La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
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- Messages : 2
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2025 23:03
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Bonjour à tous,
Je viens ici pour partager une situation qui me pèse et chercher des éclairages. J'ai une copine depuis un an, et 2-3 mois avant notre rencontre, elle a commencé à prendre des antidépresseurs parce qu'elle avait des pensées suicidaires. Elle m’a raconté au début de notre relation et j'ai respecté son courage.
Le contexte est complexe : elle est en prépa littéraire, avec toute la pression et la charge de travail que cela implique. En plus, elle doute beaucoup de ses débouchés dans ce domaine, ce qui ajoute une grosse couche d'incertitude. À cela s'ajoute une situation familiale compliquée : elle vit avec son frère qu'elle doit presque élever seule, car leurs grands-parents (avec qui ils vivent) ne parlent pas français. Bref, elle porte beaucoup sur ses épaules pour quelqu’un de si jeune.
Elle prend de la spiraline à 50 mg depuis un an, et récemment, sa psychiatre a augmenté la dose à 75 mg après qu’elle a exprimé des pensées suicidaires. Cette décision m’a beaucoup perturbé :
Le choix initial de la psychiatre : Pourquoi commencer directement avec un antidépresseur aussi fort, sans tester quelque chose de plus léger avant ?
Le suivi : J’ai l’impression qu’on augmente les doses sans réelle stratégie pour désescalader ou préparer un arrêt futur. Pendant l’été dernier, elle allait beaucoup mieux, mais malgré tout, le traitement a continué inchangé.
Les effets secondaires : Elle a des cauchemars récurrents, un rythme cardiaque rapide, elle prend du poids, ce qui l’inquiète, même si elle essaie de ne pas le montrer. Quand elle oublie ses médicaments, elle fait des breakdowns, ce qui me fait craindre une forte dépendance.
Quand elle m’a parlé de cette augmentation à 75 mg, j’ai réagi en disant que j’étais contre. Je lui ai dit que je trouvais cela exagéré et que ça me faisait peur pour elle. Mais en réalité, je ne sais pas comment réagir. Je suis partagé entre le besoin de respecter sa relation avec sa psychiatre et mes propres craintes pour elle. Je me sens mal de ne pas savoir comment être le soutien dont elle a besoin dans ce moment difficile.
De mon côté, je veux vraiment être là pour elle. Mais j’ai du mal à comprendre la différence entre ce qu’elle ressent et la pression "classique" de la prépa (que j’ai aussi vécue). J’ai l’impression qu’elle ne différencie pas ce qui est dû à la dépression et ce qui est dû au stress temporaire de cette période difficile. Je sais que ces pensées peuvent me faire passer pour insensible, mais c’est sincèrement ce que je ressens. Je me dis souvent qu’elle n’est pas seule : elle a moi, des amis géniaux, une famille qui l’aime malgré les tensions… Je me demande si sa psychiatre prend suffisamment en compte ce contexte avant de modifier le traitement.
Je ne remets pas en cause le besoin d’un traitement pour elle, mais j’ai peur qu’il ne soit pas adapté ou qu’il soit mal géré. J’aimerais comprendre la logique derrière ces décisions médicales. Comment puis-je mieux soutenir ma copine dans cette situation, tout en évitant de remettre en question maladroitement ses choix ou son ressenti ? Et surtout, est-ce que vous pensez qu’il est possible qu’elle s’en sorte sans rester dépendante de ce traitement à long terme ?
Merci d’avance pour vos retours.
Je viens ici pour partager une situation qui me pèse et chercher des éclairages. J'ai une copine depuis un an, et 2-3 mois avant notre rencontre, elle a commencé à prendre des antidépresseurs parce qu'elle avait des pensées suicidaires. Elle m’a raconté au début de notre relation et j'ai respecté son courage.
Le contexte est complexe : elle est en prépa littéraire, avec toute la pression et la charge de travail que cela implique. En plus, elle doute beaucoup de ses débouchés dans ce domaine, ce qui ajoute une grosse couche d'incertitude. À cela s'ajoute une situation familiale compliquée : elle vit avec son frère qu'elle doit presque élever seule, car leurs grands-parents (avec qui ils vivent) ne parlent pas français. Bref, elle porte beaucoup sur ses épaules pour quelqu’un de si jeune.
