff, ca fait du bien de lacher tout ca en tout cas, merci encore Claudine pour tes messages.
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claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 5748
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
Bonjour aiolos,
Comme promis, je viens te répondre. Je comprends mieux ton problème au travail. J'ai également vécu des cumuls de tâches qui ont fait que j'en suis arrivée à être vite épuisée moralement et physiquement.
Pourquoi j'ai accepté de vivre cette situation destructrice :
- je n'ai jamais su dire non,
- je suis perfectionniste (devant la quantité de travail, j'en prenais même à faire à la maison),
- mon supérieur hiérarchique (celui qui en plus me harcelait) me disait que si j'étais en arrêt de travail, le personnel ne serait pas payé, voilà tout ! (je faisais les bulletins de salaires). Comme l'établissement employait principalement des CES (personnes en difficulté financières), je ne pouvais pas leur faire çà. C'était un pervers qui profitait de ce que je suis sensible aux autres.
Bon, tout cela pour que tu comprennes que s'épuiser au travail ne sert à rien et que tu n'en auras pas plus de reconnaissance que cela.
Encore une fois, n'attends pas de craquer complètement (comme moi) avant de penser à ta santé. Tu as le droit d'être malade et d'être en arrêt maladie. Ils trouveront une solution pour remplacer ta collègue, ne t'inquiète pas!
Pense à toi, à ta santé. Je te sens très épuisé par cette situation et je peux t'assurer que je te donne des conseils d'amie.
Comme promis, je viens te répondre. Je comprends mieux ton problème au travail. J'ai également vécu des cumuls de tâches qui ont fait que j'en suis arrivée à être vite épuisée moralement et physiquement.
Pourquoi j'ai accepté de vivre cette situation destructrice :
- je n'ai jamais su dire non,
- je suis perfectionniste (devant la quantité de travail, j'en prenais même à faire à la maison),
- mon supérieur hiérarchique (celui qui en plus me harcelait) me disait que si j'étais en arrêt de travail, le personnel ne serait pas payé, voilà tout ! (je faisais les bulletins de salaires). Comme l'établissement employait principalement des CES (personnes en difficulté financières), je ne pouvais pas leur faire çà. C'était un pervers qui profitait de ce que je suis sensible aux autres.
Bon, tout cela pour que tu comprennes que s'épuiser au travail ne sert à rien et que tu n'en auras pas plus de reconnaissance que cela.
Encore une fois, n'attends pas de craquer complètement (comme moi) avant de penser à ta santé. Tu as le droit d'être malade et d'être en arrêt maladie. Ils trouveront une solution pour remplacer ta collègue, ne t'inquiète pas!
Pense à toi, à ta santé. Je te sens très épuisé par cette situation et je peux t'assurer que je te donne des conseils d'amie.
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aiolos
- Messages : 33
- Enregistré le : mardi 13 février 2007 22:54
Claudine , merci 1000 fois pour ton écoute et ta gentillesse. Ca fait du bien de pouvoir avoir un échange avec quelqu'un qui a vécu une situation similaire a la mienne. Si tu veux m'en dire plus sur les circonstances qui t'ont amené a craquer, je suis a ton écoute, et ca m'aidera également je pense.
Tu as raison, je suis épuisé par cette situation. Je sens l'angoisse monter a l'idée de retourner travailler lundi, d'un autre coté je culpabilises de me faire arreter, je pense que ca risque d'aggraver les choses. Mon généraliste m'a parlé des comportements d'évitement caractéristiques de la dépression, et c'est vrai que je me reconnais la dedans, parfois j'ai l'impression que d'éviter les situations qui m'angoisse n'arrange pas non plus mon état, d'un autre coté quand je cherche a les affronter, ca me génère une forte dose de stress. Il faut que je trouve un juste milieu.
Tu as raison, je suis épuisé par cette situation. Je sens l'angoisse monter a l'idée de retourner travailler lundi, d'un autre coté je culpabilises de me faire arreter, je pense que ca risque d'aggraver les choses. Mon généraliste m'a parlé des comportements d'évitement caractéristiques de la dépression, et c'est vrai que je me reconnais la dedans, parfois j'ai l'impression que d'éviter les situations qui m'angoisse n'arrange pas non plus mon état, d'un autre coté quand je cherche a les affronter, ca me génère une forte dose de stress. Il faut que je trouve un juste milieu.
