Comparaison alcool et neuroleptiques
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- Messages : 51
- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
Bonjour, depuis quelques temps je me pose des questions, je suis sous neuroleptiques depuis environ dix ans, suite à un diagnostic (duquel je me suis détaché pour mon bien),
Lors du dernier rendez-vous CMP j'ai eu confirmation que je peux les arrêter donc j'y vais vraiment petit à petit je n'ai pas l'intention de chuter,
J'ai eu une rupture il y a dix ans avec mes amis d'enfance, et suite à une consommation de cannabis un jour (alors que je n'en ai jamais fumé par habitude ni même occasionnellement) mon cerveau a du vriller (déclenchement) donc je suis psychotique (je pense que ça vient de là, avec la rupture, ou l'un sans l'autre, sachant que cette rupture a été un vrai problème)
Aujourd'hui j'ai principalement ma mère (il me restait ma famille pendant ces dix ans) et mon père mais lui est très dur donc j'évite de le voir, je suis devenu assez détaché, j'ai bien deux frères mais qui m'ont beaucoup méprisé et rejeté (voir humilié par moments), ma mère est de loin la plus intéressante (même si j'évite de trop m'attacher car je sais combien une rupture peut briser)
Il y a cinq ans j'ai été sous contrainte suite à une situation chez mes parents qui était devenu insupportable, on me poussait sans arrêt dans mes retranchements, humiliations, rejet, le tout avec mes parents qui préféraient prendre le côté de mon petit frère (alors que c'est loin d'être un ange) donc en tout état de causes ils ont préféré m'hospitaliser, prenant le mauvais rôle,
Ça m'a bien rajouté 5ans de neuroleptiques alors que ça reste quelque chose d'injuste.
Aujourd'hui je vis chez moi depuis 5ans, je n'ai aucun symptômes depuis 5ans et la psy a reconnu que j'ai bien évolué sans que je ne demande quoi que ce soit. Elle est totalement pour un arrêt et je crois même qu'elle a compris en partie ce que j'ai vécu. Elle m'a apporté un nouveau regard qui lui est beaucoup plus intéressant,
Je me pose des questions quand aux conséquences des neuro, à me demander si je retrouverais mon état d'avant, et également si je vais pouvoir vivre sans, et surtout avec suffisamment de ressources psychique. Je me demande aussi au sujet de l'alcool, les effets sont-ils si désastreux ? On entends qu'une comparaison est faite entre neuroleptiques/alcool, mais je doute sérieusement du danger de l'alcool,
Je relativise aussi, le fils de l'amie à ma mère a du risperdal depuis dix ans et il ne semble pas différent de moi, il le vit plutôt bien,
Je me suis bien battu, j'ai mon permis, une voiture, de l'argent de côté, un logement, j'ai changé d'habitude, je suis indépendant et je dois bien dire que vivre en intérieur à méditer est une très bonne chose pour moi,
J'ai par exemple en tête l'image de Renaud (le chanteur) très abîmé neurologiquement, et je passe un peu de temps à regarder sur les forums les signes astrologiques/ ou je me rends compte finalement que j'ai une vie ascète,
Je n'ai pas de diabète ou de maladie hdl,
Merci à ceux et celles qui prendront un peu de temps pour répondre
Lors du dernier rendez-vous CMP j'ai eu confirmation que je peux les arrêter donc j'y vais vraiment petit à petit je n'ai pas l'intention de chuter,
J'ai eu une rupture il y a dix ans avec mes amis d'enfance, et suite à une consommation de cannabis un jour (alors que je n'en ai jamais fumé par habitude ni même occasionnellement) mon cerveau a du vriller (déclenchement) donc je suis psychotique (je pense que ça vient de là, avec la rupture, ou l'un sans l'autre, sachant que cette rupture a été un vrai problème)
Aujourd'hui j'ai principalement ma mère (il me restait ma famille pendant ces dix ans) et mon père mais lui est très dur donc j'évite de le voir, je suis devenu assez détaché, j'ai bien deux frères mais qui m'ont beaucoup méprisé et rejeté (voir humilié par moments), ma mère est de loin la plus intéressante (même si j'évite de trop m'attacher car je sais combien une rupture peut briser)
Il y a cinq ans j'ai été sous contrainte suite à une situation chez mes parents qui était devenu insupportable, on me poussait sans arrêt dans mes retranchements, humiliations, rejet, le tout avec mes parents qui préféraient prendre le côté de mon petit frère (alors que c'est loin d'être un ange) donc en tout état de causes ils ont préféré m'hospitaliser, prenant le mauvais rôle,
Ça m'a bien rajouté 5ans de neuroleptiques alors que ça reste quelque chose d'injuste.