Elle prend de la spiraline à 50 mg depuis un an, et récemment, sa psychiatre a augmenté la dose à 75 mg après qu’elle a exprimé des pensées suicidaires. Cette décision m’a beaucoup perturbé :
Le choix initial de la psychiatre : Pourquoi commencer directement avec un antidépresseur aussi fort, sans tester quelque chose de plus léger avant ?
Le suivi : J’ai l’impression qu’on augmente les doses sans réelle stratégie pour désescalader ou préparer un arrêt futur. Pendant l’été dernier, elle allait beaucoup mieux, mais malgré tout, le traitement a continué inchangé.
Les effets secondaires : Elle a des cauchemars récurrents, un rythme cardiaque rapide, elle prend du poids, ce qui l’inquiète, même si elle essaie de ne pas le montrer. Quand elle oublie ses médicaments, elle fait des breakdowns, ce qui me fait craindre une forte dépendance.
Quand elle m’a parlé de cette augmentation à 75 mg, j’ai réagi en disant que j’étais contre. Je lui ai dit que je trouvais cela exagéré et que ça me faisait peur pour elle. Mais en réalité, je ne sais pas comment réagir. Je suis partagé entre le besoin de respecter sa relation avec sa psychiatre et mes propres craintes pour elle. Je me sens mal de ne pas savoir comment être le soutien dont elle a besoin dans ce moment difficile.
De mon côté, je veux vraiment être là pour elle. Mais j’ai du mal à comprendre la différence entre ce qu’elle ressent et la pression "classique" de la prépa (que j’ai aussi vécue). J’ai l’impression qu’elle ne différencie pas ce qui est dû à la dépression et ce qui est dû au stress temporaire de cette période difficile. Je sais que ces pensées peuvent me faire passer pour insensible, mais c’est sincèrement ce que je ressens. Je me dis souvent qu’elle n’est pas seule : elle a moi, des amis géniaux, une famille qui l’aime malgré les tensions… Je me demande si sa psychiatre prend suffisamment en compte ce contexte avant de modifier le traitement.
Je ne remets pas en cause le besoin d’un traitement pour elle, mais j’ai peur qu’il ne soit pas adapté ou qu’il soit mal géré. J’aimerais comprendre la logique derrière ces décisions médicales. Comment puis-je mieux soutenir ma copine dans cette situation, tout en évitant de remettre en question maladroitement ses choix ou son ressenti ? Et surtout, est-ce que vous pensez qu’il est possible qu’elle s’en sorte sans rester dépendante de ce traitement à long terme ?
Merci d’avance pour vos retours.
- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6445
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Coucou
C'est gentil de ta part de te questionner sur le traitement de ta copine
Tu dis qu'elle prend de la "spiraline", tu veux plutôt dire "sertraline" ? La dose de départ est de 50 mg et on peut monter jusqu'à 200 mg par jour, donc si elle prend maintenant 75 mg par jour, ce n'est pas une dose irraisonnable, tu n'as pas à t'inquiéter.
Il n'existe pas réellement d'antidépresseur plus puissant que d'autres, ils agissent tous à peu près avec la même "force".
Si elle a augmenté le dosage récemment, par exemple il y a moins de 4 semaines, les effets secondaires qu'elle ressent sont normaux et devraient disparaître d'eux-mêmes dans peu de temps. Chaque modification du dosage implique des effets secondaires.
Chaque oubli de comprimé aussi.
Par ailleurs, la sertraline existe en solution buvable, ce qui permet de réduire la dose très progressivement. Donc à la fin de sa prépa, elle pourra diminuer son traitement aussi lentement qu’elle le souhaite pour un sevrage confortable, tu n'as pas à t'inquiéter pour ça.
Le soutien que tu peux être, c'est d'être présent pour elle dans cette période difficile qu'elle vit.
C'est gentil de ta part de te questionner sur le traitement de ta copine
Tu dis qu'elle prend de la "spiraline", tu veux plutôt dire "sertraline" ? La dose de départ est de 50 mg et on peut monter jusqu'à 200 mg par jour, donc si elle prend maintenant 75 mg par jour, ce n'est pas une dose irraisonnable, tu n'as pas à t'inquiéter.
Il n'existe pas réellement d'antidépresseur plus puissant que d'autres, ils agissent tous à peu près avec la même "force".
Si elle a augmenté le dosage récemment, par exemple il y a moins de 4 semaines, les effets secondaires qu'elle ressent sont normaux et devraient disparaître d'eux-mêmes dans peu de temps. Chaque modification du dosage implique des effets secondaires.
Chaque oubli de comprimé aussi.