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claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 5748
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
aiolos,
Je ne vois pas en quoi le fait d'être en arrêt maladie va aggraver les choses. Tu ne le fais pas exprès si tu es épuisé. Peux-tu m'expliquer pourquoi tu as cette impression ?
Si mon expérience peut t'aider, j'en serais ravie. En 7 ans, je ne me suis jamais mise en maladie. Je le regrette car j'adorais mon travail et quand j'ai craqué je n'ai jamais pu le reprendre : j'étais psychologiquement détruite (perte de confiance en moi, angoisses....).
Si je m'étais d'une part soignée et d'autre part si j'avais laissé à mon corps et à ma tête le temps de souffler un peu, je suis persuadée que j'aurais pu continuer à travailler (si je n'avais pas été harcelée car même reposée, la situation était devenue ingérable).
Le harcèlement a tout d'abord été sexuel. J'ai clairement exprimé mon refus et ensuite c'est là que j'ai été accablée de travail.
Courage pour demain. Si cela ne va pas, retourne voir ton médecin qui te comprendra, j'en suis certaine.
Donne de tes nouvelles
Je reste à ton écoute
Je ne vois pas en quoi le fait d'être en arrêt maladie va aggraver les choses. Tu ne le fais pas exprès si tu es épuisé. Peux-tu m'expliquer pourquoi tu as cette impression ?
Si mon expérience peut t'aider, j'en serais ravie. En 7 ans, je ne me suis jamais mise en maladie. Je le regrette car j'adorais mon travail et quand j'ai craqué je n'ai jamais pu le reprendre : j'étais psychologiquement détruite (perte de confiance en moi, angoisses....).
Si je m'étais d'une part soignée et d'autre part si j'avais laissé à mon corps et à ma tête le temps de souffler un peu, je suis persuadée que j'aurais pu continuer à travailler (si je n'avais pas été harcelée car même reposée, la situation était devenue ingérable).
Le harcèlement a tout d'abord été sexuel. J'ai clairement exprimé mon refus et ensuite c'est là que j'ai été accablée de travail.
Courage pour demain. Si cela ne va pas, retourne voir ton médecin qui te comprendra, j'en suis certaine.
Donne de tes nouvelles
Je reste à ton écoute
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KKouette
- Membre d'honneur
- Messages : 314
- Enregistré le : lundi 20 novembre 2006 21:56
Avec une image ça donnerait...
"Si tu ne t'arrêtes pas de courir quand tu as une épine dans le pied... Quand vas-tu t'arrêter ? Quand tu auras tout un buisson ???"
(ça pourrait faire un proverbe chinois, je vais en parler à mon poisson rouge)
Un emploi, faut pas se ruiner la santé pour continuer à l'exercer...
"Si tu ne t'arrêtes pas de courir quand tu as une épine dans le pied... Quand vas-tu t'arrêter ? Quand tu auras tout un buisson ???"
(ça pourrait faire un proverbe chinois, je vais en parler à mon poisson rouge)
Un emploi, faut pas se ruiner la santé pour continuer à l'exercer...
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aiolos
- Messages : 33
- Enregistré le : mardi 13 février 2007 22:54
Claudine,
Je pense que si je fais des arrets maladie a répétition, ma hiérarchie va se poser des questions, je n'ai pas du tout envie qu'ils soient au courant de ma dépression, ca serait tres risqué pour moi je pense. Le milieu du travail est impitoyable pour des gens comme moi et je pense que le moindre aveu de faiblesse sera utilisé contre moi, j'en suis sur.
Et puis, malgré tout, j'ai toujours ce sentiment de culpabilité en moi , cette petite voix qui me dis que je n'ai rien, que je ne suis pas malade , qu'il faut que j'affronte mon quotidien car je n'ai pas d'autre choix.
Mon probleme est moins grave que ce qui t'es arrivé Claudine, je ne suis pas victime de harcelement, meme si je subis des patrons totalement déshumanisés qui nous traitent comme des robots. Je crois que je suis juste trop fragile pour le monde du travail.
Je vais essayer de prendre les choses jour par jour, de toute façon je retourne voir le médecin mardi.
Je pense que si je fais des arrets maladie a répétition, ma hiérarchie va se poser des questions, je n'ai pas du tout envie qu'ils soient au courant de ma dépression, ca serait tres risqué pour moi je pense. Le milieu du travail est impitoyable pour des gens comme moi et je pense que le moindre aveu de faiblesse sera utilisé contre moi, j'en suis sur.
