Envie de me suicider
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- Messages : 5
- Enregistré le : dimanche 05 septembre 2010 21:32
Envie de me suicider
Bonsoir,
Je me sens très mal dans ma peau. Je suis sous antidépresseur et anxiolitique et j'ai des pulsions suicidaires. Je suis dépresssif et très anxieux. Mais cet apres-midi, j'ai eu une pulsion de suicide et je souffre tellement, que je commence à me dire que je pourrai me suicider. J'ai peur que ces envies suicidaires reviennent. Je ne sais pas comment faire. Je suis suivi par des psychiatres. Que faire si ces envies suicidaires reviennent?
Je me sens très mal dans ma peau. Je suis sous antidépresseur et anxiolitique et j'ai des pulsions suicidaires. Je suis dépresssif et très anxieux. Mais cet apres-midi, j'ai eu une pulsion de suicide et je souffre tellement, que je commence à me dire que je pourrai me suicider. J'ai peur que ces envies suicidaires reviennent. Je ne sais pas comment faire. Je suis suivi par des psychiatres. Que faire si ces envies suicidaires reviennent?
- ti-caribou
- Messages : 735
- Enregistré le : vendredi 17 octobre 2008 21:04
envie de me suicider
coucou
essaie de ne pas rester seul. est ce qu'il s'est passé quel que chose de special? si tu te sens trop mal tu peux appeler les numeros d'urgence ou te presneter aux urgences psychiatriques, hesites pas si tu te sens en danger. sinon tu peux toujours vider ton sac ici.
essaie de ne pas rester seul. est ce qu'il s'est passé quel que chose de special? si tu te sens trop mal tu peux appeler les numeros d'urgence ou te presneter aux urgences psychiatriques, hesites pas si tu te sens en danger. sinon tu peux toujours vider ton sac ici.
- scorpionne
- Messages : 142
- Enregistré le : lundi 12 juillet 2010 8:39
Envie de me suicider
Comme je te comprends. Fais attention car j'en étais exactement au même stade que toi et je suis passée à l'acte jeudi.
Essaye de t'entourer, d'en parler à tes psys, le tout c'est de savoir t'arrêter avant le passage à l'acte. Je sais c'est facile à dire, je ne suis pas un bel exemple.
Mais j'ai compris qu'en cas de pulsion, il faut soit s'allonger un moment, soit appeler des proches, soit venir ici sur le forum, bref, tenter de passer à autre chose qu'à l'acte lui-même.
N'hésites pas à venir en parler ici. COURAGE
Essaye de t'entourer, d'en parler à tes psys, le tout c'est de savoir t'arrêter avant le passage à l'acte. Je sais c'est facile à dire, je ne suis pas un bel exemple.
Mais j'ai compris qu'en cas de pulsion, il faut soit s'allonger un moment, soit appeler des proches, soit venir ici sur le forum, bref, tenter de passer à autre chose qu'à l'acte lui-même.
N'hésites pas à venir en parler ici. COURAGE
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17809
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Envie de me suicider
Bonjour tartako,
Si à un moment cela ne va vraiment pas bien (ou quand tu veux d'ailleurs), tu peux appeler ce numéro : SUICIDE ÉCOUTE (24h/24h, 7j/7) : 01 45 39 40 00 , c'est anonyme, ce sont des pros et ne sont pas là pour te juger ou quoi que ce soit et il n'y a pas de limitation dans le temps
Si à un moment cela ne va vraiment pas bien (ou quand tu veux d'ailleurs), tu peux appeler ce numéro : SUICIDE ÉCOUTE (24h/24h, 7j/7) : 01 45 39 40 00 , c'est anonyme, ce sont des pros et ne sont pas là pour te juger ou quoi que ce soit et il n'y a pas de limitation dans le temps
- hellokitty
- Messages : 7
- Enregistré le : mercredi 15 septembre 2010 20:54
Envie de me suicider
oh la vérité est que je me reconnais en toi, je suis en phase down mais alors vraiment vraiment depressive et j'ai des pulsion suicidaire tous les jours je les ecris dans mon carnet pour essayer de les exhorter (je sais pas si c'est le bon mot), mais rien a faire courage
- fleurdesperance
- Messages : 224
- Enregistré le : vendredi 10 septembre 2010 13:34
Envie de me suicider
Tiens c'est une bonne idée le carnet, je vais l'essayer ayant moi meme ce qu'on pourrait appeler des pulsions suicidaires en ce moment.
Envie de me suicider
C'est fort,en ce moment.
Il n'y a pourtant aucune raison,mais c'est l'état habituel de l'abandon qui devient insupportable
(tout à l'heure,au travail)
Il me semble qu'il n'y a plus de sens,ou de moins en moins de sens,à (ne pas) vivre ainsi.
Je sais donc que je vais mal,puisque mon élimination s'offre comme une issue normale et raisonnable.
Mon esprit ne se révolte pas.
Bon,il faut attendre que cela passe.
(Il y avait aussi la tristesse,une désolation endolorie)
Je me déteste à parler ainsi,ce sera la honte lorsque j'irai mieux.