Par ailleurs, la sertraline existe en solution buvable, ce qui permet de réduire la dose très progressivement. Donc à la fin de sa prépa, elle pourra diminuer son traitement aussi lentement qu’elle le souhaite pour un sevrage confortable, tu n'as pas à t'inquiéter pour ça.
Le soutien que tu peux être, c'est d'être présent pour elle dans cette période difficile qu'elle vit.

- clémentine
- Messages : 3131
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir

Tu es inquiet pour la santé de ta copine ce qui est bien normal. Et tu dis que tu as même peur.
ça s'arrête progressivement un traitement pour se réhabituer normalement. Et la dépendance est ainsi diminuée. Et puis, il faut qu'elle se soigne par rapport à ses idées noires.
Je ne connais pas la spiraline non plus, jamais entendu parler. Peux-tu regarder sur les boîtes pour que tu nous dises ce que ton amie prend exactement ?
Comment sais-tu que c'est un traitement "fort" ?
Tu n'es pas un médecin pour lui dire quoi faire mais je comprends ton inquiétude. D'ailleurs nous ne sommes pas médecin, ni pharmacien non plus.
Elle peut demander à sa psy ou téléphoner pour les effets indésirables. Il est important qu'elle garde contact avec celle -ci.
De ton côté, tu peux demander à la pharmacie quel est ce traitement sans cacher à ta copine que tu t'inquiètes et que tu veux en savoir plus.
A te lire, courage.
-
- Messages : 2
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2025 23:03
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Bonjour,
Merci beaucoup pour vos réponses, je me suis bien trompé, c'est de la sertraline. J'avais vu sur Internet que c'était utilisé pour traiter les dépressions majeures sévères, et j'en avais déduit que c'était un traitement 'fort'.
Mon inquiétude principale concerne la difficulté à arrêter le traitement. J'ai un peu l'image d'une dépendance, comme avec une drogue. Mais d'après vos retours, cela ne semble pas si difficile de s'en déshabituer si on suit une diminution progressive. Ça me rassure déjà beaucoup, merci encore pour vos partages d'expériences.
Comme vous me l'avez conseillé, je vais continuer à être là pour elle, et l'accompagner du mieux que je peux.
Merci beaucoup pour vos réponses, je me suis bien trompé, c'est de la sertraline. J'avais vu sur Internet que c'était utilisé pour traiter les dépressions majeures sévères, et j'en avais déduit que c'était un traitement 'fort'.
Mon inquiétude principale concerne la difficulté à arrêter le traitement. J'ai un peu l'image d'une dépendance, comme avec une drogue. Mais d'après vos retours, cela ne semble pas si difficile de s'en déshabituer si on suit une diminution progressive. Ça me rassure déjà beaucoup, merci encore pour vos partages d'expériences.
Comme vous me l'avez conseillé, je vais continuer à être là pour elle, et l'accompagner du mieux que je peux.
- clémentine
- Messages : 3131
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Bonjour @WassLB ,
Je sais que certains psychiatres font arrêter les antidépresseurs progressivement.
ça doit être plus ou moins psy et il est vrai que ma psy, alors qu'elle fait arrêter les autres traitements progressivement, m'a jusqu'à là fait arrêter les antidépresseurs du jour au lendemain et que je n'ai pas vu la différence.
D'ailleurs, ce n'est pas la seule, j'ai remarqué ça à l'hôpital.
J'ai un peu peur pour celui que je prends actuellement, enfin, je n'y suis pas.
Bonne journée
Je sais que certains psychiatres font arrêter les antidépresseurs progressivement.
ça doit être plus ou moins psy et il est vrai que ma psy, alors qu'elle fait arrêter les autres traitements progressivement, m'a jusqu'à là fait arrêter les antidépresseurs du jour au lendemain et que je n'ai pas vu la différence.
D'ailleurs, ce n'est pas la seule, j'ai remarqué ça à l'hôpital.
J'ai un peu peur pour celui que je prends actuellement, enfin, je n'y suis pas.
Bonne journée
- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6445
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Comme le dit Clémentine, j'ai essayé 12 antidépresseurs dans ma vie et je n'ai jamais eu le moindre symptôme de sevrage lors d'un arrêt du jour au lendemain. En fait, aucun psychiatre ne m'avait parlé d'une possible "addiction" aux antidépresseurs, donc ça ne doit pas être très courant, mais il y a des gens qui peuvent se sentir très mal lors d'un arrêt brutal (ou progressif, selon si l'AD reste longtemps dans le sang ou non).
Si c'est le cas, une diminution progressive est donc recommandée, et si c'est trop difficile, on passe souvent au Prozac (fluoxétine) en solution buvable. Celui-ci reste longtemps dans l'organisme ce qui permet une diminution du médicament beaucoup plus facile.
Le Prozac a une demi-vie d'environ 6 jours, ce qui facilite un sevrage en douceur, alors que le Zoloft (sertraline) en a une d'environ 1 jour.
La demi-vie d'un médicament, c'est le temps qu'il faut pour que sa quantité dans le corps soit réduite de moitié.
Ce n'est pas la durée de son effet, mais c'est important à connaître lors d'un sevrage.
Mais normalement, il n'y a pas à s'inquiéter.
Si c'est le cas, une diminution progressive est donc recommandée, et si c'est trop difficile, on passe souvent au Prozac (fluoxétine) en solution buvable. Celui-ci reste longtemps dans l'organisme ce qui permet une diminution du médicament beaucoup plus facile.
Le Prozac a une demi-vie d'environ 6 jours, ce qui facilite un sevrage en douceur, alors que le Zoloft (sertraline) en a une d'environ 1 jour.
La demi-vie d'un médicament, c'est le temps qu'il faut pour que sa quantité dans le corps soit réduite de moitié.
Ce n'est pas la durée de son effet, mais c'est important à connaître lors d'un sevrage.
Mais normalement, il n'y a pas à s'inquiéter.