Et puis, malgré tout, j'ai toujours ce sentiment de culpabilité en moi , cette petite voix qui me dis que je n'ai rien, que je ne suis pas malade , qu'il faut que j'affronte mon quotidien car je n'ai pas d'autre choix.
Mon probleme est moins grave que ce qui t'es arrivé Claudine, je ne suis pas victime de harcelement, meme si je subis des patrons totalement déshumanisés qui nous traitent comme des robots. Je crois que je suis juste trop fragile pour le monde du travail.
Je vais essayer de prendre les choses jour par jour, de toute façon je retourne voir le médecin mardi.
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Diana
Bonjour aiolos,
si tu te sens d'aller au travail et que cela t'aide, fais-le... Ca peut être "bon".
Mais ne sous-estime pas trop non plus ce que tu ressens. Pour avoir voulu "continuer" (et je n'étais pas harcelée non plus) tant que j'ai eu du souffle....je me suis écroulée en 2005. Si je m'étais écoutée avant, cela se ne serait probablement pas produit.
Parfois il peut être utile de faire un "bon" arrêt maladie, que de s'écrouler plutôt plus tard pendant deux ans, comme moi.
Toi seul, tu connais tes forces, dans tous les cas, je te souhaite bon courage
si tu te sens d'aller au travail et que cela t'aide, fais-le... Ca peut être "bon".
Mais ne sous-estime pas trop non plus ce que tu ressens. Pour avoir voulu "continuer" (et je n'étais pas harcelée non plus) tant que j'ai eu du souffle....je me suis écroulée en 2005. Si je m'étais écoutée avant, cela se ne serait probablement pas produit.
Parfois il peut être utile de faire un "bon" arrêt maladie, que de s'écrouler plutôt plus tard pendant deux ans, comme moi.
Toi seul, tu connais tes forces, dans tous les cas, je te souhaite bon courage
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aiolos
- Messages : 33
- Enregistré le : mardi 13 février 2007 22:54
Merci pour vos réponses Claudine et Diana, j'ai eu des pbs pour accéder au forum également hier soir.
Ma journée a été difficile, pourtant je l'ai passé seul devant mon PC a dépiler des dizaines de mails dont certains un peu virulents car je ne répondais pas depuis 3 jours... Ce matin, tout l'effet bénéfique que je ressentais de mon traitement depuis 4 jours s'est quasi effondré, une fois revenu dans un environnement source de stress pour moi, les symptomes sont réapparus, des vertiges, tremblements, la bouche sèche, des angoisses... Le point positif c'est que j'ai réussi a me calmer l'apres midi et a travailler un peu et a répondre aux mails les plus urgents.
La je me sens moins lessivé que d'habitude, au moins les médocs font effet quand je suis chez moi, avant j'étais stressé en permanence, c'est déja ça.
Diana, je suis d'accord avec toi, c'est vrai qu'il vaut mieux s'arreter un peu pour se reposer et pouvoir reprendre dans une meilleure forme, le pb est que pour moi les arrets ne m'aident pas vraiment a me remotiver pour aller bosser, j'ai l'impression que plus j'en fait plus c'est difficile de retourner travailler après. Et puis j'ai des échéances sans arret en ce moment, j'ai peur que si j'en rate une a cause d'un arret, on me le reproche ou on me taxe de prendre des arrets de complaisance, je ne saurais pas quoi répondre.
J'essayes désespérément de trouver un autre job, pourtant j'envoie des cvs, j'ai meme décroché des entretiens, et j'ai essayé en interne aussi, mais rien a faire, et ca contribue a m'angoisser, j'ai l'impression que je n'arriverais jamais a changer ma situation.
Désolé d'écrire des posts un peu longs et qui sont sans doute difficile a lire pour vous, mes problemes ne sont rien par rapport aux votres, je m'en veux de ne pas réussir a les surmonter seul.
Ma journée a été difficile, pourtant je l'ai passé seul devant mon PC a dépiler des dizaines de mails dont certains un peu virulents car je ne répondais pas depuis 3 jours... Ce matin, tout l'effet bénéfique que je ressentais de mon traitement depuis 4 jours s'est quasi effondré, une fois revenu dans un environnement source de stress pour moi, les symptomes sont réapparus, des vertiges, tremblements, la bouche sèche, des angoisses... Le point positif c'est que j'ai réussi a me calmer l'apres midi et a travailler un peu et a répondre aux mails les plus urgents.