Il n'y a pourtant aucune raison,mais c'est l'état habituel de l'abandon qui devient insupportable
(tout à l'heure,au travail)
Il me semble qu'il n'y a plus de sens,ou de moins en moins de sens,à (ne pas) vivre ainsi.
Je sais donc que je vais mal,puisque mon élimination s'offre comme une issue normale et raisonnable.
Mon esprit ne se révolte pas.
Bon,il faut attendre que cela passe.
(Il y avait aussi la tristesse,une désolation endolorie)
Je me déteste à parler ainsi,ce sera la honte lorsque j'irai mieux.
- vera72
- Messages : 57
- Enregistré le : mercredi 07 octobre 2009 5:57
Envie de me suicider
Il m'arrive d'avoir des pulsions suicidaires fortes aussi (j'ai déjà fait 2 TS, la derniere il y a 2ans et demi).
Ce que je fais je prends un anxio (et pas plus) et je dors pour attendre que ca se passe.
Je sais que c'est pas l'idéal mais quand je suis dans cet état je n'arrive pas à en parler ni à un ami ni à un numéro gratuit.
je te souhaite plein de courage, je sais combien ces pensées et pulsions sont terribles !
Ce que je fais je prends un anxio (et pas plus) et je dors pour attendre que ca se passe.
Je sais que c'est pas l'idéal mais quand je suis dans cet état je n'arrive pas à en parler ni à un ami ni à un numéro gratuit.
je te souhaite plein de courage, je sais combien ces pensées et pulsions sont terribles !
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- Messages : 2
- Enregistré le : mercredi 29 décembre 2010 20:16
Envie de me suicider
Cette idée m'obsède depuis pas mal de temps mais estde plus en plus présente ces derniers temps...
Je suis sous AD depuis 4 ans, j'ai pété les plombs au décès de mon papa, le 7ème en même pas 4 ans...
J'ai du en très peu de temps, gérer, supporter pleins de choses, les décès survenus 6, la naissance de mon fils, mon couple qui se cassait la figure, la maladie de papa, le cancer !
6 moisà faire des allers retours en cata, plus de 1200km, avec les loulous sous les bras... puis papa a rendu l'âme et pour moi ce fut le drame, la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Mon ex ne m'aidait en rien et encore moins sur le plan emotionnel... des crises à n'en plus finir, je craquais...
et en consultant une pédo psy pour mes enfants, on m'a annoncé que c'était moi qui était pas bien, que j'étais dépressive.
c'est quoi dépressive ???
j'ai pas pris conscience de cela, mais mon mal être, ma souffrance ont empiré de jour en jour, jusqu'à ce qu'une très bonne collègue "me donne un coup de pied aux fesses" et m'obligent à consulter un psy.
Mon médecin m'avait déjà mis sous AD + anxiolytique + somni.
Des hauts et des bas, séparation avec mon ex, j'ai remonté petit à petit la pente.
Rien de stable côté sentimentalement jusqu'à début février 2009...
J'ai fais la connaissance via inernet d'un jeune homme, sympa, charmant et inexplicablement une tendre complicité est née. Nous passions des heures à se téléphoner tous les soirs où il ne travaillait pas (il travaille que de nuit)
Je suis devenue accro et attendais avec impatience le moment de nos appels.
Nous nous sommes pas rencontrés de suite, mais déjà un attachement profond s'était créé entre nous. On se confiait pas mal de choses, il a ainsi apprit que j'étais dépressive, plutôt en "rémission" à cette période....
Au bout de 5 mois, il a fini par accepter de me rencontrer, pas déçue par cette rencontre mais je sentais qu'il n'était pas à l'aise. Pourtant tout s'est très bien passé, il m'a invité dans une brasserie excellente puis chez lui.
Bref nous sommes sortis ensemble, et c'est là qu'il m'a confié qu'il avait qq chose à me dire !!
Il a une sclérose en plaque... Oui et alors lui ai je répondu ! Nous en avons parlé, des difficultés qu'il rencontrait et je comprenais enfin sa réticense à me rencontrer.
Puis nous nous sommes revus très vite, pour ne plus nous quitter. Nous ne vivions pas ensemble mais on faisait notre possible afin de nous voir le plus souvent. Pas simple, 40km nous sépare, lui vit la nuit, moi le jour, mes enfants en garde alternée, malgré tout on y arrivait. J'essayais de lui éviter au max les déplacements (il ne peut pas marcher longtemps, il traine la patte, stress très vite, pense que tout le monde le regarde et voit qu'il est malade....)
Il est d'une douceur infinie, prévenant, adorable, m'a fait pleins de cadeaux (moi qui n'étais pas habituée à tous ça, ça me gênais...) J'ai passé d'excellents moments, 2 we fabuleux à Honfleur... Malgré ses réticenses à s'engager d'avantage, j'étais heureuse, j'étais amoureuse.