- clémentine
- Messages : 3131
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
La Fluoxétine n'existe plus en gouttes depuis 2021 en France. Pour l'arrêt de celle ci il est prévu d'arrêter en 2 fois avec de la fluoxétine 10 mg avec ma psy.
- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6445
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Ah mince, j’avais vérifié sur le Vidal et sur la Base de données publique des médicaments et ce n’est pas indiqué qu’il ont arrêté sa commercialisation en solution buvable :
https://base-donnees-publique.medicamen ... &typedoc=N
Mis à jour en août 2023 (et novembre 2024 sur le Vidal), mais c’est un générique.
Normalement, le laboratoire Arrow devrait en fabriquer encore :
https://www.mesoigner.fr/medicament-pro ... on-buvable
J'ai entré un code postal parisien au hasard, il est disponible dans toutes les pharmacies.
Je sais qu'en Suisse il n'existe pas, mais en France il semblerait que oui.
https://base-donnees-publique.medicamen ... &typedoc=N
Mis à jour en août 2023 (et novembre 2024 sur le Vidal), mais c’est un générique.
Normalement, le laboratoire Arrow devrait en fabriquer encore :
https://www.mesoigner.fr/medicament-pro ... on-buvable
J'ai entré un code postal parisien au hasard, il est disponible dans toutes les pharmacies.
Je sais qu'en Suisse il n'existe pas, mais en France il semblerait que oui.