Aujourd'hui je vis chez moi depuis 5ans, je n'ai aucun symptômes depuis 5ans et la psy a reconnu que j'ai bien évolué sans que je ne demande quoi que ce soit. Elle est totalement pour un arrêt et je crois même qu'elle a compris en partie ce que j'ai vécu. Elle m'a apporté un nouveau regard qui lui est beaucoup plus intéressant,
Je me pose des questions quand aux conséquences des neuro, à me demander si je retrouverais mon état d'avant, et également si je vais pouvoir vivre sans, et surtout avec suffisamment de ressources psychique. Je me demande aussi au sujet de l'alcool, les effets sont-ils si désastreux ? On entends qu'une comparaison est faite entre neuroleptiques/alcool, mais je doute sérieusement du danger de l'alcool,
Je relativise aussi, le fils de l'amie à ma mère a du risperdal depuis dix ans et il ne semble pas différent de moi, il le vit plutôt bien,
Je me suis bien battu, j'ai mon permis, une voiture, de l'argent de côté, un logement, j'ai changé d'habitude, je suis indépendant et je dois bien dire que vivre en intérieur à méditer est une très bonne chose pour moi,
J'ai par exemple en tête l'image de Renaud (le chanteur) très abîmé neurologiquement, et je passe un peu de temps à regarder sur les forums les signes astrologiques/ ou je me rends compte finalement que j'ai une vie ascète,
Je n'ai pas de diabète ou de maladie hdl,
Merci à ceux et celles qui prendront un peu de temps pour répondre
- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6613
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
Comparaison alcool et neuroleptiques
Je comprends ton inquiétude, c'est normal de te poser ces questions.
Les neuroleptiques peuvent avoir des effets sur le long terme, mais il est possible de retrouver un équilibre avec un suivi adapté, que ce soit avec ou sans antipsychotiques. Il y a plein d'autres médicaments dans la pharmacopée, et des thérapies.
Ce qui compte, c'est d'en parler ouvertement avec ton médecin pour trouver ce qui est le mieux pour toi. Prends soin de toi, tu as déjà beaucoup de courage pour exprimer tes doutes.
Concernant l'alcool, c'est l'une des pires drogues.
Même à petites doses je ne conseillerais pas ; mais ça peut quand même se faire sans causer trop de dégâts.
Bon courage.
Les neuroleptiques peuvent avoir des effets sur le long terme, mais il est possible de retrouver un équilibre avec un suivi adapté, que ce soit avec ou sans antipsychotiques. Il y a plein d'autres médicaments dans la pharmacopée, et des thérapies.
Ce qui compte, c'est d'en parler ouvertement avec ton médecin pour trouver ce qui est le mieux pour toi. Prends soin de toi, tu as déjà beaucoup de courage pour exprimer tes doutes.
Concernant l'alcool, c'est l'une des pires drogues.
Même à petites doses je ne conseillerais pas ; mais ça peut quand même se faire sans causer trop de dégâts.
Bon courage.

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- Messages : 51
- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
Merci pour ton message,
Lorsque tu aborde le sujet d'un suivi avec ou sans psychotrope , un suivi adapté, à quoi penses-tu ? À quels autres médicaments penses-tu ? Je te remercie
Lorsque tu aborde le sujet d'un suivi avec ou sans psychotrope , un suivi adapté, à quoi penses-tu ? À quels autres médicaments penses-tu ? Je te remercie
- s4udade
- Messages : 6
- Enregistré le : jeudi 14 novembre 2024 23:37
Comparaison alcool et neuroleptiques
Je me suis aussi beaucoup posé la question de: est ce que je vais retrouver mon état d'avant à l arrêt du traitement. J ai beaucoup stressé concernant de potentielles rechutes mais finalement à chercher mon état "d avant", je me suis de moi même retrouver prisonnière de cette recherche (vaine pour ma part). Comme l'a dit antonio le plus important est d être entourés de soignants de confiance, mais également d être indulgent avec nous même.
Peut être que le plus important n est pas de retrouver notre nous d avant mais d accepter la personne que nous sommes aujourd'hui ?
Peut être que le plus important n est pas de retrouver notre nous d avant mais d accepter la personne que nous sommes aujourd'hui ?
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- Messages : 51
- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
Salut, effectivement je pense que tu as raison, d'autant plus qu'on change aussi avec le temps et l'expérience, donc qu'on soit tel que nous sommes ou autrement dans tous les cas il y aurait eu un changement je pense (des gens deviennent violent, d'autres addict à l'alcool, d'autres perdent leur permis, d'autres se séparent, perdent leur boulot) on envie les gens pour qui tout va bien (souvent les plus orgueilleux) mais on ne s'en sort pas si mal (en tenant compte du fait que les responsables sont les médecins) qu'en penses-tu?
Et tu as raison...on se retrouve vite prisonnier même si l'ont veux bien faire, le plus simple est de rester sur ce que je me suis dit, un arrêt lent, continuer à être entouré de ma mère car elle est devenue bien plus consciente du traitement j'ai l'impression. Les soignants ne m'ont jamais vraiment aidé. Lors de ma contrainte ils ont fait comme pour tout le monde, et pour le passage du diagnostic aussi, même si c'est bien malheureux,
Je reprendrais contact avec eux si vraiment je ne réussis pas à passer le cap pour une demande d'antidépresseurs mais tout devrait bien se passer, j'ai été aussi traumatisé par cette contrainte remarque... je pense que ça doit jouer un rôle, car lors d'un premier arrêt beaucoup plus officieux, je n'avais aucun mal (du moins au début), et je vivais chez mes parents donc c'était plus facile,
Qu'est ce que vous en pensez?
Et tu as raison...on se retrouve vite prisonnier même si l'ont veux bien faire, le plus simple est de rester sur ce que je me suis dit, un arrêt lent, continuer à être entouré de ma mère car elle est devenue bien plus consciente du traitement j'ai l'impression. Les soignants ne m'ont jamais vraiment aidé. Lors de ma contrainte ils ont fait comme pour tout le monde, et pour le passage du diagnostic aussi, même si c'est bien malheureux,
Je reprendrais contact avec eux si vraiment je ne réussis pas à passer le cap pour une demande d'antidépresseurs mais tout devrait bien se passer, j'ai été aussi traumatisé par cette contrainte remarque... je pense que ça doit jouer un rôle, car lors d'un premier arrêt beaucoup plus officieux, je n'avais aucun mal (du moins au début), et je vivais chez mes parents donc c'était plus facile,
Qu'est ce que vous en pensez?