Il m'a boosté dans ma misérable vie (je ne sors quasi jamais, pas d'amis avec qui sortir, m'amuser..., le reste de ma famille est là mais on ne se voit pas tant que ça, bref je suis seule)
J'étais sur mon nuage avec lui, follement amoureuse, c'est l'homme de ma vie, j'en suis sure !! Je n'ai jamais éprouvé ça avec le père de mes enfants ou même avec le peu d'hommes avec qui je suis sortie.
Le 26/11/10, j'ai été anéantie et la souffrance est réapparue à grands pas: il a décidé de rompre car pour lui notre relation ne pouvait pas marcher, il ne peut pas s'engager plus (1an1/2 après!!)
Depuis plus d'un mois,je suis inconsolable, je pleurs tous les jours, ne me controlant même plus, j'en fais pleurer mes enfants et c'est pire... Les proches, collègues bien attentionnés essaient de me consoler, ça passera avec le temps !! Tu parles !!
Je n'y crois pas, je l'aime profondément, intensément, c'est super dure !!!!!!!
Personne ne comprend ma souffrance, mon mal être, et j'avoue que la simplicité serait d'en finir, ne plus souffrir, ne plus rien sentir. Tout est pensé, les lettres pour mes enfants, ma maman et l'homme qui me fait énormément de mal aujourd'hui. J'ai même décidé du jour (les insomnies nous font cogité), mais j'ai peur de "me louper" et si je m'ensortais, non je ne dois pas me rater, la seule et unique tentative doit être la bonne !!
Les AD, la psychothérapie ne suffit plus. Je suis épuisée, plus le gout à rien, même pas fait le sapin à la maison...
Et le réveillon du 31, je devais le faire avec mon chéri...
Je me retrouve toute seule, en tete à tete avec ma souffrance...
Je suis sous AD depuis 4 ans, j'ai pété les plombs au décès de mon papa, le 7ème en même pas 4 ans...
J'ai du en très peu de temps, gérer, supporter pleins de choses, les décès survenus 6, la naissance de mon fils, mon couple qui se cassait la figure, la maladie de papa, le cancer !
6 moisà faire des allers retours en cata, plus de 1200km, avec les loulous sous les bras... puis papa a rendu l'âme et pour moi ce fut le drame, la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Mon ex ne m'aidait en rien et encore moins sur le plan emotionnel... des crises à n'en plus finir, je craquais...
et en consultant une pédo psy pour mes enfants, on m'a annoncé que c'était moi qui était pas bien, que j'étais dépressive.
c'est quoi dépressive ???
j'ai pas pris conscience de cela, mais mon mal être, ma souffrance ont empiré de jour en jour, jusqu'à ce qu'une très bonne collègue "me donne un coup de pied aux fesses" et m'obligent à consulter un psy.
Mon médecin m'avait déjà mis sous AD + anxiolytique + somni.
Des hauts et des bas, séparation avec mon ex, j'ai remonté petit à petit la pente.
Rien de stable côté sentimentalement jusqu'à début février 2009...
J'ai fais la connaissance via inernet d'un jeune homme, sympa, charmant et inexplicablement une tendre complicité est née. Nous passions des heures à se téléphoner tous les soirs où il ne travaillait pas (il travaille que de nuit)
Je suis devenue accro et attendais avec impatience le moment de nos appels.
Nous nous sommes pas rencontrés de suite, mais déjà un attachement profond s'était créé entre nous. On se confiait pas mal de choses, il a ainsi apprit que j'étais dépressive, plutôt en "rémission" à cette période....
Au bout de 5 mois, il a fini par accepter de me rencontrer, pas déçue par cette rencontre mais je sentais qu'il n'était pas à l'aise. Pourtant tout s'est très bien passé, il m'a invité dans une brasserie excellente puis chez lui.
Bref nous sommes sortis ensemble, et c'est là qu'il m'a confié qu'il avait qq chose à me dire !!
Il a une sclérose en plaque... Oui et alors lui ai je répondu ! Nous en avons parlé, des difficultés qu'il rencontrait et je comprenais enfin sa réticense à me rencontrer.
Puis nous nous sommes revus très vite, pour ne plus nous quitter. Nous ne vivions pas ensemble mais on faisait notre possible afin de nous voir le plus souvent. Pas simple, 40km nous sépare, lui vit la nuit, moi le jour, mes enfants en garde alternée, malgré tout on y arrivait. J'essayais de lui éviter au max les déplacements (il ne peut pas marcher longtemps, il traine la patte, stress très vite, pense que tout le monde le regarde et voit qu'il est malade....)
Il est d'une douceur infinie, prévenant, adorable, m'a fait pleins de cadeaux (moi qui n'étais pas habituée à tous ça, ça me gênais...) J'ai passé d'excellents moments, 2 we fabuleux à Honfleur... Malgré ses réticenses à s'engager d'avantage, j'étais heureuse, j'étais amoureuse.
Il m'a boosté dans ma misérable vie (je ne sors quasi jamais, pas d'amis avec qui sortir, m'amuser..., le reste de ma famille est là mais on ne se voit pas tant que ça, bref je suis seule)
J'étais sur mon nuage avec lui, follement amoureuse, c'est l'homme de ma vie, j'en suis sure !! Je n'ai jamais éprouvé ça avec le père de mes enfants ou même avec le peu d'hommes avec qui je suis sortie.
