Pingouin apeuré par une impression qui semble tellement réelle

[PingouinCaramel]

Déjà bonjour/bonsoir à toutes et à tous !

Depuis quelques semaines maintenant, j'ai réellement l'impression de devenir folle. ^^' Outre ma dépression que j'arrive à peu près à gérer seule, mes crises d'angoisses, elles, sont légèrement plus complexes à gérer. ^^' En ce moment mon stress et mes angoisses s'expriment d'une manière totalement différente de d'habitude, j'en ai un peu beaucoup honte mais bon voilà, j'ai souvent (quasiment tout le temps) l'impression de m'uriner dessus. ^^' Que ce soit dans le bus, en cours, pendant les repas, bref n'importe où et n'importe quand. ^^' Aller manger hors de chez moi, recevoir des gens à la maison, aller en soirée, tout cela m'est devenu impensable de peur que cela arrive réellement !
Lorsque j'ai cette impression qui se manifeste, j'ai des vagues de chaleur dans les cuisses ce qui me fait stresser tellement ça me semble réel (dernièrement j'ai séché énormément de cours tellement cette situation est ingérable...) J'en ai parlé avec ma mère, l'infirmière de mon lycée, mon médecin, tous ont pensé à un problème gynécologique. J'ai souvent des pertes pour lesquelles j'ai un traitement mais je ne pense pas que cette sensation ai un rapport avec ça... La semaine dernière en cours, cette impression semblait tellement réelle que j'ai demandé à sortir pour me rendre compte que finalement ma protection est complètement sèche ! Je me suis mise à fondre en larme aux toilettes ...

En ce moment je me gave de médocs contre le stress mais rien n'y fait cette impression est toujours présente... Et étant donné que je suis incapable de rester une heure assise en cours sans péter une crise d'angoisse, j'ai très peur pour les épreuves du bac ...

En espérant ne pas passer pour une folle dingue, bonne soirée à vous.

[Zooey]

Hello le pingouinCaramel

Ben ce que tu décris, c'est une obsession phobique, et en effet ça pourrit la vie. Et non tu es pas une folle-dingo

Je suis obsessionnelle, j'ai eu et ai divers tocs, dont des obsessions phobiques, alors... bon dur dur à dire lol, mais allé faut le faire, histoire que tu saches que tu es pas la seule: à une époque, je n'arrivais plus à être sûre si j'avais pété ou pas, si y'avait pas une odeur qui se répandait , c'est horrible lol. Genre en réunion, en tête à tête, ou chez mon psy. L'angoisse montait grave et je pouvais rien faire, tétanisée car le moindre geste pouvait révéler ce que je pensais...
Bon c'est passé.

Là c'est quand même potentiellement assez gênant pour tes études et pour ta vie quotidienne pour que tu ailles voir un psy je pense.
Juste faire le point pour t'aider à gérer ton angoisse.

En fait, en parler, de vive voix (c'est mieux), c'est comme si ça ôtait un peu de pouvoir à ce truc.
C'est comme si ça aidait à remettre les pieds sur terre, à renouer avec ses sensations.
Enfin moi je trouve. Ca redonne corps en quelque sorte, ça fait retrouver du concret.
Tout d'un coup, les idées qu'on peut avoir paraissent débiles et absurdes.

Est-ce que tu as une amie que tu pourrais mettre au courant ? Tu lui dis que c'est un toc (c'en est un, à 100% sûre de ce que je te dis), et que tu as besoin d'elle pour t'aider à le dépasser. La prochaine fois qu'en cours, tu commences à te demander si tu t'es fait dessus et que l'angoisse monte, tu essaie de résister et tenir jusqu'à la fin de la crise de panique - parce que la panique A une fin. Ce serait bien que tu arrives à voir le bout du tunnel de l'angoisse sans vérification et sans médoc.

Pour les médocs, sinon, vas-y mollo. Je sais pas si tu prends un anti dépresseur mais certains aident bien lors de tocs. Par contre avec le bac qui approche je ne pense pas que ce soit le moment de te chambouler la chimie du cerveau. Ces choses-là mettent du temps à se stabiliser et à agir comme on le veut. Puis franchement, quoi qu'il advienne même après le bac, essaie des thérapies avant les médocs, attends d'avoir passé l'âge de 25 ans avant de te résigner à en prendre, si vraiment les tocs continuent et te pourrissent la vie. On arrive à les réduire nettement et à vivre avec quand même, quand on sait à peu près ce c'est que cette bête là.

Mieux : cherche un cours de sophrologie.

Voilou courage !