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- Messages : 51
- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
Je pense que tu veux dire une psychologue ou psychothérapeute quand tu parle de soignant de confiance, grâce à ma mère j'ai rendez-vous mardi avec un psychothérapeute
Bonne soirée.
Bonne soirée.
- s4udade
- Messages : 6
- Enregistré le : jeudi 14 novembre 2024 23:37
Comparaison alcool et neuroleptiques
Oui on ne s'en sort pas si mal ! C est clair qu il est difficile de n'être qu un énième patient, un énième numero auprès des institutions psy. En terme de soignant je pensais vraiment au sens large, à vrai dire plutôt une personne "ressources" qui peut être ou non professionnel (bien que si un changement d'état drastique peut nécessiter un médecin dans ce genre de cas mais tu en es conscient ).
Le fait que tu ne vives plus dans le foyer familial ne constitue pas à mes yeux un frein. C est certe que certains moment de solitude peuvent paraître interminable et avoir un proche présent est toujours agréable, mais je suis sûre que tu en es capable. Est ce que tu te sens bien chez toi?
Le fait que tu ne vives plus dans le foyer familial ne constitue pas à mes yeux un frein. C est certe que certains moment de solitude peuvent paraître interminable et avoir un proche présent est toujours agréable, mais je suis sûre que tu en es capable. Est ce que tu te sens bien chez toi?
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- Messages : 51
- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
Le problème c'est la mentalité, et aussi leur boulot, ils ont des protocoles à suivre, as-tu pris des neuroleptiques? Si oui as-tu été constipé ?
Pour la rechute il n'y a pas de raison, surtout dans un environnement sain. En fait oui, je suis très bien chez moi, la solitude ne me pèse absolument pas, je suis d'un caractère qui aime être seul, mais c'est vrai qu'avoir un proche bienveillant est une aide. Oui j'en suis capable, je l'espère jusque là ça va faire 5ans que je suis chez moi, mais (car il y a toujours un mais) je suis terriblement constipé et je pense que c'est également lié au fait que je m'accroche au passé.
Pour les soignants honnêtement j'ai perdu beaucoup d'estime pour ces gens, je leur en ai beaucoup voulu (à mes parents également) dû fait de leur terrible incompétence. J'imagine qu'ils font ce qu'ils peuvent.
Je ne sais pas ce que tu en pense mais pour être certain d'être tranquille, ce qu'ils attendent ou veulent selon leurs directions je pense que c'est simplement que l'on travaille, ai un logement, et nous sentent bien, qu'est ce que tu en penses? J'ai mis un peu de temps à le comprendre mais je ne pense pas faire erreur.
À l'époque je voyais l'hôpital comme un lieu de rencontre et les soignants (y compris médecin) comme des bienfaiteurs, je les idéalisais beaucoup
Pour la rechute il n'y a pas de raison, surtout dans un environnement sain. En fait oui, je suis très bien chez moi, la solitude ne me pèse absolument pas, je suis d'un caractère qui aime être seul, mais c'est vrai qu'avoir un proche bienveillant est une aide. Oui j'en suis capable, je l'espère jusque là ça va faire 5ans que je suis chez moi, mais (car il y a toujours un mais) je suis terriblement constipé et je pense que c'est également lié au fait que je m'accroche au passé.
Pour les soignants honnêtement j'ai perdu beaucoup d'estime pour ces gens, je leur en ai beaucoup voulu (à mes parents également) dû fait de leur terrible incompétence. J'imagine qu'ils font ce qu'ils peuvent.
Je ne sais pas ce que tu en pense mais pour être certain d'être tranquille, ce qu'ils attendent ou veulent selon leurs directions je pense que c'est simplement que l'on travaille, ai un logement, et nous sentent bien, qu'est ce que tu en penses? J'ai mis un peu de temps à le comprendre mais je ne pense pas faire erreur.
À l'époque je voyais l'hôpital comme un lieu de rencontre et les soignants (y compris médecin) comme des bienfaiteurs, je les idéalisais beaucoup
- s4udade
- Messages : 6
- Enregistré le : jeudi 14 novembre 2024 23:37
Comparaison alcool et neuroleptiques
Les protocoles oui mais c est très souvent le lien avec l humain qui se fait de plus en plus rare pour eux. D un côté vu le manque de personnel les rdv ont des allures de travail à la chaîne, ça doit épuiser leurs empathie.
Oui mais cela ne m'as pas donner cet effet secondaire, je ne peux pas trop me prononcer la dessus.
Pour ce qui est des parents, c est sur que de respecter les "règles" conventionnel de vie c est quelque chose d important. Autrement dit tout ce que tu as énoncer plus haut. J avoue que personnellement ce genre de chose me freine un peu dans mes relations familiales, car j ai l impression d être en dissonance entre réussir à parler quand cela ne va pas mais pour autant ne pas trop montrer quand ça ne va pas, pour ne pas trop les angoisser.
Comment c est pour toi?
Oui mais cela ne m'as pas donner cet effet secondaire, je ne peux pas trop me prononcer la dessus.