Le 26/11/10, j'ai été anéantie et la souffrance est réapparue à grands pas: il a décidé de rompre car pour lui notre relation ne pouvait pas marcher, il ne peut pas s'engager plus (1an1/2 après!!)
Depuis plus d'un mois,je suis inconsolable, je pleurs tous les jours, ne me controlant même plus, j'en fais pleurer mes enfants et c'est pire... Les proches, collègues bien attentionnés essaient de me consoler, ça passera avec le temps !! Tu parles !!
Je n'y crois pas, je l'aime profondément, intensément, c'est super dure !!!!!!!
Personne ne comprend ma souffrance, mon mal être, et j'avoue que la simplicité serait d'en finir, ne plus souffrir, ne plus rien sentir. Tout est pensé, les lettres pour mes enfants, ma maman et l'homme qui me fait énormément de mal aujourd'hui. J'ai même décidé du jour (les insomnies nous font cogité), mais j'ai peur de "me louper" et si je m'ensortais, non je ne dois pas me rater, la seule et unique tentative doit être la bonne !!
Les AD, la psychothérapie ne suffit plus. Je suis épuisée, plus le gout à rien, même pas fait le sapin à la maison...
Et le réveillon du 31, je devais le faire avec mon chéri...
Je me retrouve toute seule, en tete à tete avec ma souffrance...
- philou
- Messages : 9
- Enregistré le : vendredi 31 décembre 2010 10:18
Envie de me suicider
Cela tombe en effet au mauvais moment, mais sache que tu n'es pas seule.
Je suis moi aussi seul ce soir et est une pensée pour toi. Courage, il faut passer le cap.
Je suis moi aussi seul ce soir et est une pensée pour toi. Courage, il faut passer le cap.
- Sorrow
- Messages : 143
- Enregistré le : mardi 04 décembre 2007 5:55
Envie de me suicider
hellokitty a écrit :j'ai des pulsion suicidaire tous les jours je les ecris dans mon carnet pour essayer de les exorciser(je sais pas si c'est le bon mot), mais rien a faire courage
vassia a écrit :Je sais donc que je vais mal,puisque mon élimination s'offre comme une issue normale et raisonnable.
Mon esprit ne se révolte pas.
Je pense aussi ainsi que dans mon cas, c'est une solution raisonnable et inéluctable. Mais à l'inverse de toi je ne pense pas regretter ses pensées négatives lorsque ça ira mieux. Dans un sens, j'espère presque un évènement qui me pousse enfin à cette extrémité libératrice, à trouver le courage de me défaire de cette vie qui n'est pas faite pour moi..
Ton message m'apparait extrêmement alarmant. Tu as besoin d'aide, tu es dans un état critique. Essaie de penser que tous ces deuils t'ont peut-être faite t'engager dans cette histoire d'amour de manière trop intense, comme un exutoire pour exorciser tes peines et sublimer ta vie? L'amour est une illusion puissante. Ton jugement me semble altéré par la perte de perspective de vie commune avec cet homme. Tes sensations et tes émotions envahissent et obscurcissent totalement ta raison et cloisonnent ta pensée. Relative et pense à tes filles, je t'en prie. Demande aussi de l'aide de toute urgence car je pense que tu as besoin de repos et de reprendre ton souffle.krys91 a écrit :Tout est pensé, les lettres pour mes enfants, ma maman et l'homme qui me fait énormément de mal aujourd'hui. J'ai même décidé du jour (les insomnies nous font cogité), mais j'ai peur de "me louper" et si je m'ensortais, non je ne dois pas me rater, la seule et unique tentative doit être la bonne !!
Envie de me suicider
L'idée de me supprimer s'est effacée de mon esprit,je ne sais pas pour combien de temps.Je ne sais pas,j'aime à le dire,que je ne sais pas,que je ne peux pas savoir et que je suis tout à fait pris au dépourvu.
Je me sens dans une partie de moi ...saine ,ne voulant pas tenter le démon à me rappeler qui j'étais,qui je devais être pour en accepter l'idée et la trouver "normale".
Cette situation est assez rare.
Elle me fait penser à la situation embarrassante où je reçois un cadeau que je n'espérais plus et que je n'attendais plus non plus.
Je ne me fais pas d'illusion parce que dans le fond j'en suis arrivé à ne plus trop m'en faire du désir de m'en aller.
Je m'en fiche,épuisé jusqu'à l'abrutissement de résister,de lutter,de combattre, de faire face ou seulement de m'y opposer.
Mais je le note,comme une incongruité,un fait inclassable,cet état mental nouveau, moins pour m'en souvenir ultérieurement que pour exercer le ressentiment attaché au sentiment défaitiste que cela n'a aucune importance dans le tableau général de mes pensées ordinaires,mesquines et lâches.
Que faire donc d'un tel "cadeau", d'un cadeau rendu obsolète à la suite du pourrissement de l'attente?