- clémentine
- Messages : 3131
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Merci.
Peu importe, le moyen est prévu pour arrêter, on arrêtera en 2 fois. Tout s'est toujours bien passé avec les ATD.
Le Prozac, j'y tiens plus que les autres.
Peu importe, le moyen est prévu pour arrêter, on arrêtera en 2 fois. Tout s'est toujours bien passé avec les ATD.
Le Prozac, j'y tiens plus que les autres.
- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6445
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Oui, se sevrer avec des comprimés est largement faisable.
Personnellement, pour les benzodiazépines, je m'étais sevré avec du Tranxilium/Tranxène en gélules, ça s'était très bien passé.
Tu n'as pas trop d'effets secondaires en ce moment ? Normalement, avec les antidépresseurs, ça se passe bien (comme tu le sais). Je n'ai jamais eu de problème non plus, donc je pense que la copine de @WassLB n'en aura pas non plus.
Il me semble que c'est vraiment une minorité qui peut souffrir du syndrome d'arrêt des antidépresseurs.
Je me demande pourquoi certains souffrent d'un sevrage et d'autres peuvent arrêter du jour au lendemain sans problème.
Le cerveau est fascinant !
Personnellement, pour les benzodiazépines, je m'étais sevré avec du Tranxilium/Tranxène en gélules, ça s'était très bien passé.
Tu n'as pas trop d'effets secondaires en ce moment ? Normalement, avec les antidépresseurs, ça se passe bien (comme tu le sais). Je n'ai jamais eu de problème non plus, donc je pense que la copine de @WassLB n'en aura pas non plus.
Il me semble que c'est vraiment une minorité qui peut souffrir du syndrome d'arrêt des antidépresseurs.
Je me demande pourquoi certains souffrent d'un sevrage et d'autres peuvent arrêter du jour au lendemain sans problème.

Le cerveau est fascinant !

- clémentine
- Messages : 3131
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Les anxiolytiques c'est différent. Il y a quand même énormément de gens addicts avec les benzos. C'est curieux que tu n'aies pas eu de problème.
Il y a l'effet placébo ou nocébo qui joue et la sensibilité à tel ou tel traitement et selon les personnes et c'est assez fou, mais les benzos je ne connais personne qui n'a jamais eu de problème à l'arrêt, jamais entendu parler de ça.
Oui, je supporte bien la Fluoxétine, pas d'effet indésirable, non. Je suis à 20 mg/jour maintenant.
Bonne soirée.
Il y a l'effet placébo ou nocébo qui joue et la sensibilité à tel ou tel traitement et selon les personnes et c'est assez fou, mais les benzos je ne connais personne qui n'a jamais eu de problème à l'arrêt, jamais entendu parler de ça.
Oui, je supporte bien la Fluoxétine, pas d'effet indésirable, non. Je suis à 20 mg/jour maintenant.
Bonne soirée.
- Antonio
- Gruyère
- Messages : 6445
- Enregistré le : mercredi 10 avril 2019 7:48
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
J'ai été addict aux benzos pendant 10 ans (2012-2022), et un sevrage de benzos mal fait, c'est l'enfer sur Terre. 
Puis j'ai découvert un psychiatre compétent. Je me suis sevré pendant 8 mois avec son aide. Je n'ai eu aucun symptôme de sevrage qui ait été handicapant tant ç'avait été fait de manière très lente et très progressive. Que ce soit pendant ou après.
Je craignais un rebond d'anxiété si je me retrouvais sans benzos, mais en fait, pas du tout.
Tu passeras directement à 10 mg pendant quelques semaines, puis à 0 ?
Bonne soirée.

Puis j'ai découvert un psychiatre compétent. Je me suis sevré pendant 8 mois avec son aide. Je n'ai eu aucun symptôme de sevrage qui ait été handicapant tant ç'avait été fait de manière très lente et très progressive. Que ce soit pendant ou après.
Je craignais un rebond d'anxiété si je me retrouvais sans benzos, mais en fait, pas du tout.
Tu passeras directement à 10 mg pendant quelques semaines, puis à 0 ?
Bonne soirée.

- clémentine
- Messages : 3131
- Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Ah bon ok, il me semblait bien que tu avais déjà dit que tu avais eu des difficultés.
- Mhnhg
- Messages : 260
- Enregistré le : lundi 25 novembre 2024 23:33
La psychiatre de ma copine a augmenté sa dose et je ne sais pas comment réagir
Salut, on me l'a arrêté mais du jour au lendemain contre ma volonté, évidemment ça ne s'est pas bien passé. Cumulé à d'autres événements non désiré c'était le ponpon. Je ne sais pas si les psychiatres le font exprès m'enfin j'ai trouvé ça très bizarre. Pour ta copine tant qu'elle le sent, se dit que ça va bien se passer pour un arrêt il n'y a pas de raisons que ça n'aille pas. Cumulé avec une thérapie saine (psychologue, psychothérapeute) et elle sera sûr d'aller mieux. Il n'y a aucun effet de dépendance contrairement aux neuroleptiques. Je lui souhaite et je te souhaite d'être heureux avec elle.
À bientôt.
À bientôt.
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