Pour ce qui est des parents, c est sur que de respecter les "règles" conventionnel de vie c est quelque chose d important. Autrement dit tout ce que tu as énoncer plus haut. J avoue que personnellement ce genre de chose me freine un peu dans mes relations familiales, car j ai l impression d être en dissonance entre réussir à parler quand cela ne va pas mais pour autant ne pas trop montrer quand ça ne va pas, pour ne pas trop les angoisser.
Comment c est pour toi?
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- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
Oui c'est ce que tu dis l'humain n'est plus considéré on se sent comme un numéro ou en face de nous on a une sorte presque de manager dur qui enchaîne les licenciements, je doute que ce soit la meilleure des comparaisons mais grosso modo face à un psy je me sens comme un numéro qu'on expédie,
Alors qu'avant je me disais qu'ils allaient faire de moi la meilleure version de moi-même, c'est pour te dire ma désillusion et ma grande naïveté,
Depuis combien de temps as-tu des neuroleptiques? J'ai du risperdal (1mg) et toi qu'as-tu et depuis combien de temps?
Je comprends cette sorte de dissonance, pour moi au jour d'aujourd'hui et depuis 5ans, je suis vraiment beaucoup mieux, mais quand je vais chez ma mère j'ai le rappel de la contrainte
donc je dirais que ça me laisse un peu désarmé sans être pré occupant, par contre je garde un trauma de ma mise sous contrainte. Tu vis chez tes parents ou les relations familiales sont freiné dans l'année ?
Je vais seulement voir ma mère qui vit à 10km, environ trois fois par semaine selon mon envie,
Pour la famille et pour être tout à fait honnête j'ai décidé de ne plus aller en famille (repas de famille au sens large) seulement de me cantonner à quelques anniversaire avec la famille proche ou Noël comme celui qui arrive, c'est peut être une erreur je ne sais pas mais je ne veux pas m'infliger quoi que ce soit d'inutile,
J'ai remarqué qu'il y a vite du mépris
Alors qu'avant je me disais qu'ils allaient faire de moi la meilleure version de moi-même, c'est pour te dire ma désillusion et ma grande naïveté,
Depuis combien de temps as-tu des neuroleptiques? J'ai du risperdal (1mg) et toi qu'as-tu et depuis combien de temps?
Je comprends cette sorte de dissonance, pour moi au jour d'aujourd'hui et depuis 5ans, je suis vraiment beaucoup mieux, mais quand je vais chez ma mère j'ai le rappel de la contrainte
donc je dirais que ça me laisse un peu désarmé sans être pré occupant, par contre je garde un trauma de ma mise sous contrainte. Tu vis chez tes parents ou les relations familiales sont freiné dans l'année ?
Je vais seulement voir ma mère qui vit à 10km, environ trois fois par semaine selon mon envie,
Pour la famille et pour être tout à fait honnête j'ai décidé de ne plus aller en famille (repas de famille au sens large) seulement de me cantonner à quelques anniversaire avec la famille proche ou Noël comme celui qui arrive, c'est peut être une erreur je ne sais pas mais je ne veux pas m'infliger quoi que ce soit d'inutile,
J'ai remarqué qu'il y a vite du mépris
- s4udade
- Messages : 6
- Enregistré le : jeudi 14 novembre 2024 23:37
Comparaison alcool et neuroleptiques
Je ne suis plus sous traitement depuis 2 ans. Après avoir testé beaucoup de molécules différentes, jamais une n'a réellement marché à long terme. Au final avec ou sans, pour mon cas ça ne change pas grand chose.
Le souvenir de cette contrainte ça doit être vraiment compliqué à gérer et je comprends que cela soit difficile, c est un peu comme revivre partiellement l événement.
Je vis seule assez loin de ma famille, j ai décidée de m'éloigner pour prendre du recul sur une situation familiale pas toujours saine. Parfois c est long d attendre 2/3 mois et en même temps quand je suis la bas c est comme si je n'étais plus à ma place . Réussir à penser à soi et décider de partager ou non des moments de ce type c est plutôt courageux et un moyen de se protéger aussi. Personnellement j ai du mal à m imposer sur ce genre de choix et finie souvent par céder et accepter de m'y rendre pour faire plaisir. Donc je ne pense pas qu il s agisse d une erreur.
Le souvenir de cette contrainte ça doit être vraiment compliqué à gérer et je comprends que cela soit difficile, c est un peu comme revivre partiellement l événement.
Je vis seule assez loin de ma famille, j ai décidée de m'éloigner pour prendre du recul sur une situation familiale pas toujours saine. Parfois c est long d attendre 2/3 mois et en même temps quand je suis la bas c est comme si je n'étais plus à ma place . Réussir à penser à soi et décider de partager ou non des moments de ce type c est plutôt courageux et un moyen de se protéger aussi. Personnellement j ai du mal à m imposer sur ce genre de choix et finie souvent par céder et accepter de m'y rendre pour faire plaisir. Donc je ne pense pas qu il s agisse d une erreur.
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- Messages : 51
- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
Comment s'est passé l'arrêt ? Tu as été accompagnée ?
Je crois qu'on est beaucoup dans cette situation à ne vraiment pas trouver d'utilité ou de ressenti agréable à ces molécules, j'avais lu, qu'une partie seulement presque infime de patients pouvaient être satisfait.
C'est ça. C'est compliqué à gérer émotionnellement, je me rends compte que j'ai beaucoup évolué mais qu'émotionnellement j'ai encore des choses à délester.
L'arrêt va sûrement bien se passer mais j'ai besoin de soutien au moins pour le passage.
Tu es satisfaite d'avoir arrêté le traitement alors ? Comment ça se passe au niveau cognitif, mémoire, ou même énergie?