C'est ici que quelqu'un de la vie courante me parlerait des revirements heureux de l'existence et d'autres sottises fades et ressassées .Pourquoi ne pas voir l'absurde total dans l'apaisement de mes idées noires?
Cela n'a en effet aucun sens.
kris91
je n'ai pas compris que je pouvais te répondre un petit mot.
j'espère que tout cela est à nouveau derrière toi,et que tu vois un peu différemment,même si je sais qu'il faut beaucoup de temps pour user un attachement perdu.
Depuis le 12 janvier environ je n'ai plus d'idées de suicide.Et je ne me rappelle pas avoir connu un répit aussi long ces dernières années.
Peut-être ce répit est-il venu parce que j'étais à bout et décidé à m'en aller??
Je ne sais pas.
Le sentiment d'abandon si douloureux est tenu à distance;de temps en temps je perçois qu'il se rapproche mais sans plus m'envahir et me posséder.
C'est là un état tout à fait surprenant;encore que je crains de m'y habituer et ensuite d'en être séparé et de le regretter.
(Est-ce le résultat d'une meilleure alimentation?) (l'idée en semble étrange,sans doute)
Je me sens dans une partie de moi ...saine ,ne voulant pas tenter le démon à me rappeler qui j'étais,qui je devais être pour en accepter l'idée et la trouver "normale".
Cette situation est assez rare.
Elle me fait penser à la situation embarrassante où je reçois un cadeau que je n'espérais plus et que je n'attendais plus non plus.
Je ne me fais pas d'illusion parce que dans le fond j'en suis arrivé à ne plus trop m'en faire du désir de m'en aller.
Je m'en fiche,épuisé jusqu'à l'abrutissement de résister,de lutter,de combattre, de faire face ou seulement de m'y opposer.
Mais je le note,comme une incongruité,un fait inclassable,cet état mental nouveau, moins pour m'en souvenir ultérieurement que pour exercer le ressentiment attaché au sentiment défaitiste que cela n'a aucune importance dans le tableau général de mes pensées ordinaires,mesquines et lâches.
Que faire donc d'un tel "cadeau", d'un cadeau rendu obsolète à la suite du pourrissement de l'attente?
C'est ici que quelqu'un de la vie courante me parlerait des revirements heureux de l'existence et d'autres sottises fades et ressassées .Pourquoi ne pas voir l'absurde total dans l'apaisement de mes idées noires?
Cela n'a en effet aucun sens.
kris91
je n'ai pas compris que je pouvais te répondre un petit mot.
j'espère que tout cela est à nouveau derrière toi,et que tu vois un peu différemment,même si je sais qu'il faut beaucoup de temps pour user un attachement perdu.
Depuis le 12 janvier environ je n'ai plus d'idées de suicide.Et je ne me rappelle pas avoir connu un répit aussi long ces dernières années.
Peut-être ce répit est-il venu parce que j'étais à bout et décidé à m'en aller??
Je ne sais pas.
Le sentiment d'abandon si douloureux est tenu à distance;de temps en temps je perçois qu'il se rapproche mais sans plus m'envahir et me posséder.
C'est là un état tout à fait surprenant;encore que je crains de m'y habituer et ensuite d'en être séparé et de le regretter.
(Est-ce le résultat d'une meilleure alimentation?) (l'idée en semble étrange,sans doute)
Envie de me suicider
Presque deux mois d'envie de vivre .....
Je n'osais pas en parler par crainte de briser l'équilibre que je croyais sentir fragile.
Mais c'est fini,je suis à nouveau rentré dans le labyrinthe des idées morbides.
J'essaie toutefois de garder en mémoire que pendant deux mois j'ai eu envie de vivre,(parce)que les idées de suicide m'avaient quitté...et ,contrairement à ce que je redoutais,je n'ai pas de regret de cette longue période de tranquillité avec moi-même,seulement de la tristesse.
Je l'écris sur un de ces petits papiers qu'on peut coller partout et que je vais placer sur le miroir de la salle de bain,ainsi je le lirai chaque matin et chaque soir...C'est une bonne idée,je trouve.
Je n'osais pas en parler par crainte de briser l'équilibre que je croyais sentir fragile.
Mais c'est fini,je suis à nouveau rentré dans le labyrinthe des idées morbides.
J'essaie toutefois de garder en mémoire que pendant deux mois j'ai eu envie de vivre,(parce)que les idées de suicide m'avaient quitté...et ,contrairement à ce que je redoutais,je n'ai pas de regret de cette longue période de tranquillité avec moi-même,seulement de la tristesse.
Je l'écris sur un de ces petits papiers qu'on peut coller partout et que je vais placer sur le miroir de la salle de bain,ainsi je le lirai chaque matin et chaque soir...C'est une bonne idée,je trouve.
- decibella
- Membre d'honneur
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- Enregistré le : mardi 19 mai 2009 20:34
Envie de me suicider
Donne-nous des nouvelles tartako s'il te plaît
Pour tout ceux qui ont ajouté leur douleur et leur envie de se tuer à ce message, je dirais que ce n'est pas parce que vous ne voyez pas le bout du tunnel qu'il n'existe pas.