La je me sens moins lessivé que d'habitude, au moins les médocs font effet quand je suis chez moi, avant j'étais stressé en permanence, c'est déja ça.
Diana, je suis d'accord avec toi, c'est vrai qu'il vaut mieux s'arreter un peu pour se reposer et pouvoir reprendre dans une meilleure forme, le pb est que pour moi les arrets ne m'aident pas vraiment a me remotiver pour aller bosser, j'ai l'impression que plus j'en fait plus c'est difficile de retourner travailler après. Et puis j'ai des échéances sans arret en ce moment, j'ai peur que si j'en rate une a cause d'un arret, on me le reproche ou on me taxe de prendre des arrets de complaisance, je ne saurais pas quoi répondre.
J'essayes désespérément de trouver un autre job, pourtant j'envoie des cvs, j'ai meme décroché des entretiens, et j'ai essayé en interne aussi, mais rien a faire, et ca contribue a m'angoisser, j'ai l'impression que je n'arriverais jamais a changer ma situation.
Désolé d'écrire des posts un peu longs et qui sont sans doute difficile a lire pour vous, mes problemes ne sont rien par rapport aux votres, je m'en veux de ne pas réussir a les surmonter seul.
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bennou
- Membre d'honneur
- Messages : 2799
- Enregistré le : vendredi 01 décembre 2006 21:32
bonjour aiolos,
Je n'ai pas encore écris quelques mots ici, car pour moi, parler de boulot (en ce moment) m'est encore inconcevable. D'une part je ne pourrais même pas y aller et je crois qu'il y aurait des dégats.
Rien que d'y penser cela me stresse. Je profite de ce "petit moment de calme interne" pour écrire.
Comme beaucoup d'entres nous, tu as un boulot stressant, prenant avec des échéances etc.
"si je ne suis pas là, on va me le reprocher..." etc. (je fais court car là cela commence à me stresser à nouveau).
Bref, pour le moment je n'y pense pas du tout au boulot, ils n'ont qu'à se débrouiller, de toute façon cela fait 5 mois que je suis en arrêt et ma "hierarchie" n'a même pas pris la peine de savoir comment je vais (pas un mail, pas un coup de téléphone etc.) : je n'existe pas.
Alors qu'avant, au boulot, il fallait faire ceci, cela etc.
Peu importe ce que tu fais, ce ne sera jamais comme "ils veulent", donc maintenant penses à toi, à ta santé et à ton entourage.
Je n'ai pas encore écris quelques mots ici, car pour moi, parler de boulot (en ce moment) m'est encore inconcevable. D'une part je ne pourrais même pas y aller et je crois qu'il y aurait des dégats.
Rien que d'y penser cela me stresse. Je profite de ce "petit moment de calme interne" pour écrire.
Comme beaucoup d'entres nous, tu as un boulot stressant, prenant avec des échéances etc.
"si je ne suis pas là, on va me le reprocher..." etc. (je fais court car là cela commence à me stresser à nouveau).
Bref, pour le moment je n'y pense pas du tout au boulot, ils n'ont qu'à se débrouiller, de toute façon cela fait 5 mois que je suis en arrêt et ma "hierarchie" n'a même pas pris la peine de savoir comment je vais (pas un mail, pas un coup de téléphone etc.) : je n'existe pas.
Alors qu'avant, au boulot, il fallait faire ceci, cela etc.
Peu importe ce que tu fais, ce ne sera jamais comme "ils veulent", donc maintenant penses à toi, à ta santé et à ton entourage.
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bennou
- Membre d'honneur
- Messages : 2799
- Enregistré le : vendredi 01 décembre 2006 21:32
Tu n'as pas besoin de t'excuser aiolos , il est normal que tout le monde exprime ses craintes, besoins ou envies.
Et moi cela m'interesse, mais pour le moment je n'arrive pas encore à "gérer" cela. Je pourrais écrire des pages entières sur le travail etc.
Mais cela me stresserait trop pour le moment.
Parles-en à ton médecin, vois avec lui ce qu'il en pense, mais surtout, penses à toi et pas aux autres (pour une fois)
Et moi cela m'interesse, mais pour le moment je n'arrive pas encore à "gérer" cela. Je pourrais écrire des pages entières sur le travail etc.