Et bien on a le même ressenti sur la famille. Et malheureusement ce n'est pas qu'un ressenti, nos proches ont du se faire à l'idée du pire à certains moments donc ils ont du se détacher sans même vraiment le vouloir. Comme nous finalement.
Je te souhaite de dire non, et que cela se passe bien. Tu es libre
Je crois qu'on est beaucoup dans cette situation à ne vraiment pas trouver d'utilité ou de ressenti agréable à ces molécules, j'avais lu, qu'une partie seulement presque infime de patients pouvaient être satisfait.
C'est ça. C'est compliqué à gérer émotionnellement, je me rends compte que j'ai beaucoup évolué mais qu'émotionnellement j'ai encore des choses à délester.
L'arrêt va sûrement bien se passer mais j'ai besoin de soutien au moins pour le passage.
Tu es satisfaite d'avoir arrêté le traitement alors ? Comment ça se passe au niveau cognitif, mémoire, ou même énergie?
Et bien on a le même ressenti sur la famille. Et malheureusement ce n'est pas qu'un ressenti, nos proches ont du se faire à l'idée du pire à certains moments donc ils ont du se détacher sans même vraiment le vouloir. Comme nous finalement.
Je te souhaite de dire non, et que cela se passe bien. Tu es libre
- clémentine
- Messages : 3925
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
Comparaison alcool et neuroleptiques
Salut Mnhgfr,
ça me fait plaisir que tu aies trouvé des réponses à ce nouveau sujet et je sais plus d'info sur toi, merci.
Pour ce qui est du cannabis, ayant travaillé en hôpital psy, j'ai eu l'occasion de voir avec tristesse beaucoup de jeunes qui fumaient du cannabis qui sont devenus schizophrènes à la suite. Et il est clair que ça ne pouvait être que cette cause.
Oui, tu t'en sors bien
Moi aussi, même si on a eu des galères.
L'alcool est une saleté, beaucoup trop de malades alcooliques.
Je suis à la base très constipée, les neuroleptiques n'ont pas aidé, tu t'en doutes.
Sinon, les soignants y'en a des c... et encore des soignants dont les psys, sympas. Il faut chercher comme à mon époque.
Même s'ils avaient plus de temps, j'ai été aussi considérée comme un objet, un numéro. Et j'ai eu des hospits cata.
Au niveau de mes parents, ma mère étant décédée quand j'avais 24 ans, j'ai eu un deuil pathologique et ma 1ère bouffée délirante.
J'étais mariée à l'époque (je suis divorcée depuis 36 ans), je suis toujours seule depuis.
Mon mari était un gamin, incapable de prendre en charge une femme qui a de gros problèmes.
Mais j'ai eu beaucoup d'aide par mon père qui me comprenait et qui a été un bon substitut de père auprès de ma fille.
Nous allions le voir tous les week-end plus tard, après mes 30 ans environ.
Je suis fâchée avec ma fratrie, ma soeur dit que je le fais exprès.
C'est sûr que j'avais du mal à me remettre de mes bouffées délirantes. Mon père nous a aidé aussi financièrement.
J'ai repris mes études à 37 ans.
Le reste tu le connais à peu près.
Bon wee-end
ça me fait plaisir que tu aies trouvé des réponses à ce nouveau sujet et je sais plus d'info sur toi, merci.

Pour ce qui est du cannabis, ayant travaillé en hôpital psy, j'ai eu l'occasion de voir avec tristesse beaucoup de jeunes qui fumaient du cannabis qui sont devenus schizophrènes à la suite. Et il est clair que ça ne pouvait être que cette cause.

Oui, tu t'en sors bien

L'alcool est une saleté, beaucoup trop de malades alcooliques.
Je suis à la base très constipée, les neuroleptiques n'ont pas aidé, tu t'en doutes.
Sinon, les soignants y'en a des c... et encore des soignants dont les psys, sympas. Il faut chercher comme à mon époque.
Même s'ils avaient plus de temps, j'ai été aussi considérée comme un objet, un numéro. Et j'ai eu des hospits cata.
Au niveau de mes parents, ma mère étant décédée quand j'avais 24 ans, j'ai eu un deuil pathologique et ma 1ère bouffée délirante.
J'étais mariée à l'époque (je suis divorcée depuis 36 ans), je suis toujours seule depuis.
Mon mari était un gamin, incapable de prendre en charge une femme qui a de gros problèmes.
Mais j'ai eu beaucoup d'aide par mon père qui me comprenait et qui a été un bon substitut de père auprès de ma fille.
Nous allions le voir tous les week-end plus tard, après mes 30 ans environ.
Je suis fâchée avec ma fratrie, ma soeur dit que je le fais exprès.
C'est sûr que j'avais du mal à me remettre de mes bouffées délirantes. Mon père nous a aidé aussi financièrement.
J'ai repris mes études à 37 ans.
Le reste tu le connais à peu près.
Bon wee-end

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- Messages : 51
- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
Salut, en fait le cannabis n'a pas été le seul facteur. Je ne suis pas schizophrène, je suis psychotique, c'est plus global et bien plus juste, j'ai mis du temps à me détacher totalement de cette étiquette.
Oui on s'en sort bien, la volonté y fait pour beaucoup, l'intelligence. Les neuroleptiques constipent effet. Depuis cet été je le suis, pendant combien de temps tu l'a été ? Tu en as eu besoin pendant combien de temps?