La vie peut s'arrêter pour vous à tout moment, partir sans vous laisser aucune chance de vivre est infiniment cruel, cruel envers vous, mais aussi envers tous les autres.
Ce n'est pas un jugement, c'est un constat lié à du vécu.
Ecrire pour exorciser est une bonne idée.
Personne ne vous comprendra entièrement, même vous, vous risquez bien souvent de vous échapper, mais ce qui est sûr c'est que personne ne mérite de souffrir à ce point
On pense qu'on est au plus bas, que plus rien d'heureux ne pourra nous arriver.
Mais c'est faux, on peut toujours sombrer plus bas, comme on peut toujours remonter plus.
Alors voila, la vie nous tue à petits feux, mais elle pourrait s'offrir à nous.
Ce n'est pas qu'une question de volonté, certaines personnes savent aider, on ne sait pas pourquoi, elles sont plus douées que les autres pour nous faire voir le bon côté des choses.
Je ne parle pas de psy, je parle de gens rencontrés comme ça.
Pour être aidé, il faut demander de l'aide, pensez-y. Parlez de ces envies d'en finir autour de vous. Vous verrez que beaucoup plus de personnes y seront sensibles que vous ne le croyez et qu'elles peuvent comprendre.
Je vous envoie plein de tendresse, c'est tout ce que j'ai en stock.
J'espère de tout mon coeur que ce message spontané ne sera pas mal vécu et surtout avoir de vos nouvelles à tous
Pour tout ceux qui ont ajouté leur douleur et leur envie de se tuer à ce message, je dirais que ce n'est pas parce que vous ne voyez pas le bout du tunnel qu'il n'existe pas.
La vie peut s'arrêter pour vous à tout moment, partir sans vous laisser aucune chance de vivre est infiniment cruel, cruel envers vous, mais aussi envers tous les autres.
Ce n'est pas un jugement, c'est un constat lié à du vécu.
Ecrire pour exorciser est une bonne idée.
Personne ne vous comprendra entièrement, même vous, vous risquez bien souvent de vous échapper, mais ce qui est sûr c'est que personne ne mérite de souffrir à ce point
On pense qu'on est au plus bas, que plus rien d'heureux ne pourra nous arriver.
Mais c'est faux, on peut toujours sombrer plus bas, comme on peut toujours remonter plus.
Alors voila, la vie nous tue à petits feux, mais elle pourrait s'offrir à nous.
Ce n'est pas qu'une question de volonté, certaines personnes savent aider, on ne sait pas pourquoi, elles sont plus douées que les autres pour nous faire voir le bon côté des choses.
Je ne parle pas de psy, je parle de gens rencontrés comme ça.
Pour être aidé, il faut demander de l'aide, pensez-y. Parlez de ces envies d'en finir autour de vous. Vous verrez que beaucoup plus de personnes y seront sensibles que vous ne le croyez et qu'elles peuvent comprendre.
Je vous envoie plein de tendresse, c'est tout ce que j'ai en stock.
J'espère de tout mon coeur que ce message spontané ne sera pas mal vécu et surtout avoir de vos nouvelles à tous
Envie de me suicider
Maintenant,si je devais me suicider,ce serait pour faire apparaître quelqu'un dans ma conscience,parce que cette conscience est vide,plus personne de moi ne m'habite plus,je suis une ordure vide.
Oui,ce serait ça,-me supprimer pour tenter de faire (paradoxalement) surgir quelqu'un, même un bref moment .
Je ne comprends pas,ça vient ainsi,et j'avais beau me dire que je n'avais pas le droit d'être triste.
Oui,ce serait ça,-me supprimer pour tenter de faire (paradoxalement) surgir quelqu'un, même un bref moment .
Je ne comprends pas,ça vient ainsi,et j'avais beau me dire que je n'avais pas le droit d'être triste.
- decibella
- Membre d'honneur
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- Enregistré le : mardi 19 mai 2009 20:34
Envie de me suicider
La tristesse n'est pas une question de droit, de mérite, de morale . Quand on est mal, on est mal . Je comprends ce que tu veux dire vassia, mais cela fait moins de dégâts je pense d'accepter, d'admettre les émotions comme elles viennent.
C'est facile ce que je dis, la dépression nous laisse pas tell'ment de choix malheureus'ment
Mais plus ça va, plus je me dis que lutter contre ses pensées, ses émotions d'une part, ne marche pas; d'autre part mobilise toute notre énergie et enfin nous déprime encore plus.
C'est comme de remettre sur le feu une casserole qui déborde et qui est trop remplie d'eau. Il faudrait vider l'eau : nos émotions débordent, on doit les laisser un peu s'échapper, les sortir, se vider.
Les ignorer ne change rien au problème.
J'ai l'impression que l'une des clés, c'est de se dire que oui elles sont présentes, mais ça ne veut pas dire qu'elles reflètent la réalité. L'eau s'évapore, comme les pensées, mais la laisser déborder en l'ignorant est dangereux.