Mais cela me stresserait trop pour le moment.
Parles-en à ton médecin, vois avec lui ce qu'il en pense, mais surtout, penses à toi et pas aux autres (pour une fois)
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aiolos
- Messages : 33
- Enregistré le : mardi 13 février 2007 22:54
BEnnou, j'ai relevé ces 2 phrases dans ton profil "Dans mon travail je côtoie tous les jours l'hypocrisie et j'ai un dégoût voire une haine énorme envers les hypocrites.
Je ne supporte pas l'injustice. "
Tu n'imagines pas a quel point ce que tu écris me correspond également... Je me sens totalement inadapté au monde du travail dans lequel j'évolue.
Je ne supporte pas l'injustice. "
Tu n'imagines pas a quel point ce que tu écris me correspond également... Je me sens totalement inadapté au monde du travail dans lequel j'évolue.
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claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 5748
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
Bonsoir aiolos,
Je vois que tu as eu une journée difficile et c'était un peu à prévoir. L'anti -D ne fait pas encore tout son effet. Si tu arrives à moins angoisser chez toi, c'est déjà positif.
Je veux revenir sur ce que tu dis à propos de nos problèmes et des tiens.
Tes problèmes sont aussi importants que les nôtres puisqu'ils te rendent malade.
Tu n'as pas non plus à t'en vouloir de ne pas les surmonter seul. Tu as besoin de te sentir soutenu par des personnes qui sont aussi malheureuses que toi et qui te comprennent. C'est le but du forum de s'aider mutuellement.
Tu as ta place ici et je suis bien décidée à t'aider moi
Pour finir, je crois que l'hypocrisie et l'injustice ne se retrouvent pas que dans le monde du travail.
Essaie de te reposer un peu ce soir.
Je vois que tu as eu une journée difficile et c'était un peu à prévoir. L'anti -D ne fait pas encore tout son effet. Si tu arrives à moins angoisser chez toi, c'est déjà positif.
Je veux revenir sur ce que tu dis à propos de nos problèmes et des tiens.
Tes problèmes sont aussi importants que les nôtres puisqu'ils te rendent malade.
Tu n'as pas non plus à t'en vouloir de ne pas les surmonter seul. Tu as besoin de te sentir soutenu par des personnes qui sont aussi malheureuses que toi et qui te comprennent. C'est le but du forum de s'aider mutuellement.
Tu as ta place ici et je suis bien décidée à t'aider moi
Pour finir, je crois que l'hypocrisie et l'injustice ne se retrouvent pas que dans le monde du travail.
Essaie de te reposer un peu ce soir.
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aiolos
- Messages : 33
- Enregistré le : mardi 13 février 2007 22:54
Claudine, merci 1000 fois, ton message me touche beaucoup. Je ne sais pas pourquoi j'ai une si basse estime de moi et cette foutue tendance a culpabiliser de tout sans arret.
J'essaye de tenir pour mes proches, je ne pense qu'a ca toute la journée, c'est ce qui me maintient en vie je crois.
Je voulais parler un petit peu de ma mère, je l'ai eu au téléphone hier, elle a eu sa première séance de chimio, et elle était tres déprimée car les effets secondaires sont douloureux, nausées, courbatures.. et ce n'est que sa premiere séance. Je suis resté a l'écouter pendant 1 h, sans pouvoir aligner 3 mots, je ne savais pas quoi dire face a sa souffrance, et surtout je ne voulais pas laisser transparaitre la mienne. La je n'ose plus l'appeler, je me trouve lache car ses problemes sont beaucoup plus graves que les miens, mais je me sens tellement impuissant face a tout ça..
J'essaye de tenir pour mes proches, je ne pense qu'a ca toute la journée, c'est ce qui me maintient en vie je crois.
Je voulais parler un petit peu de ma mère, je l'ai eu au téléphone hier, elle a eu sa première séance de chimio, et elle était tres déprimée car les effets secondaires sont douloureux, nausées, courbatures.. et ce n'est que sa premiere séance. Je suis resté a l'écouter pendant 1 h, sans pouvoir aligner 3 mots, je ne savais pas quoi dire face a sa souffrance, et surtout je ne voulais pas laisser transparaitre la mienne. La je n'ose plus l'appeler, je me trouve lache car ses problemes sont beaucoup plus graves que les miens, mais je me sens tellement impuissant face a tout ça..
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