Désolé pour ta mère, c'est triste de perdre sa mère si jeune,
C'est marrant ça, marrant entre guillemet, mais ce n'est pas le hasard d'être fâché avec sa famille ou une partie une fois ce parcours entamé. Ce n'est sûrement pas le fruit du hasard. Moi aussi j'ai un frère qui me rejete profondément. Il n'accepte pas nos différences.
Tant mieux pour ton père qui a eu un rôle important dans la vie de ta fille, c'est important je pense.
Quel diagnostic as-tu eu ? Comment l'as-tu vécu ? Quel métiers exerçait-tu ?
C'est bien d'apprendre sur sois et les autres pour avancer,
Au moins on peut évoluer
Oui on s'en sort bien, la volonté y fait pour beaucoup, l'intelligence. Les neuroleptiques constipent effet. Depuis cet été je le suis, pendant combien de temps tu l'a été ? Tu en as eu besoin pendant combien de temps?
Désolé pour ta mère, c'est triste de perdre sa mère si jeune,
C'est marrant ça, marrant entre guillemet, mais ce n'est pas le hasard d'être fâché avec sa famille ou une partie une fois ce parcours entamé. Ce n'est sûrement pas le fruit du hasard. Moi aussi j'ai un frère qui me rejete profondément. Il n'accepte pas nos différences.
Tant mieux pour ton père qui a eu un rôle important dans la vie de ta fille, c'est important je pense.
Quel diagnostic as-tu eu ? Comment l'as-tu vécu ? Quel métiers exerçait-tu ?
C'est bien d'apprendre sur sois et les autres pour avancer,
Au moins on peut évoluer
- clémentine
- Messages : 3925
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
Comparaison alcool et neuroleptiques
Non, tu n'es pas schizophrène et je m'en doute.
J'ai arrêté mes études à 23 ans.
J'ai eu à la mort de ma mère une " bouffée délirante" comme je t'ai dit, j'en ai eu 3 avant d'être diagnostiquée à l'âge de 36 ans par ma psy actuelle de
la maladie bipolaire, de type 2, c.a d.à prédominance basse, tu vois des hauts hauts et des bas très très bas.
Mais en fait pour ma psy qui est analyste, j'ai selon elle une névrose obsessionnelle compliquée. bipolaire étant un fourre tout.
Je l'ai très mal vécu, je mettais des mois et des mois avant de me remettre de ces crises. J'étais l'ombre de moi-même, incapable de réagir après.
J'ai été dans le déni de la maladie pendant longtemps aussi.
J'avais des neuroleptiques à chaque crise.
Je te passe des étapes. J'ai divorcé, j'étais sous emprise d'après ma psy, puis j'ai rencontré ma psy juste au divorce. Ma vie a changé (en bien).
A 40 ans j'ai eu mon diplôme d' infirmière et j'ai travaillé pendant mes études,
vu que mon ex ne payait pas la pension, (à l'époque, il avait de très gros revenus) et j'ai choisi la psy car aussi mes moniteurs disaient que j'avais des qualités relationnelles, ma psy a réfléchi pendant 1 mois et m'a donné son accord en disant que je me ferais du mal à moi si j'avais une crise.
Tout a été génial au début de carrière, bonne ambiance, on m'encourageait, j'ai eu pas mal de formations continues.
Puis j'ai déménagé, j'ai accepté un thymorégulateur, et là, j'étais pas très bien au boulot, mal intégrée, mal entourée, je me suis retrouvée dans une sale ambiance. J'ai recraqué.
J'ai changé d'unité et j'ai eu 7 ans de bien. Puis après, mes collègues sont parties à la retraite. L'"enfer" a commencé à la suite, j'ai été harcelée jusqu'à ma retraite pendant 4 ans. Bof bof.
Ma joie a toujours été ma fille.
Pas d'addictions qui vont pas mal avec la maladie. Mais une vie chaotique comme nous l'avons souvent.
Je n'ai travaillé que 25 ans en tout. J'ai une petite retraite et des aides.
J'ai arrêté mes études à 23 ans.
J'ai eu à la mort de ma mère une " bouffée délirante" comme je t'ai dit, j'en ai eu 3 avant d'être diagnostiquée à l'âge de 36 ans par ma psy actuelle de
la maladie bipolaire, de type 2, c.a d.à prédominance basse, tu vois des hauts hauts et des bas très très bas.
Mais en fait pour ma psy qui est analyste, j'ai selon elle une névrose obsessionnelle compliquée. bipolaire étant un fourre tout.
Je l'ai très mal vécu, je mettais des mois et des mois avant de me remettre de ces crises. J'étais l'ombre de moi-même, incapable de réagir après.
J'ai été dans le déni de la maladie pendant longtemps aussi.
J'avais des neuroleptiques à chaque crise.
Je te passe des étapes. J'ai divorcé, j'étais sous emprise d'après ma psy, puis j'ai rencontré ma psy juste au divorce. Ma vie a changé (en bien).
A 40 ans j'ai eu mon diplôme d' infirmière et j'ai travaillé pendant mes études,
vu que mon ex ne payait pas la pension, (à l'époque, il avait de très gros revenus) et j'ai choisi la psy car aussi mes moniteurs disaient que j'avais des qualités relationnelles, ma psy a réfléchi pendant 1 mois et m'a donné son accord en disant que je me ferais du mal à moi si j'avais une crise.
Tout a été génial au début de carrière, bonne ambiance, on m'encourageait, j'ai eu pas mal de formations continues.