D'ailleurs le plus souvent, nous sommes hantés par des douleurs passées, ce qui prouve bien que nous sommes déconnectés de la réalité.
L'idéal serait de s'occuper, d'autrui, de soi en se servant de son corps, de son esprit, de son âme.
S'occuper pour vider ses émotions et s'occuper pour se mobiliser dans une action qui nous ramène à la réalité, à l'action, au concret, à la réalisation. C'est avec du répit qu'on peut avoir des déclics plein de sagesse.
Tu te sens vide vassia, mais tu es bel et bien là, tu n'as pas déserté ta conscience. Dans les dédales de la souffrance, on perd certaines notions, mais elles sont là, on peut les retrouver
Courage vassia
C'est facile ce que je dis, la dépression nous laisse pas tell'ment de choix malheureus'ment
Mais plus ça va, plus je me dis que lutter contre ses pensées, ses émotions d'une part, ne marche pas; d'autre part mobilise toute notre énergie et enfin nous déprime encore plus.
C'est comme de remettre sur le feu une casserole qui déborde et qui est trop remplie d'eau. Il faudrait vider l'eau : nos émotions débordent, on doit les laisser un peu s'échapper, les sortir, se vider.
Les ignorer ne change rien au problème.
J'ai l'impression que l'une des clés, c'est de se dire que oui elles sont présentes, mais ça ne veut pas dire qu'elles reflètent la réalité. L'eau s'évapore, comme les pensées, mais la laisser déborder en l'ignorant est dangereux.
D'ailleurs le plus souvent, nous sommes hantés par des douleurs passées, ce qui prouve bien que nous sommes déconnectés de la réalité.
L'idéal serait de s'occuper, d'autrui, de soi en se servant de son corps, de son esprit, de son âme.
S'occuper pour vider ses émotions et s'occuper pour se mobiliser dans une action qui nous ramène à la réalité, à l'action, au concret, à la réalisation. C'est avec du répit qu'on peut avoir des déclics plein de sagesse.
Tu te sens vide vassia, mais tu es bel et bien là, tu n'as pas déserté ta conscience. Dans les dédales de la souffrance, on perd certaines notions, mais elles sont là, on peut les retrouver
Courage vassia
Envie de me suicider
merci decibella
le circuit dans quoi je suis est à peu près le suivant:le vide,avec l'insensibilité,puis bientôt la tristesse qui vient me redonner vie et qui s'amplifie au point que je voudrais me supprimer pour ne plus l'éprouver,enfin je bascule à nouveau dans le sentiment d'exister,pour un temps plus ou moins long (huit semaines la dernière fois!!!)avant que le vide ne revienne s'insinuer partout et me paralyser et se débarrasser de moi .
le circuit dans quoi je suis est à peu près le suivant:le vide,avec l'insensibilité,puis bientôt la tristesse qui vient me redonner vie et qui s'amplifie au point que je voudrais me supprimer pour ne plus l'éprouver,enfin je bascule à nouveau dans le sentiment d'exister,pour un temps plus ou moins long (huit semaines la dernière fois!!!)avant que le vide ne revienne s'insinuer partout et me paralyser et se débarrasser de moi .
- decibella
- Membre d'honneur
- Messages : 1317
- Enregistré le : mardi 19 mai 2009 20:34
Envie de me suicider
De rien vassia.
Les moments où tu te sens exister sont donc plus longs dans le temps que ceux où tu souffres?
Les moments où tu te sens exister sont donc plus longs dans le temps que ceux où tu souffres?
- Angeline
- Messages : 1
- Enregistré le : mardi 25 janvier 2011 21:51
Envie de me suicider
Oui, mais pas le courage : si on pouvait se suicider en douceur avec des cachats, ce serait fait depuis longtemps. Mais il faut un autre courage physique, que je n'ai pas.
Je coyais aller mieux, mais depuis quelques jours, les choses empirent. Depuis le décès de ma seule et unique amie, qui était plus qu'une soeur, qui me ressemblait comme 2 gouttes d'eaux, elle me comprenait, je la comprenais. Elle a fait une chute dans ses escaliers, commotion cérébrale, et elle en est morte. Honte à moi, ce n'est pas sur elle que je pleure, je me dis, elle est heureuse, elle est au paradis. C'est sur moi. Je n'ai plus personne au monde. Plus un ami au monde. Plus envie de rien faire. J'ai ma mère, et il faut que je pense à elle, mais elle est invalide, c'est moi qui l'aide; c'est moi qui dois être l'élément fort, ainsi que pour ma fille, alors que je suis près de craquer comme une vieille carcasse. Je dois, au moins au moment des repas, faire semblant, pour ne pas désespérer ma mère. C'est horrible à dire, mais je sens ma famille autour de moi comme des chaînes qui m'attachent et m'obligent à continuer alors que je voudrais tant m'arrêter, me reposer;
Je surdose les médicaments, stupidement, ça ne me fait ni bien ni mal, le seul résultat est que je ne peux pas finir le mois. Chauque matin je me réveille dans le désespoir de vivre encore un jour.