Puis j'ai déménagé, j'ai accepté un thymorégulateur, et là, j'étais pas très bien au boulot, mal intégrée, mal entourée, je me suis retrouvée dans une sale ambiance. J'ai recraqué.
J'ai changé d'unité et j'ai eu 7 ans de bien. Puis après, mes collègues sont parties à la retraite. L'"enfer" a commencé à la suite, j'ai été harcelée jusqu'à ma retraite pendant 4 ans. Bof bof.
Ma joie a toujours été ma fille.
Pas d'addictions qui vont pas mal avec la maladie. Mais une vie chaotique comme nous l'avons souvent.
Je n'ai travaillé que 25 ans en tout. J'ai une petite retraite et des aides.
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- Messages : 51
- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
Salut. Je ne comprends pas bien. Tu as rencontré la psy actuelle après ton divorce ? Avais-tu eu une autre avant celle-ci?
Tu as déménagé donc changé de psy ?
Quelle aide as-tu, l'aah ? Les apl?
Tu as déménagé donc changé de psy ?
Quelle aide as-tu, l'aah ? Les apl?
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- Messages : 51
- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
A la suite de ce '' craquage '' qui se comprends. Tu as de nouveau consultée, la même psy (et du coup la nouvelle avec le déménagement)? Tu n'a pas eu de neuroleptiques à ce moment-là ? Je ne comprends pas bien ton histoire, n'y voit pas de curiosité mal placé, on est tous dans le même bateau
- clémentine
- Messages : 3925
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
Comparaison alcool et neuroleptiques
Bonjour Mnhgfr,
J'ai eu une vie chaotique et compliquée. Et ma psy n'est pas une tendre, c'est "marche ou crève" avec elle.
OK, je vais essayer d'être plus claire mais tu as compris l'essentiel je trouve.
oui,j'ai rencontré ma psy à la séparation d'avec mon mari, j'ai refait une crise ou bouffée délirante à ce moment là.
J'ai eu d'autres psychiatres avant, mais je ne les ai pas revus, et ils ne m'ont pas donné envie de rester, je n'étais pas prête ou alors ils étaient nuls.
Seule ma psy a été vraiment chouette, avec elle j'ai compris que j'avais besoin d'une psychanalyse ou autre et d'un psychiatre.
Puis j'ai refait une autre crise et suite à ça j'ai été diagnostiquée bipolaire par cette même psychiatre, soit 12 ou 13 ans après la 1ère crise à 24 ans (perte de ma mère).
oui, J' ai gardé ma psychiatre même avec les déménagements
je faisais la route (200km aller retour) tous les mois mais j'en profitais pour voir mon père.
Avec elle j'ai fait plusieurs thérapies.
On travaille encore maintenant et je lui écris de longues lettres dont on parle quand on se voit.
Cela fait 36 ans qu'elle m'accompagne, je l'ai connue interne et je vais aller jusqu'à sa retraite lol.
A chaque crise j'ai eu des neuroleptiques assez longtemps quand même et on arrêtait au bout d'un moment.
Très peu arrêtée au niveau du travail.
Aucune aide, pas d'aah, pas d'apl, pas d'invalidité, j'ai bossé environ 30 ans en tout, j'ai recalculé, pas 41 ans comme pour une carrière "normale".
Je n'étais pas capable de travailler plus.
Pour tout le monde, j'étais mère au foyer avant.
Ma psy n'a pas voulu que je travaille + après 60 ans, c'était trop dur pour moi, disait-elle. Je n'ai rien demandé en plus.
Et je suis à la retraite public + privé comme les travailleurs, je touche peu à vrai dire mais je m'en sors à peu près, je fais très attention.
J'ai eu une vie chaotique et compliquée. Et ma psy n'est pas une tendre, c'est "marche ou crève" avec elle.
OK, je vais essayer d'être plus claire mais tu as compris l'essentiel je trouve.
oui,j'ai rencontré ma psy à la séparation d'avec mon mari, j'ai refait une crise ou bouffée délirante à ce moment là.
J'ai eu d'autres psychiatres avant, mais je ne les ai pas revus, et ils ne m'ont pas donné envie de rester, je n'étais pas prête ou alors ils étaient nuls.
Seule ma psy a été vraiment chouette, avec elle j'ai compris que j'avais besoin d'une psychanalyse ou autre et d'un psychiatre.
Puis j'ai refait une autre crise et suite à ça j'ai été diagnostiquée bipolaire par cette même psychiatre, soit 12 ou 13 ans après la 1ère crise à 24 ans (perte de ma mère).
oui, J' ai gardé ma psychiatre même avec les déménagements
je faisais la route (200km aller retour) tous les mois mais j'en profitais pour voir mon père.
Avec elle j'ai fait plusieurs thérapies.
On travaille encore maintenant et je lui écris de longues lettres dont on parle quand on se voit.
Cela fait 36 ans qu'elle m'accompagne, je l'ai connue interne et je vais aller jusqu'à sa retraite lol.
A chaque crise j'ai eu des neuroleptiques assez longtemps quand même et on arrêtait au bout d'un moment.
Très peu arrêtée au niveau du travail.
Aucune aide, pas d'aah, pas d'apl, pas d'invalidité, j'ai bossé environ 30 ans en tout, j'ai recalculé, pas 41 ans comme pour une carrière "normale".
Je n'étais pas capable de travailler plus.
Pour tout le monde, j'étais mère au foyer avant.
Ma psy n'a pas voulu que je travaille + après 60 ans, c'était trop dur pour moi, disait-elle. Je n'ai rien demandé en plus.
Et je suis à la retraite public + privé comme les travailleurs, je touche peu à vrai dire mais je m'en sors à peu près, je fais très attention.
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- Messages : 51
- Enregistré le : samedi 28 septembre 2024 3:08
Comparaison alcool et neuroleptiques
D'accord je comprends. C'est vrai qu'il y a des psychiatres vraiment naze. Des abus. Dans mon cas à mon diagnostic elle a abusé de toutes les molécules pendant des années. Alors que j'étais pas du tout si mal. Et mes parents ont suivi la psy, ils ont été manipulé d'une certaine façon.
Aujourd'hui j'ai 0.5mg de risperdal, si tu peux me dire ce que tu en pense au niveau du dosage ? Je suis passé du xeplion pendant 3ans, au trevicta pendant 3ans. Ça a été baissé doucement après une contrainte car je m'enfermais et j'avais des comportements inadaptés. Mais c'est la faute de mon entourage, à cette époque ils étaient franchement invivable et je craignais cette contrainte car mes parents n'ont jamais su faire autrement. Je tirais la charrue et ils étaient très injuste (beaucoup de mépris) ils m'ont beaucoup fait souffrir. Ma mère était avec un homme très peu responsable, qui se déresponsabilisait très facilement, très colérique, dur, bourré d'attitudes, et finalement incapable de gérer des enfants ou même sa propre vie. Ma mère l'a énormément aidé, et lui grosso modo il se pensait incroyable alors qu'il était vraiment médiocre. Ma mère a divorcé en début d'année donc côté environnement tout s'est arrangé et je me suis décidé en 2019 pour prendre mon logement, une curatelle, et j'ai totalement changé d'habitude concernant mon comportement inadapté.
J'ai le permis, ma voiture, mes parents m'ont payé le gros électroménager et ma voiture mais c'est franchement peu cher payé. J'ai toujours été suivi au CMP, je ne voulais pas changer mais je le ferais maintenant si nécessaire. Ils ont finalement reconnu que j'ai beaucoup évolué, mon père que j'ai une forte volonté, on me l'a souvent répété, seulement le mal est fait.
Pendant combien d'années as-tu eu des neuro ? Pour quelles raisons n'était tu pas capable de travailler ?
Par contre je te conseil de changer de psy '' marche ou crève '' n'est pas adapté... Tu dois avoir le libre arbitre sur ta vie, ton traitement ou ton mode de vie.
Un de mes frères est aussi dur. Dans l'ensemble personne ne comprends mon mode de vie (pas même les patients ou pour la plupart on va dire), je sors peu, je reste chez moi, et je suis très bien. J'écoute beaucoup de musiques. La dernière étape pour moi est d'arrêter ces neuro et visiblement tous les feux sont au vert.
Aujourd'hui j'ai 0.5mg de risperdal, si tu peux me dire ce que tu en pense au niveau du dosage ? Je suis passé du xeplion pendant 3ans, au trevicta pendant 3ans. Ça a été baissé doucement après une contrainte car je m'enfermais et j'avais des comportements inadaptés. Mais c'est la faute de mon entourage, à cette époque ils étaient franchement invivable et je craignais cette contrainte car mes parents n'ont jamais su faire autrement. Je tirais la charrue et ils étaient très injuste (beaucoup de mépris) ils m'ont beaucoup fait souffrir. Ma mère était avec un homme très peu responsable, qui se déresponsabilisait très facilement, très colérique, dur, bourré d'attitudes, et finalement incapable de gérer des enfants ou même sa propre vie. Ma mère l'a énormément aidé, et lui grosso modo il se pensait incroyable alors qu'il était vraiment médiocre. Ma mère a divorcé en début d'année donc côté environnement tout s'est arrangé et je me suis décidé en 2019 pour prendre mon logement, une curatelle, et j'ai totalement changé d'habitude concernant mon comportement inadapté.
J'ai le permis, ma voiture, mes parents m'ont payé le gros électroménager et ma voiture mais c'est franchement peu cher payé. J'ai toujours été suivi au CMP, je ne voulais pas changer mais je le ferais maintenant si nécessaire. Ils ont finalement reconnu que j'ai beaucoup évolué, mon père que j'ai une forte volonté, on me l'a souvent répété, seulement le mal est fait.
Pendant combien d'années as-tu eu des neuro ? Pour quelles raisons n'était tu pas capable de travailler ?
Par contre je te conseil de changer de psy '' marche ou crève '' n'est pas adapté... Tu dois avoir le libre arbitre sur ta vie, ton traitement ou ton mode de vie.
Un de mes frères est aussi dur. Dans l'ensemble personne ne comprends mon mode de vie (pas même les patients ou pour la plupart on va dire), je sors peu, je reste chez moi, et je suis très bien. J'écoute beaucoup de musiques. La dernière étape pour moi est d'arrêter ces neuro et visiblement tous les feux sont au vert.
- clémentine
- Messages : 3925
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
Comparaison alcool et neuroleptiques
Bonjour Mnhgfr,
0,5 mg, c'est très peu, ça se voit que tu es en sevrage, juste avant l'arrêt.
C'est comme ça qu'on finissait à arrêter à chaque fois pour le Risperdal pour moi.
0,5 mg, c'est très peu, ça se voit que tu es en sevrage, juste avant l'arrêt.
C'est comme ça qu'on finissait à arrêter à chaque fois pour le Risperdal pour moi.
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