Circonstance agravante, je parlais avec des jeunes personnes sur msn, j'ai voulu raconter que non, je m'allais pas bien du tout, et que j'étais si seule que je voulais en mourir, c'est bête de faire ça, je le sais, mais j'avais l'impression qu'un peu du chagrin qui m'étouffe sortirait de moi. Au contraire, mon jeune correspondant n'a pas pu comprendre (évidemment, et je ne lui en veux pas ! ) en gros il m'a dit "reprends toi, moi cet aprem je vais jouer au rugby avec des potes."
Le problème c'est que le psychiatre (excellent) qui me suit, n'est dans ma commune même pas une fois par mois. Il n'a bien dit de lui téléphoner si ça n'allait pas, mais je n'ose pas, et que pourra-t-il faire par téléphone ? Je suis si lasse de la vie. Pardonnez moi d'avoir tant écrit, mais au moins 'est à l'extérieur de moi.
Je coyais aller mieux, mais depuis quelques jours, les choses empirent. Depuis le décès de ma seule et unique amie, qui était plus qu'une soeur, qui me ressemblait comme 2 gouttes d'eaux, elle me comprenait, je la comprenais. Elle a fait une chute dans ses escaliers, commotion cérébrale, et elle en est morte. Honte à moi, ce n'est pas sur elle que je pleure, je me dis, elle est heureuse, elle est au paradis. C'est sur moi. Je n'ai plus personne au monde. Plus un ami au monde. Plus envie de rien faire. J'ai ma mère, et il faut que je pense à elle, mais elle est invalide, c'est moi qui l'aide; c'est moi qui dois être l'élément fort, ainsi que pour ma fille, alors que je suis près de craquer comme une vieille carcasse. Je dois, au moins au moment des repas, faire semblant, pour ne pas désespérer ma mère. C'est horrible à dire, mais je sens ma famille autour de moi comme des chaînes qui m'attachent et m'obligent à continuer alors que je voudrais tant m'arrêter, me reposer;
Je surdose les médicaments, stupidement, ça ne me fait ni bien ni mal, le seul résultat est que je ne peux pas finir le mois. Chauque matin je me réveille dans le désespoir de vivre encore un jour.
Circonstance agravante, je parlais avec des jeunes personnes sur msn, j'ai voulu raconter que non, je m'allais pas bien du tout, et que j'étais si seule que je voulais en mourir, c'est bête de faire ça, je le sais, mais j'avais l'impression qu'un peu du chagrin qui m'étouffe sortirait de moi. Au contraire, mon jeune correspondant n'a pas pu comprendre (évidemment, et je ne lui en veux pas ! ) en gros il m'a dit "reprends toi, moi cet aprem je vais jouer au rugby avec des potes."
Le problème c'est que le psychiatre (excellent) qui me suit, n'est dans ma commune même pas une fois par mois. Il n'a bien dit de lui téléphoner si ça n'allait pas, mais je n'ose pas, et que pourra-t-il faire par téléphone ? Je suis si lasse de la vie. Pardonnez moi d'avoir tant écrit, mais au moins 'est à l'extérieur de moi.
Envie de me suicider
Plus longs ou moins longs,oui,je ne sais pas,oui,sans doute,peut-être,quoi dire? cela n'a pas beaucoup d'importance,ou de répercussion,ces moments deviennent épuisants à force de se répéter,et actuellement je vois ces moments où je me" sens exister "comme des rêves,comme des perceptions fragiles; et j'en suis de nouveau à attendre le départ de mon vieux parent.Les moments où tu te sens exister sont donc plus longs dans le temps que ceux où tu souffres?
J'avais inscrit les dates de ma dernière période de rémission: -un papier collé sur le miroir de ma salle de bains me les rappelle chaque jour,mais l'évocation qu'il voudrait perpétuer ne ranime plus qu'un souvenir devenu une enveloppe vide.
Mais je ne réponds pas à ta question.Ici j'ai relevé une période qui m'a semblé exceptionnellement longue
[12 janvier-10 mars]
J'essaie de me rappeler que c'est possible d'exister sans être familier avec le souhait de partir,sans être mis entre parenthèses et soumis aux aléas de cette idée qu'un rien fait surgir,que des impressions raniment inévitablement et à tout moment ,et je n'y arrive plus.Un tel monde n'existe plus.La tristesse s'installe ensuite jusqu'à ce qu'un hasard plus ou moins incroyable l'efface.
Disons-le,on dirait un deuil toujours répété,inlassablement répété,accompagné d'une mise à sac intérieure,d'un cambriolage de mon "moi",avec le saccage de mon sentiment d'exister et la mise en place d'un régime où règne le vide.
Et bientôt ce dernier est-il assez fort pour détruire le sentiment d'exister ,pour me le faire oublier à force de le rendre irréel.
Voilà,Decibella. Ma raison échoue à me convaincre de la fausseté de l'état d'esprit auquel j'ai été ramené.
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